30 août 2020

429. Foin des mensonges et de l'opacité


Yo, bonjour la gang de Béhéfème. C'est moi magueule, Roro, Ronaldo, je suis le pigiste qui bosse chez le rédac' de ce blog, le dirlo de ce torchon chez qui je crêche et qu'est sous la couette en ce moment même ac' sa p'tite femme. Je profite donc de sa pause bucolique pour vous faire c'te bafouille ouverte sur son ordi dans l'espoir de décrocher un job chez vous si vous z'avez de la place comme j'crois l'comprendre. Faut vous dire que c't'enfoiré me paye à coups de lance-pierres. Quand qu'il oublie pas tout simplement de le faire. 
Alors voilà, on a informé mes oreilles averties mais toujours aux aguets qu'y avait pas bézef de journaleux dignes de ce nom à se presser et jouer des coudes au portillon de votre rédaction. Donc je me suis dit why not ? Fallait p'têtre que j'en profite pour sauter sur l'occaze avant qu'on me pique c'te place en or.
À cet effet, et juste pour vous donner un bref aperçu d'mes conpaitansses, voici juste quelques unes de mes tergiversations sur les manières de progresser dans ce monde de vases communiantes brutes communicantes. Je veux parler de ma préoccupation grandissante et de mon désir altruiste et authentique de changer l'état d'esprit du monde des médias de masse aujourd'hui. Un acte citoyen en quelques sortes. Hmm. On a besoin que plus de communicants se penchent sur l'esprit humain. On aimerait bien que les merdias d'infos privées ou publiques - pas besoin de les citer, hein, vous savez tout aussi bien que moi qu'on n'voit rien qu'elles sur les box et sur la TNT à vous faire une concurrence honteuse et déloyale - arrêtent leurs tours de passe-passe du genre "Suivez nos spécialistes, écoutez nos chroniqueurs et forgez-vous l'opinion de nos éditorialistes" comme le claironne si haut et fort et à qui veut l'entendre ce vendu aux plus offrants qu'est cette fouine lécheuse de bottes plus connue sous le nom de Pujadas. 
Se montrer franc envers ses auditeurs ou ses lecteurs, c'est partager la vérité, et on fait ça en se montrant transparent et en partageant des parties de soi-même qui peuvent s'avérer indésirables pour d'autres - je parle pas ici de mes parties intimes grandioses à faire mourir d'apoplexie une Elkrief en rut - mais qui font de nous ce que nous sommes.
J'espère, si vous êtes des gens bien comme je le pense, que ce sont pas des gens bons que vous recherchez pour présenter sur vos plateaux, mais des gens vrais. Parce que même si les jambons sont souvent enrobés de colorants alléchants pouvant les faire paraître appétissants même quand ils sont remplis de merde, les gens vrais sont souvent à poil et fiers de l'être et se foutent pas mal de leurs cicatrices.   
Mais je vous l'accorde, on n'a pas besoin non plus que chacun s'époumone dans l'espace audio-visuel à partager "leurs" vérités", comme cette bande de piverts taca-tacateurs le font sur Twitter. Je peux comprendre ça. Ô Thor, Ô Odin ! ...viendez moi z'en aide et délivrez-moi de ces putains de Nibelungen ! 
Une partie de la politique de la rédac' pour laquelle je pige aujourd'hui a été de trouver des manières et des façons de nous ouvrir les bras et de nous laisser partager ce que nous sommes: des bons, des brutes et des truands. Ou même des pieds nickelés si ça vous fait kiffer . Je fais ça afin d'expéPimenter la liberté dont j'ai besoin afin d'être capable de pépier sans inhibition selon les préceptes de la Charte de Munich (le serment d'Hippocrate des journalistes) normalement chère et sacrée pour tous les scribouilleux scrupuleux et sérieux qui s'respectent à qui mieux mieux un tant soi peu. 
Sauf évidemment bien sûr chez ces journalistes vendus qui vous livrent une concurrence honteuse et déloyale sur les autres chaînes infos de merde dont je vous ai parlé tout à l'heure et dont je vous reparlerai sûrement plus tard, pas d'souci, comptez-sur moi ! 
Si jamais vous avez entendu des gens parler au sujet de trucs leur ayant paru sonner juste, vrai, honnête et pas dissonant cognitivement, c'est sans nul doute parce que l'auteur n'aura mis aucune réserve en scribouillant ce qu'il avait gribouillé. Certains attribuent cette vérité comme venant d'un auteur ayant parlé "de ce qu'il connaissait" et c'est pas nécessairement le cas. Ils écrivent complètement désinhibés, donc la véritable intention de ce qu'ils écrivent brille au travers des nuages se cumulant là-haut dans les nimbes au-dessus de leurs têtes. Comment, sinon, serait-il possible pour un auteur de science-fiction tel que mon rédacteur d'écrire des choses qui n'ont encore jamais existé en ce bas-monde ni été prouvées dans l'autre ou encore dans un autre, et de bombarder tout ça aux quatre-vents de la blogosphère à la vue des billes stupéfaites de ses fans comme de ses admiratrices éplorées sans que ça lui rapporte le moindre kopek ?
Tout le monde peut pas s'exprimer librement, que ces 'tout le monde' soient bons ou nuls à chier. Parce que tout le monde n'est pas capable de se confronter comme moi à la critique sans risquer l'effondrement cérébral total souhaité par vos concurrents. Je suis plus trop sûr qu'un des trucs que les pros de la communication journalistique ont appris et étudié en détail dans les amphis de leurs grandes écoles soit la manière de délivrer un message franc et honnête. On étudie ça aussi en gestion de passerelle dans la marine marchande où que mon rédacteur actuel a passé bien des années à se tripoter le savoyard et passé plus de nuits blanches encore à me raconter tout ça dans le détail . Pas que ça lui ait servi à grand chose, soit dit en passant, à part à se faire mousser dans ce blog merdique pendant ses traversées nocturnes et solitaires. 
La vérité est toujours bonne à entendre. Si vous avez un compas moral, utilisez le et vous serez ingouvernable tout comme votre serviteur ! Ou alors, dîtes leur de chercher autre chose à faire, genre aller planter des carottes bio ou résoudre des Sudokus, mais soulignez leur bien de pas en faire des salades ou des insomnies.
Tandis que le reste du monde se tient là dehors, se construisant des personnalités ubuesques et parfois même burlesques, - à l'image de Marcel Ichou et son lapsus d'hier après-midi sur votre plateau, - "On nous ment, on nous infantilise, c'est vrai !", a-t'il reconnu avant de s'en mordre le bout de ses petits doigts crochus mais grassouillets en plein milieu de son intervention pour défendre le port du masque obligatoire partout et en tous lieux jusqu'à la solution vaccination finale, raison de son invitation sur ce plateau. Rhôô putain, ça a dû lui échapper, nom d'un ptit bonhomme, au prix où que vous devez le payer, quelle outrecuidance, quelle saisissante incompétence !  Ou bien est-ce Dieu qui lui aurait fait fourcher la langue parce que ce mec n'a plus rien de kasher ? Chassez la vérité, elle revient au galop même quand elle est pas invitée ! - nous déballant tout ce qu'y a de putride dans une parole unique ressassée en boucle ; un chantre de la communication tel que votre serviteur saurait rendre un visage plus humain aux faits de société dont il cause, communiquant à un niveau capable de transmettre des vérités auxquelles les auditeurs pourraient s'identifier et même trouver attractives. Et pourquoi pas, même hilarantes.
Parce que la vérité est toujours attractive, le mensonge toujours insipide. Des gimmicks commerciaux ou politiques nauséabonds - passez-moi un masque - comme ils en balancent chez Euronews, LCI ou France Info s'avéreront toujours n'être que de sales escroqueries,  laxatives peut-être, non-attractives assurément, ne visant quà vous détrôner. L'inverse de ce qui se passe sur vos plateaux, fort heureusement. Scusez-moi, je tousse. En fait, elles nous font chier un max, comme toute cette 'com' de vos concurrents pompant le nœud de ces élites pourries et de BigPharma sur la gestion de leur 'agenda' Covid en ce moment même. Soyez bénis de ne jamais en avoir fait de même, aaatchoum ! 
Nous sommes tous humains. Nous dealons dans le positif et le négatif tout au long de nos vies. Je tente ici de communiquer en toute franchise parce que j'ai relégué mes peurs aux oubliettes afin de continuer à vous abreuver des conneries auxquelles je crois dur comme fer, et je me demandais:  En ce moment même, môssieur Drahi et m'dame Fogiel, venez-vous de parcourir un tissu de conneries indélébiles ou vous ai-je bien délivrés ma vérité en toute franchise ?



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