1 mars 2024

871. Viendra l'été, viendra l'été, viendra l'été ohé !


VIENDRA L'ÉTÉ, VIENDRA L'ÉTÉ, VIENDRA L'ÉTÉ OHÉ !

Ce qu'y a de plus étonnant dans le fiasco de la Révolution française, c’est qu’il s’est produit exactement au même moment où que les États-Unis réussissaient à s’organiser en un gouvernement ordonné et efficace après la Révolution américaine. George Washington avait été élu et assermenté en avril 1789, avec le soutien d'une constitution exemplaire élaborée par les meilleurs esprits du pays. La Bastille tomba en juillet de la même année. La France chuta alors à son tour dans une orgie de décapitations et de chaos qui dura des années et qui n'aboutit à rien jusqu'en 1799, lorsqu'un petit caporal d'artillerie nommé Bonaparte y mit fin par la seule force de sa personnalité.

Bien sûr, la France avait aidé l’Amérique à mettre fin à sa révolte contre le roi George – vous vous souvenez sûrement du marquis de Lafayette dans vos cours d’histoire au lycée (ou ben a-t-il été remplacé par Attal ou Jean-Bribri ?). 
Il y avait encore beaucoup de Français sur la scène américaine au cours des années qui suivirent la capitulation britannique à Yorktown à l'automne 1781. Certains d'entre eux durent garder un œil sur la Convention constitutionnelle, de mai à septembre 1787, d'où est né leur projet politique, gérer les affaires nationales, et bon nombre de ces Français étaient actifs dans leur propre révolution qui débuta deux ans plus tard.

En parlant de ça, Thomas Jefferson était à Paris de 1784 jusqu'à l'automne 1789, quelques mois après la chute de la Bastille. Il avait succédé à Benjamin Franklin en tant que ministre chargé de négocier les accords commerciaux (Benjamin s'était rendu à Londres en tant qu'ambassadeur). John Adams était également sur place à Paris en tant qu'ambassadeur lorsque Jefferson s'est pointé. Ces Américains se rencontraient quotidiennement et discutaient sans fin avec les acteurs politiques français. 
Les articles de la Confédération américaine devaient alors être remplacés par la Constitution américaine améliorée en 1787. Le peuple français, y compris les diverses "élites" impliquées dans la vie publique, la royauté, la haute bourgeoise, les avocats et les généraux, aurait pu tirer une leçon de l'expérience américaine sur la façon de sortir avec succès d'une tribulation politique. Hélas, ils n’arrivaient tout simplement pas à se ressaisir.

Revenons un peu en 1793 à Paris, la révolution bat son plein : le bon roi Louis XVI fut guillotiné en janvier. La Convention nationale avait remplacé l'Assemblée nationale comme fournaise de l'action politique. La faction radicale jacobine, dirigée par Robespierre et Saint-Just, s'y était regroupée pour former une majorité qui s'empara du pouvoir. Ils tiraient leur nom d’un club politique fondé par des anti-royalistes, mais leur programme devint de plus en plus extrême à mesure que la révolution s’orientait vers le pandémonium. 
( Ça aurait pu se passer tellement plus mieux si on avait pu avoir droit à une paire telle que Lalanne et Dieudonné, mais tout n'est pas perdu, pensez-y lors des prochaines européennes de printemps !) 

Au cours de leur année au pouvoir, les Jacobins bouleversèrent la vie de la nation dans leur quête zélée de créer une société parfaitement équitable. Ils abolirent l’Église (et la remplacèrent par leur propre « culte de l’être suprême »). Ils changèrent la semaine de sept jours à celle de dix jours, ils changèrent les noms de tous les mois du calendrier. (1792 fut désignée comme « l’année un ».) Ils mirent en place des contrôles des prix et des salaires tout en produisant de l’argent ( assignats papier ), ce qui déclencha (nous-y voila) une inflation monétaire ! Ils confisquèrent les céréales des agriculteurs dans tout le pays. Ils  condamnèrent des milliers - estimation : 20 000 à 40 000 - d’ennemis politiques à la guillotine lors de leur " Règne de la Terreur". 
Bref, les Jacobins firent un sacré gâchis et énervèrent beaucoup de leurs compatriotes. Et ces enculés ont refait subrepticement surface au fil du temps et sont encore en place à l'heure qu'il est.

À l'été 1794 (au cours du mois rebaptisé Thermidor ), tout le monde en avait enfin assez du cauchemar jacobin. Le 27 juillet, Robespierre était une fois de plus à la tribune pour dénoncer ses ennemis et à demander du sang lorsque les membres de l'ex-groupe présents commencèrent à lui jeter de la bouffe et des tripes à la gueule et à l'insulter. Ce fut le moment fatidique magique où que tout bascula : le choc de la reconnaissance de la perte du pouvoir des Jacobins. Juste comme ça! 
La chambre se transforma en foire d'empoigne, beaucoup de bousculades et de cris...
Robespierre et ses acolytes furent pourchassés à travers la cité jusqu'à l' Hôtel de Ville et se barricadèrent à l'intérieur. La foule fit irruption et les arrêta. Quelque part dans la confusion, un policier tira une bastos dans la gueule à Robespierre, lui explosant la mâchoire (finis pour lui les beaux discours !). . . et dès le lendemain, Robespierre, Saint-Just et vingt de leurs associés avaient leurs rendez-vous galant avec la belle Louison, la raccourcisseuse nationale.

Cet événement est aujourd'hui connu sous le nom de réaction épidermique thermidorienne. Le programme insensé de terreur et de dérangement social jacobin fut rapidement aboli. Rien de tel n’a été revu depuis jusqu’à l’arrivée des bolcheviks, des maoïstes et des Khmers rouges au 20e siècle, et maintenant, à notre époque, des Partis du Chaos dirigés par des tarlouzes tels Emmanuel Macron et son mari ainsi que par Joe Bidono » (ou quel que soit le sexe du mari de l'ex-préz Obama qui se cache derrière ce vieux grabataire), avec leurs frontières ouvertes, leur soif d’une autre guerre mondiale, leur volonté de censure, leur lutte sadique contre la loi, leurs agitations raciales et sexuelles, leurs mensonges compulsifs et leur destruction malsaine de toutes les normes et frontières de la vie quotidienne.

L’Occident se dirige vers sa propre réaction thermidorienne. Bien sûr, ça finira par être nommé autrement - Thermidermique ? Épidorienne ? -, car il s’agit d’une époque, d’un lieu et d’un ensemble de circonstances différents, mais pas tant que ça. 
Mais ça semble proche, n'est-ce pas ? Tous ceux que je connais, que je lis ou que j'écoute évoquent ce sentiment que quelque chose va exploser dans l'ouest et dans le far-west, et très bientôt. L’air en est vivant, tout comme l’air est vivant des présages du printemps. Vous êtes pas impatients ?

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Les élites mondialistes comme leurs porte-voix de BFM ou de LCI ne sont pas seulement en colère mais semblent véritablement déconcertées par le fait que les populations ne les écoutent plus et leur obéissent de moins en moins. Devraient-elles s'inquiéter ?

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Lalanne s'explique sur les Européennes  (0h34m)

Comprenons-nous bien, les Européennes sont des élections à UN TOUR, ce qui change totalement la donne. Donc messieurs-mesdames les abstentionnistes, profitez-en pour vous abstenir de vous abstenir ! Tous les Frexiteurs, demandez à Asselineau et aux Patriotes de Philippot de se réunir sur une liste unique avec nos deux compères ! Envoyez chier Le RN et Dupont-Aignant qui sont européistes et/ou Otaniens et évitez comme la peste tous les autres Partis collabos du Mondialisme ! Qu'on se le dise !