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L'EMPIRE A DU TALENT !
Et ouais, il mérite vos applaudissements, m'sieurs-dames. Car sa guerre contre l’indifférence n’est pas vouée à être gagnée ou perdue. Et ouais, elle est censée être continuelle, une guerre sans fin, toujours au taquet, comme dans le bouquin d’Orwell, 1984 – vous savez, ce roman qui hurle "dystopie" plus fort qu’un influenceur en manque de likes. L’empire, ce bon vieux patron, mène la charge contre… , tadam, roulement de tambour… ses propres sujets ! Pas juste pour garder la boutique en ordre, non, non, mais pour transformer le monde en une méga-dystopie néo-capitaliste mondialiste. Hauts les cœurs, qui n’a pas rêvé de ça, franchement ?
Vous connaissez pas la guerre contre l’indifférence ? Sérieux ? OK, on va faire un petit flashback, genre "Retour vers le Futur", mais version cauchemar géopolitique.
Vous vous souvenez de la guerre contre le terrorisme ? Oh, c’était LE moment où que "la liberté et la démocratie" se sont pris un méchant coup de latte dans les parties par des "terroristes" (les parfaits vilains méchants, quoi). Du coup, pas le choix, fallait bazarder tous nos droits, déclarer des "états d’urgence" plus dramatiques qu’un soap opera mexicain, suspendre les Constitutions comme on met des vieux jeans au placard, bombarder des pays du Moyen-Orient qui nous avaient rien demandé, et transformer nos rues en décor de film d’action avec des soldats partout. Parce que, attention, sinon "les terroristes gagneraient". Énorme facepalm, qui pourrait zapper ce chef-d’œuvre ?
Et la NSA, hein ? Ces petits anges qui ont lancé leur "programme de surveillance terroriste" pour espionner chaque Américain, jusqu’à la mamie qu'appelle sa sœur pour sa recette de clafoutis. Pourquoi ? Bah, sinon "les terroristes gagneraient", pardi ! Logique imparable, non ?
Passons à la guerre contre le populisme. Là, vous aurez peut-être un trou de mémoire, c’est normal, c’était le bordel. Été 2016, l’empire flippe grave : des "populistes d’extrême droite" menacaient la sacro-sainte "liberté et démocratie" en Europe, et Trump grimpait dans les sondages comme un YouTuber qui fait des pranks. Boum, nouvel "état d’urgence", cette fois orchestré par les services secrets, les médias, les profs d’université et même l’industrie du divertissement. Fallait encore jeter nos principes démocratiques à la poubelle, censurer les "discours de haine" sur Twitter (oups, X maintenant), et balancer des fake news bien grasses sur le "Russiagate" ou le "Hitlergate". Parce que, devinez quoi ? Sinon "les populistes gagneraient". Vous avez suivi ?
Et puis, tadam, nouveau roulement de tambour, le clou du spectacle : la guerre de la Nouvelle Normalité, ou le 4ème Reich pour les fans de drames. Printemps 2020, l’empire décrète une "urgence sanitaire mondiale" pour un virus avec un taux de survie de… 99,8 %. Ouais, carrément une apocalypse. Du coup, on confine tout le monde, on force les gens à porter des masques comme des cosplayeurs ratés, on bombarde la planète de propagande plus grossière qu’un film porno, on oblige tout le monde à se faire piquer avec des vaccins expérimentaux, et on censure à tour de bras ceux qui osent poser des questions. Pourquoi ? Parce que sinon, les "négationnistes du Covid", les "anti-vax" et les "théoriciens du complot" gagneraient. Logique, non ? Vous avez tous forcément kiffé ce moment, avouez-le.
Et maintenant, où qu'on en est ? Oh, surprise, on remet le couvert ! On piétine encore les Constitutions, on noie les gens sous des torrents de mensonges et de propagande officielle, tout ça parce que… tous en chœur : "sinon les terroristes antisémites et les Russes gagneront !" Slow clap, bravo pour l’originalité.
Vous commencez à capter le délire ? Bienvenue dans la guerre contre l’indifférence, bébés ! Si vous avez pas encore pigé, je vous fais un dessin : le système mondial (appelez-le capitalisme global ou comme vous voulez, on s’en tape) vire totalitaire à fond les ballons. Fini la comédie de la démocratie, le système a plus besoin de faire semblant. La guerre froide, c’est de l’histoire ancienne, le communisme est kaput, et le capitalisme mondial n’a plus d’ennemis à l’extérieur. Du coup, bye-bye les pseudos-droits et libertés. On les dégage petit à petit, et on nous dresse comme des toutous pour qu’on trouve ça normal.
Comment ? En montant des "urgences" à la chaîne, chacune avec une nouvelle "menace" : la "démocratie", la "liberté", "notre Europe", la planète, ou n’importe quelle connerie qui passe. Chaque fois, y’a des "monstres" différents – terroristes, populistes, anti-vax, Russes, martiens, quoi-que soit – tellement dangereux qu’on doit abandonner nos droits et se moquer des valeurs démocratiques. Sinon, vous l’avez deviné, "les monstres gagneront". Rire nerveux.
Le système joue au ping-pong idéologique : un coup à "gauche", un coup à "droite", un coup à "gauche", et ainsi de suite, parce qu’il a besoin qu’on soit tous dans le game. Mais pas tous en même temps, hein, faut alterner les équipes. Diviser pour mieux régner, vous captez ? Il s’en fout qu’on soit "gauchiste" ou "droitard", tant qu’on s’engueule comme des chiffonniers et qu’on a peur les uns des autres. Une "urgence", une "guerre", une faction ou une nation, une à la fois. C’est du grand art.
C’est ça, la guerre contre l’indifférence. Plus clair que ça, vous êtes morts.
Oh, et dernier truc : si vous êtes encore paumés avec ces histoires d’"intuitions" ou quoi, relisez ce torchon, ça devrait vous éclairer un petit peu. Parce que, franchement, on a besoin d'un peu de lumière pour qu’on puisse se regarder dans la glace le matin sans voir des hypocrites… ou, pire, des gros lâches. Allez, bisous.