3 juin 2023

773. Sus à la Bête immonde


SUS À LA BÊTE IMMONDE

Le libéralisme n'a jamais été une question de liberté, mais a nourri un profond désir de changer l'humanité au-dessus de tous les autres aspects. Ça en a fait un allié volontaire des tyrans promettant de faire le plus sale des boulots d'un tel projet. 

Un silence anxieux s'abat sur la terre alors que nous discernons de plus en plus que ceux que nous avons chargés de cette chose qui change de forme appelée "l'intérêt public" - ou le "bien commun", putain, les cons ça ose tout ! - manquent de plus en plus d'options pour imposer le peuple. Quelque chose de grotesque se révèle : une faillite non seulement de l'argent mais aussi de l'objectif national, du sens et de la légitimité. Vous réalisez ce jour, le cœur brisé, que votre pays a été violé, en plus d'être volé, par des psychopathes.

Préparez-vous pour l'impact car ça va secouer. Nous sommes déjà sortis de la route et il ne reste plus qu'à savoir comment ce véhicule va s'immobiliser dans le fossé. Ensuite, il s'agit de savoir comment chacun de nous émergera de l'épave fumante. L'essentiel, cependant, est clair pour tout le monde : le véhicule dans lequel on se trimballait pépères n'existe plus. Nous sommes dehors, trébuchant dans le noir, sous le choc, essayant désespérément d'évaluer, sans nous piquer dans les ronces, où nous nous trouvons et ce qui a bien pu nous arriver.

Maintenant, le problème avec le fait d'être gouverné par des psychopathes, c'est qu'ils se soucient pas de nous autres. Ils sont en fait incapables d'imaginer la vie des autres, surtout le fait que ces autres se soucient eux les uns des autres et de ce qui leur arrive. Vous avez peut-être entendu parler, par exemple, du sénateur psychopathe américain Lindsay Graham qui s'est rendu en Ukraine la semaine dernière et a déclaré : " Les Russes meurent. Nous n'avons jamais aussi bien dépensé notre fric." Il y a seulement quelques mois, il avait appelé à l'assassinat de Vladimir Poutine. Et il s'était arrêté juste avant de se moquer de la mère à Vladimir.

L'Ukraine, bien sûr, est une cause perdue, et ce fut jamais une bonne cause en premier lieu. Contrairement à l'affirmation fâcheuse de Lindsay Graham ( RINO = Républican In Name Only = Faux républicain de nom seulement mais vrai faux-patriote), le pognon occidental a tué beaucoup plus d'Ukrainiens que de Russes (entre 5 et 10 fois plus selon les sources). Il a négligé ce sucre d'orge au goût merdique parce qu'il se soucie pas des Ukrainiens, pour l'amour desquels nos "élites politiques" en charge auraient entrepris cette embrouille. Nos élites n'ont peut-être pas remarqué non plus que nos pays s'effondrent, ce qu'est pas le cas de la Russie. Ce doit être parce que nos élites se soucient pas non plus de leurs administrés.

Quant à notre argent, il semble que la plupart des nations du reste du monde - les nations qui produisent encore des trucs de valeur, je veux dire - soient tellement découragées par la pathocratie occidentale qu'elles cherchent par tous les moyens possibles à cesser d'utiliser notre l'argent de nos élites (dollars et euros) dans les accords commerciaux internationaux. L'argent américain, le dollar, créé à partir de rien et basé sur le vent forcissant de la dette tout comme notre Euro, est devenu la monnaie de réserve mondiale parce que ce pays s'est retrouvé au sommet de la guerre mondiale précédente et a ensuite dominé militairement la planète pendant une bonne partie du siècle. Naturellement, à mesure que leur leadership devenait plus pathologique et pathocratique, leurs efforts militaires en faisaient de même - jusqu'à récemment, ça ne revenait guère plus qu'à écraser leurs voisins, proches ou éloignés, juste pour montrer qu'ils pouvaient le faire et se servir à l'œil sur leurs étals en échange de fausse monnaie.

Ces autres pays doivent se demander quel est le prochain endroit que l'Amérique et ses petits copains tenteront de détruire ? Deux de ces autres pays, la Russie et la Chine, viennent de se rendre compte qu'ils sont peut-être mieux équipés pour entraîner le fracas de l'Amérique et ses sous-traitants de l'UE. Rien n'indique que notre pathocratie occidentale reconnaisse que le prochain fracas pourrait être la Troisième Guerre mondiale et que nous n'en sortirons peut-être pas victorieux.

D'où notre anxiété alors que nous réfléchissons aux exploits militaires passés en général et que nous devons nécessairement envisager des perspectives moins que glorieuses. Comment nos pathocrates stratèges socialo-néo-conservateurs vont-ils accueillir la débâcle de notre échec en Ukraine ? Déni et spin, à coup sûr. Mais vont-ils se démener pour imaginer une nouvelle mésaventure aussi téméraire qu'absurde ? On a aucune bonne raison de pas nous inquiéter.

La pathocratie conduit toujours vers le totalitarisme parce que les pathocrates ne peuvent pas imaginer une gestion des affaires publiques par un peuple qui se soucie les uns des autres (et de leur pays). Par conséquent, tout le monde doit être soumis à une coercition et à une punition incessantes, en particulier pour leurs pensées (et en particulier pour les pensées d'opposition à la pathocratie). Cependant, il y a certainement plus de gens qui se soucient les uns des autres qu'il n'y a de psychopathes en Europe et en Amérique. Je ne suis pas un grand fan de la quantification mais, pour mémoire, la méta-analyse psychiatrique estime qu'entre 1,2 % à 4,5 % de la population présente des troubles psychopathiques de la personnalité.

Comment que cette infime fraction des citoyens en est venue à prendre en charge nos affaires est sûrement le grand mystère du moment. Je suppose que dans des conditions d'effondrement économique, social et politique, les personnes qui se soucient les unes des autres deviennent tellement préoccupées par leurs devoirs de soins mutuels que les psychopathes, soulagés par de tels tas de soucis chez leurs administrés, peuvent vaquer à d'autres affaires pressantes - tels que le pillage, le meurtre , et l'épandage du chaos.

Parfois dans l'histoire, les pathocrates sont simplement renversés par la majorité des humains dotés d'un équipement émotionnel fonctionnel et équipés d'outils tranchants. C'est pas facile, cependant, car dans la plupart de ces pays, sauf aux USA, la pathocratie s'est autoproclamée seule détentrice de l'usage de la force violemment dirigée, l'unique propriétaire des armes et dispose d'armées et de force de répression suréquipées pour écraser toutes velléités de rebellions. Heureusement, ce qu'est pas tout à fait le cas aux États-Unis avec leur deuxième amendement à la Constitution, le droit pour tout un chacun de posséder et de porter des armes. Le président du sous-sol, "Joe Biden", a craqué il y a quelque temps en clamant que quiconque cherchant à s'opposer à lui ferait mieux de venir apporter ses doléances armés avec des avions de chasse F-15 s'ils souhaitaient avoir une petite chance d'arriver à leur fin. Comme le dit le bon bouquin : " L'orgueil précède la destruction", ou "L'orgueil précède la chute.", je sais plus.

Les temps que nous traversons sont le moment prégnant avant que l'histoire ne donne naissance à des événements nouveaux et étonnants. Tout le monde le sent. Les bêtes immondes sont là-bas, tapies dans leurs couloirs et antichambres feutrés. Accomplissez courageusement vos devoirs de vos bras armés, patriotes d'Amérique, soldats de Russie et hommes libres de partout ailleurs, comme n'ont pas su le faire à ce jour ceux qui nous ont précédés, et écrasons une fois pour toute la bête immonde partout où qu'elle se trouve !