4 févr. 2020

383 : Tribune libre: Weinstein : Balance ta Truie !

Chers lectrices et chers lecteurs, comme vous ne l'ignorez pas depuis les années que vous nous suivez, nous avons pour habitude, ici, à la rédaction, de permettre de temps à autres à certains d'entre vous, tirés au sort, de venir s'exprimer ici même ici sous nos yeux ébahis. Et c'est dans cet esprit et avec cette connaissance que je vous demanderai donc de vous abstenir de tirer sur le pianoteur à temps partiel sans qui ce blog ne survivrait pas. Merci de votre compréhension. 
Et surtout, n'oubliez-pas ce que viennent de nous confirmer notre vaillant Président comme sa vacillante Garde des Sceaux, que dans notre pays, le blasphème n'existe pas. 
Ce coup ci, c'est la lettre de Mr Harvey Weinstein, alarmé par les récentes remontées des affaires Polanski et Abitbol, qui a gagné le droit de nous faire part de ses réflexions.

Les règles culturelles concernant les rencontres sexuelles mâles/femelles ont changé tellement rapidement durant ma chienne de vie que je me sens souvent tel un robot extra-terrestre qui ne peut garder la cadence avec les coutumes humaines... blip gaag  blop pas glop... ! 
Peut-être que je suis juste un tout petit peu trop de la vieille école et dépassé par les évènements, mais du temps de mon âge d'or, les femelles ne souhaitaient qu'une chose: qu'on les poursuive et qu'on les séduise. 
Et les mecs étaient remplis de confiance, sachant qu'ils ne risquaient pas d'être crucifiés sur une potence ou mis au pilori sur l'échafaud juste parce qu'ils avaient volontairement ignoré les "non !" coquins de la demoiselle et forniqué quand même avec elle. 
Ça s'appelait la "Romance". Cherchez bien et relisez vos classiques. 

Certaines des récentes allégations mises sur la table par les médias de tous poils mettent en exergue un dangereux précédent. Si une femme, qui était, aux yeux de tous, d'accord pour rencontrer son patron ou un homme aimant les femmes, dans une chambre d'hôtel, un vestiaire ou un bureau, et qui, préalablement avait consenti à un rendez-vous, un verre ou une entrevue, peut aujourd'hui soudainement retourner sa veste et changer d'avis juste parce que le mec s'était finalement avéré être hyper craignos et agressif et complètement l'inverse de ce qu'il lui avait semblé être en premier lieu - comment le statu quo de la culture des rencontres peut-il continuer à aller de l'avant ? 
Je vais sérieusement me mettre à la jouer sécuritaire et ne même plus faire la bise ou serrer la pince à aucune gonzesse. Le risque d'être humilié si elle venait à s'apercevoir de l'érection de mon pénis écrasé contre sa hanche serait bien trop grand.

Alors que faire ? Une application smartphone pour demander son consentement préalable serait peut-être une bonne idée ? Si c'est le seul moyen de s'assurer qu'une femme sera légalement obligée de se mettre à l'horizontale et ne pourra plus changer d'avis quoi qu'il arrive, je pense que je pourrais télécharger une telle appli. 
Mais croyez-moi, ceci ne serait pas la direction vers laquelle les interactions homme-femme devraient s'orienter. Ces truies voudraient tous nous voir payer pour une assurance sexuelle, comme si on ne raquait pas déjà assez avec les assurances auto ! Et elles se demandent pourquoi la Chevalerie est une race éteinte ?  
Ce climat d'accusations rend les hommes effrayés d'être des hommes. C'est un fait que la plupart des femmes préfèrent les hommes qui prennent tout en charge. Mais si les hommes sont terrorisés à l'idée de donner suite favorable à leurs érections et d'atteindre la jouissance par tous moyens utiles et nécessaires, parce qu'elles pourraient lui signifier qu'un serrage de pinces ne signifie pas forcément un bourrage de moule, alors tous les paris sont annulés. 
Nous, en temps que société, récolterons les conséquences stériles des graines semées par ce mouvement, ainsi que les graines non semées en conséquence, perdues à jamais à se dessécher sur le bas de nos chemises et sur la face interne de nos slips, sans compter que le nettoyage de ces même tâches séminales coûte une sacrée blinde, et que, à défaut de ces nettoyages coûteux pour la prod, ces tâches pourraient être repérées par nos épouses légitimes.

On ne peut changer la nature de l'homme. Et, que ce soit politiquement correct ou pas de le dire : L' homme est une créature visuelle.  
Et lorsqu'un homme aperçoit une petite brune bandante en mini-jupe, avec une poitrine ample et des nibards amples mais naturels, un bon ratio entre taille et hanches - qu'il est parfaitement en droit de s'imaginer chaude bouillante et grande ouverte et qui se fout totalement de sa superficialité - , se dire qu'il ne pourra jamais avoir de rapport sexuel avec elle à cause de cette nouvelle vague de truies féministes - voilà la recette idéale pour des couilles noircies et cramoisies parfaitement réussies. 
Et des couilles noircies et cramoisies ne sont-elles pas à la base le résultat direct et évident d'une violence gratuite exacerbée de la part de ces truies vaginistes à la mord-moi le nœud ?


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