21 déc. 2007

294.La raison de nos déraisons...

Voici de nouveau l’hiver, ouane more time… nos affaires courantes se mettent en veilleuse tandis que nous nous emmêlons les pinceaux de papier cadeau et de guirlandes et que nous nous préparons à passer un peu de bon temps en famille ou entre amis. 
Virtuellement, chacun de nous va célébrer cette époque de l’année, soit en communiant avec ceux cités plus haut, soit en participant à des orgies religieuses telles que Noël, Hannukah, Saturnalia ou Karachun pour n’en citer que quelques unes. Pourquoi donc est-ce donc que tant d’entre nous – et de ces traditions ancestrales – célébrons tous en cette période de fin décembre? 
Si on y regarde de plus prés, je veux dire, si vous me creusez un peu les neurones, vous découvrirez que la vraie raison de cette saison de fêtes se trouve dans le solstice d’hiver.

Avant même Jésus, Mohamed, Zoroastre, Bouddha, Mythra, avant le paganisme et avant même que les religions elles-mêmes ne soient inventées de toutes pièces, avant même que nous autres humains eussions atteint la forme que nous revêtons aujourd’hui, nous étions complètement connectés avec la nature et nous marquions le passage du temps à l’aide du Soleil, de la Lune et des saisons. 
Nous observions que le temps voyageait en cycles se répétant tous les 365 jours, enfin plus ou moins. 
Au travers de ce cycle, le Soleil passait de moins en moins de temps dans le ciel visible de l’hémisphère Nord – dont sont issues la plupart des parodies citées tout à l’heure – jusqu’à ce que, à un certain moment de temps particulier, ce dernier s’arrêta de passer moins en moins de temps à nous mater et à nous réchauffer pour ensuite se mettre à rester visible un petit peu plus avec chaque jour qui passe.

Ce moment très spécial – que nous appelons aujourd’hui le Solstice d’hiver - est certainement un moment joyeux qu’on anticipait alors, parce que de plus en plus de lumière et d’énergie s’abattaient sur les épaules de nos ancêtres de l’hémisphère nord chaque jour, le climat se réchauffait, et les cultures vivrières et nourricières reprenaient racines. 
C’était la promesse annuelle que le printemps – et puis l’été – allaient revenir. En voilà un événement qu'était digne d'être célébré !

Et tandis que nous autres humains nous multipliions et créions diverses cultures et religions, il devint tout à fait pratique pour les grosses pontes des proto-religions de l’époque d’assimiler et de fusionner la conscience et la célébration existante du solstice d’hiver et de placer leurs propres mythologie séminales autour de ce jour.
Voici pourquoi le solstice d'hiver se trouve être la raison de cette saison de fêtes.
Alors, à l’occasion de ce solstice que nous fêtons aujourd’hui, qui se trouve être le jour le plus court comme la nuit la plus longue de cette année encore plus catastrophique que la précédente, et qui se trouve aussi correspondre au 1er jour de l’hiver dans notre hémisphère, joignez-vous à moi pour tenter d’imaginer comment nos ancêtres observaient le temps. 
Imaginez la fascination et le respect qu’ils avaient pour la Terre et le Soleil, et imaginez la conscience qu’ils avaient de l’interconnexion et de l’interdépendance du monde vivant et du cosmos.
Notre grande famille humaine a traversé de longues épreuves et de rudes époques, mais le solstice d’hiver sera toujours lié à nos existences. C’est là une célébration qui nous lie au cycle même de la vie.
Joyeux Solstice à tous.