SE RÉVEILLER MOINS CONS
Spécial UKRAINE
Documentaire extraordinaire d'OLIVER STONE sorti en 2016, Ukraine on fire, démontre que ce sont les nazis et les américains qui ont déclenché ces troubles, alors que la Russie était accusée à tort.
L'Ukraine, cette « frontière » entre la Russie et l'Europe dite « civilisée », est à feu et à sang. Depuis des siècles, elle est au cœur d'une lutte acharnée entre certaines puissances qui cherchent à contrôler ce riche territoire et l'accès de la Russie à la Méditerranée.
Le massacre de Maïdan début 2014 a déclenché un soulèvement sanglant qui a débouché sur l’éviction du président Viktor Ianoukovytch, la sécession de la Crimée et sa réintégration au sein de la Russie, et une guerre civile dans l’Est de l’Ukraine.
Les médias occidentaux ont présenté la Russie comme l’instigatrice de ces troubles, et cette dernière a été sanctionnée et unanimement condamnée. Mais la Russie était-elle vraiment responsable de ces événements ?
Ukraine on Fire offre une perspective historique sur les divisions profondes qui affectent la région et qui ont mené à la Révolution orange de 2004, aux soulèvements de 2014 et au renversement brutal du président Ianoukovytch démocratiquement élu.
Présenté par les médias occidentaux comme une « révolution populaire », ce véritable coup d’État a été orchestré et perpétré par des groupes ultranationalistes et par le Département d’État américain.
Le journaliste d’investigation Robert Parry révèle que, dans les années 80, des ONG politiques financées par les États-Unis et des agences de presse ont pris le relais de la CIA, et commencé à promouvoir les desseins géopolitiques des États-Unis à l’étranger.
Oliver Stone, producteur délégué, a eu le privilège de découvrir les dessous de l’affaire en interviewant l’ancien président Ianoukovytch et l’ancien ministre de l’Intérieur Vitaliy Zakharchenko, qui lui ont expliqué que l’ambassadeur des États-Unis et différentes factions à Washington avaient activement conspiré pour provoquer un changement de régime en Ukraine.
En outre, dans son premier entretien avec Vladimir Poutine, Stone a interrogé le président russe sur l’importance de la Crimée, sur l’OTAN et sur la longue tradition d’interférence des États-Unis dans la région, notamment leur ingérence dans les élections et leurs efforts pour instaurer un changement de régime.
Ce documentaire est initialement sorti en 2016, mais comme on pouvait s’y attendre, Stone a rencontré des problèmes pour le faire distribuer aux États-Unis et dans les pays occidentaux. Une version doublée en russe avait rapidement vu le jour et avait été diffusée à la télévision russe, mais jusque-là, les peuples du « monde libre » n’avaient pas eu accès au documentaire dans son intégralité.
"En tant qu'ancien officier de renseignement, je me suis demandé pourquoi personne n'avait mené d'enquête sur Vladimir Zelensky, le président de l'Ukraine. Son accession au pouvoir représente, à mon avis, une incroyable manipulation de l'opinion mondiale qui restera dans l'histoire comme une étude de cas classique d'ingénierie psychologique sociale : un comédien ordinaire qui est arrivé au pouvoir parce qu'il avait promis une paix longtemps attendue, et qui a ensuite entraîné ses concitoyens dans une guerre sanglante qui ne peut être décrite que comme un massacre. Avec l'aide de collègues et d'experts ayant une connaissance directe de Zelensky, j'ai épluché des documents et des vidéos pour produire un film qui rende compte de cette enquête. Cette histoire est tellement riche en rebondissements que j'ai dû la diviser en 2 parties. Dans le premier épisode, présenté ici, je répondrai à la question de l'improbable ascension de Zelensky au pouvoir, et comment le président ukrainien a accumulé son immense fortune, une somme qui n'a fait que croître depuis le début de la guerre avec la Russie. Et, peut-être plus important encore, pourquoi j'ai décidé d'intituler ce film "Agent Zelensky"."
Pour comprendre le coup d'état Ukro-Nazi soutenu par les USA de la place Maidan à Kyev en 2014, il faut remonter le fil de l'histoire. Ukraine le commencement.
Documentaire traduit et doublé en français par l'Équipe TopGun.
Ce documentaire de Maksim Fadeev a été filmé de 2014 à 2022, alors que les territoires de Donetsk et de Lougansk étaient soumis aux bombardements quotidiens de l'Ukraine. Le film se plonge dans la situation de 2014 en Ukraine et reconstitue le cours des événements, de la révolution Maidan, au coup d'état gouvernemental des Nazis avec le soutien occidental, et des contestations et représailles qui s’en suivirent.
L'échiquier mondial par Xavier Moreau de Stratpol.
À Boutcha, une banlieue de Kiev, des soldats russes auraient organisé fin mars 2022 un massacre qui aurait fait plus de 300 morts. Les médias occidentaux n'ont pas le moindre doute à ce sujet. Les observateurs critiques de l'évolution de la guerre, eux, en ont. Comme pour tout, il est bon de se confronter parfois à une toute autre représentation pour se faire une idée.
Les observateurs critiques, comme Thomas Röper de la plate-forme Internet www.anti-spiegel.ru ou la plate-forme Internet www.pi-news.net, se demandent en effet « cui bono », pour qui est-ce bon ? C'est-à-dire : À qui profite le massacre de Boutcha ? Certainement pas à Poutine. Ce massacre est en effet dévastateur pour son image. Le chef du Kremlin devrait-il vraiment être assez stupide pour tuer 300 civils et les servir de manière théâtrale et sanglante sur un plateau d'argent au monde entier ? Pourquoi Poutine aurait-il fait cette faveur à ses ennemis mortels ?
Revenons-en donc à la question « cui bono » ? De toute évidence, ce massacre n'a profité qu'au régime ukrainien dominé par les Etats-Unis et aux milieux hostiles à la Russie. Qu'est-ce qui plaide en faveur de cette thèse ?
Les corps à Boutcha portent des brassards blancs, comme on peut le voir dans les vidéos ukrainiennes. Ce sont les signes de reconnaissance de l'armée russe et de ses sympathisants. Les brassards bleus sont le signe de reconnaissance de l'armée ukrainienne et de ses sympathisants. Le fait que les corps portent des brassards blancs indique qu'ils ont été victimes des forces armées ukrainiennes. Pourquoi les soldats russes tireraient-ils sur leurs sympathisants ? Y a-t-il d'autres indices ?
L'armée russe a quitté Boutcha le 30 mars 2022, ce que le maire de la ville a confirmé dans son message vidéo du 31 mars 2022. Mais pourquoi Kiev n'annonce-t-elle l'horreur des 300 civils tués que le 3 avril ? Que s'est-il passé pendant ces quatre jours après le départ des troupes russes ?
Une réponse possible est donnée par le portail ukrainien lb.ua. Il s'agit de l'un des principaux portails d'information en Ukraine, qui publie des articles en anglais, en russe et en ukrainien. Dans la section anglaise, un article paru le 2 avril 2022 est intitulé « Le régiment SAFARI des forces spéciales commence à Boutcha une opération de nettoyage des saboteurs et des complices de la Russie – police nationale ». L'article parle d'une « opération de nettoyage des complices de la Russie ». La question se pose donc de savoir par qui la ville devait être nettoyée si l'armée russe n'y était plus du tout.
Selon la plate-forme Internet https://report24.news >>> Articles en français ici et ici - on peut supposer que les extrémistes de droite et les russophobes extrêmes d’Ukraine ont mené ce massacre comme une opération sous faux pavillon. Ils ont ainsi réussi à rallier encore plus l'opinion publique occidentale à leur cause. Selon des connaisseurs de l'Ukraine comme la plate-forme Internet https://unser-mitteleuropa.com cela est tout à fait logique. Car celui qui tombe par exemple entre les mains du régiment d'extrême droite Azov en tant qu'ami des Russes n'est pas seulement tué, mais souvent préalablement torturé, s’il y a assez de temps. De nombreuses vidéos démontrent ce comportement.
Le ministère russe de la Défense considère également qu'il s'agit d'une opération sous faux pavillon et a émis une déclaration officielle à ce sujet, qui n'a toutefois pas été publiée par les médias occidentaux, selon le site report24. Moscou a demandé à deux reprises une réunion spéciale du Conseil de sécurité de l'ONU. Mais la Grande-Bretagne l'a refusée. Cui bono - à qui cela profite-t-il ? L'Occident, dominé par les Etats-Unis, veut visiblement faire retomber le déshonneur sur Moscou, ce qui a pour effet d'attiser l'atmosphère contre la Russie et de faire dégénérer la situation en Ukraine. Mais à qui profite la guerre ?
A peine le chef du gouvernement allemand Olaf Scholz avait-il annoncé fin février 2022 le programme d'armement supplémentaire de 100 milliards d'euros que BlackRock, le plus grand investisseur mondial, commençait déjà à acheter des actions du plus grand groupe d'armement allemand Rheinmetall AG, producteur de véhicules blindés, de missiles et de munitions, selon Werner Rügemer de la plateforme Internet www.nachdenkseiten.de. Selon l'expert financier allemand Ernst Wolff, le patron de Rheinmetall a fait une annonce publique début 2022 : L'année 2021 a été la meilleure de toutes jusqu'à présent et 2022 sera encore meilleure. - Cui bono - à qui cela profite-t-il ?
Les images de Boutcha ont fait le tour du monde. De nombreux corps de civils gisent dans la rue. Certains d'entre eux sont ligotés et ont été tués d'une balle dans la tête. Une fosse commune est également découverte. On parle de plus de 400 morts.
Que-ce qu’il est passé ?
Après avoir été attaquées, les troupes russes ont pris position début mars à Boutcha, une ville de 35 000 habitants située au nord de Kiev.
Le 30 mars, toutes les troupes russes ont quitté Boutcha et le 31 mars, le maire de Boutcha a annoncé la libération de la ville. Le 2 avril, la police ukrainienne est entrée dans la ville
Les premières images de Boutcha montrant des corps commencent à circuler dans les médias le 2 avril, soit le troisième jour après le retrait russe de cette localité. Le 4 avril, le New York Times rapporte des images satellites qui montreraient que de nombreux corps gisent dans les rues de Boutcha depuis plusieurs semaines. Les images satellites auraient été prises les 19 et 21 mars.
Ce qui s'est passé exactement à Boutcha n'est pas encore clair. Les récits ukrainien et russe des événements sont diamétralement opposés. Le gouvernement ukrainien accuse l'armée russe d'avoir brutalement assassiné plus de 400 civils dans la petite ville près de Kiev. Le gouvernement russe parle d'une « provocation du régime de Kiev » et affirme que personne n'a été blessé dans la ville jusqu'au retrait des troupes russes le 30 mars.
Témoignage contre témoignage. Comme « la première victime de la guerre est la vérité », il est difficile de vérifier l'authenticité des images, des vidéos ou des témoignages. Ainsi, le but de cette émission n'est pas de prendre position pour l'une ou l'autre partie, mais de mettre en évidence certaines incohérences et de soulever des questions plus larges. Commençons par les incohérences :
Le 31 mars encore, le maire de Boutcha annonçait joyeusement que la ville avait été libérée.
Il n'a pas fait mention d'un crime de guerre ou d'un massacre. Ce n'est qu'après que le gouvernement ukrainien a dénoncé des crimes de guerre, le 3 avril, que le maire a soudainement parlé de centaines de morts.
>>> Lien vers le même article en français (que les medias occidentaux et français se garderont bien de divulguer nulle part)
Le 2 avril, la police ukrainienne a publié une vidéo montrant comment elle est entrée dans la ville de Boutcha.
La vidéo montre les destructions, mais il n'est pas question de massacre et on ne voit pas non plus de morts gisant dans les rues.
>>> Page de l'article traduite en français ici (Encore une fois, une incohérence flagrante avec les rapports de la presse occidentale)
Si les images satellites des 19 et 21 mars, avec les morts dans les rues, sont censées être authentiques, comment se fait-il que des dizaines de tués soient restés dans les rues de la ville pendant deux semaines sans que cela ne soit signalé ou publié ? Pourquoi les images satellites des 19 et 21 mars n'ont-elles pas été publiées avant le 4 avril ?
Les images satellites proviennent de la société Maxar, qui participe à au moins quatre programmes du Pentagone et est très attachée à l'armée américaine.
L'auteur allemand de livres documentaires Thomas Röper fait remarquer que de nombreux morts sur les photos portent des brassards blancs. Ces brassards sont un signe distinctif des soldats russes. Au fil du temps, de nombreux habitants de Boutcha auraient également porté des brassards blancs faits maison, en signe de solidarité avec les soldats russes.
Röper a posé la question de savoir à qui profite ce crime de guerre à Boutcha. Les Russes auraient-ils vraiment intérêt à laisser des centaines de corps en décomposition dans les rues lors de leur départ ? Cela servirait justement la politique occidentale pour intensifier sa rhétorique guerrière, ses sanctions et son réarmement militaire contre la Russie.
Aux premières heures du 6 juin 2023, le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka en Ukraine a été détruit. Le lac de retenue a une superficie de 2 155 km², soit presque la superficie du Luxembourg.
La rupture du barrage a entraîné des inondations à grande échelle en aval. Le coordinateur d'urgence de l'ONU parle de conséquences potentiellement graves et étendues pour les habitants de la région.
Le barrage était sous contrôle russe. Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de terrorisme écologique. Selon le président ukrainien Zelenski, les troupes russes auraient fait exploser le barrage de l'intérieur. Il a comparé ce prétendu dynamitage à l'utilisation d'une « arme de destruction massive écologique ».
Bien qu'il n'y ait pas d'indices clairs ni d'enquête, l'affaire semble entendue pour les médias et les politiques occidentaux :
- La Radio Télévision Suisse SRF : Beaucoup d'éléments indiquent que la Russie est responsable de la rupture du barrage. C'est ce que pensent la plupart des observateurs...
- Le président du Conseil de l'UE Charles Michel : « ... Nous demanderons des comptes à la Russie et à ses représentants. »
- La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock : « Il n'y a qu'un seul responsable de cette catastrophe écologique : La guerre d'agression criminelle de la Russie contre l'Ukraine. »
- Le chancelier allemand Scholz : l'objectif de la Russie était « d'arrêter l'offensive des forces armées ukrainiennes ».
- La première ministre estonienne Kaja Kallas : La Russie est un Etat terroriste qui utilise désormais l'eau comme arme.
C’était quelques exemples de la condamnation sans preuves du gouvernement russe. - Et ce, bien que l'on ne sache même pas comment le barrage a été détruit. Même la SRF écrit : « Il est actuellement impossible de dire si le barrage a été délibérément détruit à l'explosif ou s'il a tout simplement été mal entretenu sous l'occupation russe. » Ce qui n'est toutefois pas mentionné, c'est que le barrage aurait tout aussi bien pu être attaqué par les forces armées ukrainiennes. Un article du Washington Post de décembre 2022 confirme que les forces armées ukrainiennes ont déjà mené des attaques avec des missiles HIMARS contre le barrage. On sait également que dans des commentaires au Washington Post en décembre dernier un général ukrainien a admis planifier des attaques contre le barrage de Kakhovka.
Afin de pouvoir clarifier la question du coupable, il faut d'abord s'interroger sur le motif : Qui profite de la destruction du barrage de Kakhovka ?
La possibilité d'une destruction du barrage est connue depuis longtemps. Déjà le 30 novembre 2022, l'analyste militaire américain Michael Kofman déclarait : « La destruction du barrage signifierait que la Russie se couperait essentiellement le pied. La partie de la région de Kherson contrôlée par la Russie serait bien plus inondée que la partie occidentale, que les Ukrainiens vont probablement libérer. » Aujourd’hui, cette partie est déjà « libérée ».
A cela s'ajoutent les « effets secondaires » qui seraient graves pour la Russie, selon Kofman. Après un certain temps, le niveau du fleuve baisserait derrière le barrage. Cela menacerait l'approvisionnement en eau de la Crimée. En outre, l'accès à l'eau de refroidissement pour la centrale électrique de Zaporizhzhya pourrait être rendu plus difficile.
Voici ce que l'on peut déjà dire quelques heures après la rupture du barrage : Ce sont en premier lieu des positions russes qui ont été détruites par l'inondation. La rive gauche du Dniepr, contrôlée par la Russie, est plus basse que la rive contrôlée par l'Ukraine. La Russie a installé ses défenses le long du fleuve ; celles-ci deviendront inutiles après le dynamitage, car elles sont déjà jusqu’à cinq mètres sous l'eau.
Le fait que la destruction du barrage coïncide avec les informations sur le début de la contre-offensive ukrainienne plaide plutôt en faveur d'une action ukrainienne. La Russie doit déplacer ses troupes et évacuer les civils. Parce que le gigantesque lac du barrage se transforme désormais en « rivière », l'armée ukrainienne peut plus facilement passer de l'autre côté pour attaquer les troupes russes.
Le lac du barrage était important pour l'approvisionnement en eau des deux côtés. C'est surtout la Crimée, pauvre en eau, qui tirait son eau du barrage via un canal. Si Moscou avait utilisé la destruction du barrage comme « arme », ce serait également contre sa propre population, ce qui n'a guère de sens.