2 mars 2025

1020. Vide Charnel

 

VIDE CHARNEL

Un jardin désolé baignant dans la lumière
D’une aube printanière,
Je ne sais d’où  me vient cette idée singulière
Me traversant l’esprit tel un vent de Bavière.


Sur un banc écaillé recouvert de bruyère,
De toiles d’araignées, de mousse et puis de lierre,
S’étend blanche guêpière
Ainsi qu’autres atours, dentelles familières...


Est-ce donc le vestiaire
Où tu as déposé les armes, ma saunière,
Ne pouvant soutenir mon âme vile et fière ?


De retour au marais, humides mes paupières,
Je remplis mon aiguière,
Même sel et même eau que tu m’offrais hier...


-----o-----

Merci pour votre inconditionnel soutien qui me va droit au cœur
... ainsi qu'au porte-monnaie
ou
et à très bientôt !