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POUVOIR ET SADISME: LES TARÉS QUI JOUISSENT À VOUS FAIRE RAMPER
L'état d'esprit malsain qui alimente le désir de contrôle des politicards
Alors voilà le topo : Pour le clampin lambda, celui qui galère déjà à payer son loyer et à mater sa série sans s’endormir, les combines tordues des gros bonnets qui se prennent pour les rois du pétrole, c’est un sacré foutoir à décrypter.
Pourquoi ces mecs se crèvent-ils le cul à vouloir tout écraser sous leurs pompes de luxe ou empiler encore plus de thunes, alors qu’ils ont déjà assez de blé pour se dorer la pilule jusqu’à la fin des temps, avec piscine à débordement et champagne à gogo ?
On va pas leur filer des médailles en chocolat ni emballer leur rapacité crasse dans un discours à la con sur la « mission divine » ou le « bien commun ». Non, là, on va plonger dans leurs têtes de tarés, on va gratter la merde pour voir ce qui les fait vraiment kiffer : le trip bien glauque de tout faire plier à leurs pieds, le plaisir dégueu de pomper la vie des autres jusqu’à ce qu’ils crachent leur dernier souffle, ou une faiblesse minable qu’ils cachent sous des costards hors de prix et des airs de caïds qui pissent plus loin que tout le monde.
On va pas philosopher de baratin mielleux à la Bisounours, pas de « oh, c'est juste des incompris ». Non, c’est une autopsie bien trash qu'on va faire, bien sarcastique, de leurs pulsions qui puent le vice à plein nez. Imaginez une carte toute crade de leur âme de charognards, avec juste ce qu’il faut d’ironie mordante pour vous tenir éveillés et vous filer la gerbe en même temps. On va pas démonter leurs délires pour jouer les pleureuses ou les héros en cape de vilain, mais pour choper assez de jugeote pour leur glisser entre les doigts comme des savonnettes. Préparez-vous chers petits frelots et petites frelottes, ça va être un voyage bien crade, bien provocateur, qui va vous coller des claques et vous faire voir le monde sous un jour bien pourri.
Où que j'en étais déjà ? Ah ouais : « Je pige le comment, mais le pourquoi, putain, ça reste un mystère total », gribouillait Winston Smith, le pauvre mec complètement paumé du 1984 d'Orwell, dans son carnet pourri, comme si que c’était son dernier bout de cerveau dans ce merdier totalitaire. Il bossait comme un clébard au « ministère de la Vérité », à truquer le passé pour que ça colle aux fantasmes tordus du Parti : il grattait des vieux journaux, bidouillait des photos, lissait des mensonges jusqu’à ce qu’ils brillent comme des vérités sorties toutes droites de la blanchisserie. Jour après jour, il fabriquait une histoire en carton, mais y’a un truc qui le rongeait, une petite voix qui grattait dans sa tête, une rébellion muette qui mijotait sous son crâne. Elle était pas encore bien gaillarde, juste un doute bien chiant qui le faisait tourner en bourrique la nuit, une saloperie d’écharde qu’il pouvait pas virer de son esprit.
Pourquoi tout ce bordel monstrueux ? Les bénéfices, ouais, ça sautait aux yeux : tenir les gens par les burnes, remplir les coffres, faire plier les têtes jusqu’à ce qu’elles touchent par terre. Mais le vrai moteur, le pourquoi profond qui donnait un sens à cette foire aux tarés ? Que dalle, un brouillard épais comme une soupe de lentilles ou une purée de pois.
Le pouvoir, c’est la came ultime, celle que tout le monde s’enfile en douce sans jamais en parler.
On nous bassine avec le sexe et la mort à longueur de journée – des culs bien bronzés et à poil sur les pubs d’abribus, des séries où les cadavres s’entassent sur Netflix, des stats bien glauques sur tout et n’importe quoi – mais le pouvoir, lui, y fait quoi ?
Il squatte partout, il trempe dans tout comme une tache d’huile, et pourtant, on le nomme à peine, comme un tabou qu’on contourne en sifflotant. Poutine contre Zelensky, Harris contre Trump, c’est du vent, des bastons de cour de récré pour faire diversion. Le vrai truc, l’essence bien crade qui pue, c’est le contrôle, la soumission, et parfois la violence pure, sans chichi ni fioritures. Osez dire que c'est « mal », et personne en fera une crise cardiaque, promis.
Si vous oubliez le pouvoir, z'êtes à côté de vos pompes pour capter les humains, point barre. Les embrouilles en famille qui finissent en hurlements, les drames entre potes qui tournent au vinaigre, les conneries au taf qui vous donnent envie de balancer votre PC par la fenêtre : sans ce fil rouge bien tordu, vous avez que dalle, vous êtes juste des aveugles qui tâtonnent dans le noir. Les gens en sont accros, ils kiffent grave tenir la laisse, faire plier les autres jusqu’à ce qu’ils rampent comme des chiens – et c’est ça qui fait tourner tous les petits jeux pourris qu’on se coltine à longueur de journée.
Pourquoi vouloir mettre quelqu’un en cage comme un animal ? Et pourquoi, bordel de merde, on se laisse enfermer comme des moutons qui bêlent ? « Y'a une crise, faut un chef avec des couilles ! » qu’ils nous braillent, la bave aux lèvres et les yeux exorbités. Une baraque qui crame, vous irez pas emmerder le chef des pompiers qui gueule ses ordres pendant que les flammes bouffent le toit comme la flèche de la cathédrale.
Le clampin moyen, soi-disant trop con ou trop mou du bide, aurait besoin d’un patron, qu’il soit sorti d’un vote bidon ou qu’il se soit auto-couronné empereur du quartier. Mais hors urgence, c’est juste une soif complètement cinglée, une addiction qui vous prend aux tripes et vous lâche pas, un truc qui vous fait courir après la domination comme un camé après son fix.
Le pouvoir, il a ravagé le monde, il a laissé des tas de cendres encore fumantes, des ruines qui puent la mort, des charniers tellement grands qu’on pourrait même pas compter combien reposent dedans, et pourtant, on le laisse cavaler peinard, comme si que c’était rien qu'un gentil toutou.
Stowasser, le mec qui prêchait l’anarchie, il nous l'a balancé en pleine gueule sans mascara : l’État, c’est une saloperie de machine qui te broie la vie, une brute épaisse qu’on tolère parce qu’elle a un badge officiel, un costard bien repassé et un sourire de faux-cul. Sans ce monstre, t’aurais pas un psychopathe capable d’empiler des millions de macchabées comme si c’était un jeu de Légo.
Le chaos, qu’ils appellent ça pour faire peur ? On est déjà en plein dedans, les gars : y’a assez de bouffe pour nourrir cinq fois la planète entière, et pourtant des milliers crèvent la dalle tous les jours ; des massacres qui tournent en boucle comme un film d’horreur à deux balles, une planète qu’on crame jusqu’à ce qu’elle soit plus qu’un caillou desséché. Bravo, leur « ordre » à la con, un chef-d’œuvre de merde qui mériterait un Oscar du foutage de gueule.
Et là, Erich Fromm débarque dans l’arène, le psychologue qui vous démonte l’âme humaine avec un scalpel bien trempé et pas de gants. Dans ses bouquins comme Avoir ou être ou La Passion de détruire, il vous colle une loupe sur le pouvoir et ses dérives bien glauques. Pour lui, y’a deux camps : l’autorité rationnelle, celle qui nous pousse à nous sortir les doigts du cul, celle qui repose sur du savoir-faire et qui veut notre bien, comme une daronne sévère mais qui nous file un coup de main ; et l’irrationnelle, celle qui nous domine juste pour le plaisir de nous voir ramper, qui nous transforme en pions et nous pompe jusqu’à ce qu'on ait plus rien à donner.
Fromm, il nous dit cash que le vrai pouvoir, le destructeur, c’est pas un truc de balèze, mais de faiblards. Les mecs qui courent après ce truc, c’est pas des titans pleins de confiance qui marchent la tête haute : c’est des épaves, des coquilles vides qui comblent leur trou béant en écrasant tout sur leur passage. Il parle de sadisme, et pas juste des conneries avec des fouets et des menottes comme le "divin" marquis ou christian Grey, mais un truc plus profond, plus tordu : le besoin de tout contrôler, de faire d’un humain son jouet, son esclave, jusqu’à ce qu’il soit plus qu’une ombre sans âme. « Le sadique, il a besoin de sa victime plus qu’elle a besoin de lui », qu’il nous balance, et ça cogne. Sans quelqu’un à briser, il s’effondre comme un château de cartes, il vaut que dalle.
Et le masochiste, lui, il se perd dans la soumission pour fuir son propre vide, sa solitude qui le bouffe. Fromm, il nous dit que tout ça vient d’un truc primal : on est largués, arrachés à nos racines – famille, tribu, un sens à la con – et on cherche désespérément à se raccrocher à quelque chose, n’importe quoi.
Quand l’amour part en sucette, on bascule dans ces jeux tordus de domination ou de capitulation, comme des junkies qui ont perdu leur came et qui tapent sur n’importe quoi pour tenir. Le pouvoir, pour lui, c’est pas une couronne, c’est une béquille pour les cassés et les cassos qui savent pas aimer sans étrangler tout ce qui bouge.