11 nov. 2007

274.La marque de la Bête

Y en a toujours qui se démerdent pour trouver des formules pour faire tenir en équilibre les équations qui n’tiennent pas debout afin de nous entraîner avec eux dans les obscurantismes les plus primaires.
Celle là, c’est Ozren, mon chief-mate croate (du mot cravata qui vient lui-même du mot Hrvat qui se prononce heur’vatt mais faut dire très vite la 1ère syllabe, très très vite sans quoi c’est plus du croate -, et qui signifie croate en croate, parce que Napoléon a pour la première fois de sa vie vue une cravate autour d’un cou croate en costume traditionel), qui me l’a montrée sur son laptop. Tenez-vous bien : Vous savez tous ce que signifie le mot COMPUTER puisque vous êtes penchés sur un de ces trucs sataniques en ce moment même - un ordi pour ceux qui ont la tête ailleurs. Ben y en a qui ont réussi à l’associer au ‘signe’ de la Bête.

Si si. Regardez :

Vous connaissez tous aussi bien que moi cette sorcellerie nommée numérologie. À chaque lettre de l’alphabet est assigné un nombre correspondant à son classement alphabétique. Bon, ce que je vais vous raconter n’est peut-être pas un scoop pour la majorité d’entre vous mais moi je viens de l’apprendre…
Mais d’abord, et pour les plus innocents d’entre vous, rappelons que 1=A, 2=B, 3=C et ainsi de suite – pour l’alphabet français - jusqu’á 26 qui correspond à la griffe de Zorro que vous connaissez toutes, les filles. Et tous aussi, les mecs, vous y avez tous joué quand vous êtiez minots.

Hem, enfin ça dépend de votre âge mental. D’autres parmi vous, fofolles, préféraient les poupées mais préfèrent aujourd’hui les poupons. D’autres encore jouaient à Zorro dans leur jeunesse mais préfèrent aujourd’hui les nénettes. Ce qui est mon cas, je dis ça pour vous les filles. Hem.

Mais où qu’j en étais déjà? Ah ouais, super, donc alors voici ce que m’a montré Ozren sur son laptop : prenez le mot COMPUTER, multipliez par 6 la valeur de chacune de ses lettres comme c’est marqué là-haut puis faites la somme – ou pour vous économiser les neurones (y a des fois où qu’ils sont plus compliqués que leurs nœuds, ces Hrvata), faites la somme des 8 lettres et multipliez-la par 6. Je sais que vous me faites confiance alors je vais vous faire gagner du temps : 666.
C’est pas banal, encore fallait-il penser à multiplier la somme par 6. Vous l’auriez fait par 7 et vous seriez tombés sur un des derniers modèles de chez Boeing, qui, si vous le multipliez par 6/7ème, ce qui représente, tenez-vous bien, 6 fois l’inverse de 7, vous ramènerait de nouveau au chiffre de la Bête. Rrrogntudjuuu !

Alors, après de multiples recherches approfondies, j’ai souhaité apporter ma propre pierre à l’édifice grâce à un mélange subtil de formules aussi tordues qu’un cep de vigne de mon propre cru. Comme je sais que vous êtes tous aussi intelligents que Jetla Jelta, donc loin d’être des neuneus, toutes sont vérifiables avec une calculette, une table d’équivalence des différents systèmes : métrique, américain, nautique, impérial, uranien, chinois, juif ou arabe, etc…, et une table des distances marines entre les ports du monde comme on en trouve sur tous les navires marchands dignes de ce nom, sous forme papier tel le Brown’s Nautical Almanach ou sous forme de progiciel professionnel, hey ho, ça va de soi, ça fait tout de même au moins un bail qu’on est plus au moyen-âge…
Vous êtes prêts ? Okay. C’est parti.


Bueno, moi-même - vous me connaissez en tant que navigateur devant l’Eternel -, je me tâte toujours trois fois pour entreprendre des traversées de 1 736.21 miles nautiques. Pas seulement parce c’est la distance exacte séparant Djibouti de Djeddah qu’emprunta à maintes reprises un certain de Monfreid malfaisant lors de ses trafiquantes pérégrinations mais surtout parce que cette distance convertie en kilomètres en représente tout de même 3215kms et 469 mètres plus 312 millimètres.
Je sémaphore en passant qu’un mile nautique vaut exactement 1852 mètres soit une minute d’angle de longitude si vous vous trouvez sur l’équateur et pas deux mètres plus haut et encore moins plus bas.
Ça vous dit peut-être pas grand-chose mais si vous divisez cette distance kilométrique par la longueur métrique d’un mile impérial, soit 1609.09344 mètres, vous obtiendrez exactement le chiffre 1998 qui est l’année de naissance de l’Antéchrist si j’ai bonne mémoire, qui devrait donc en ce moment avoir 9 ans donc trois fois trois (333).
Mais le plus époustouflant, c’est que la différence entre ce chiffre et l’an 2000 est de 2 années toutes rondes. Prenez ce chiffre 2 et multipliez le par 3, ou prenez ce 333 et multipliez le par 2 et vous viendrez d’obtenir, au choix, le premier chiffre de la marque de la bête qui je le rappelle pour les dormeurs, serait 666 donc 3 chiffres 6 à la queue leuleu ou ce même chiffre de cette même putain de bête qu’est 666 encore et toujours. Divisez maintenant le chiffre 1998 calculé plus haut par ce même 3, qu’est-ce que vous obtenez ?
Et ouais, je vous le fais pas dire et je vous le donne en mille, 666 lieues sous les mers, la distance exacte à parcourir en felouque pour aller de Djeddah à Djibouti et qui fut aussi la route maritime empruntée par les hordes arabes pour aller islamiser la Corne d’Afrique. Tout cela ne fut-il pas diaboliquement calculé par El Sheitan ?
La Lieue marine, qui je vous le rappelle est décrite dans les manuels d’officiers de Marine Marchande de la vieille époque et mesurées du temps de Jules Vernes à l’aide de lochs, de corde à nœuds et vérifiées par points astronomiques à l’aide de sextants et de chronomètres de précision indexés sur l’heure du méridien de Greenwich, équivalait à 4.828 032 kms soit 3 miles impériaux.
Ah ! ¿  Qué raro, qué sumamente extraño, no ? J’suis sûr d’être certain qu’ El Capitán vient de vous en boucher un coin là ! ¿ Me acuerden ?

Mais encore plus sidérant que ce que j’viens de vous dire, écoutez donc :
Saviez-vous que le début de la guerre d’indépendance américaine débuta à Boston, Massachussetts, lorsque des bostoniens en colère refusèrent de débarquer des balles de thé en provenance de Batavia – plus connue aujourd’hui sous le nom du crû de Djakarta -, thé que les bostoniens importaient alors dans leurs colonies d’Amérique afin de rafraichir leurs propres palais comme ceux de leurs dames de compagnie ; sous prétexte que sa très gracieuse majesté se gênait pas pour taxer au taux maximum permissible (T.M.P.) ces importations, ce qui évidemment faisait grimper le prix de la tasse de thé mouillée d’un nuage de lait ?
Ces mêmes bostoniens, un jour de raz le bol, décidèrent donc de balourder ces balles de thé dans les eaux du port plutôt que de travailler un jour de plus pour l’anglais maudit qui fit alors parler la poudre. Bang. Bang. Bang bang.


Savez-vous quelle est la distance exacte entre la bouée de Tanjung signalant l’entrée sous douane du port de Djakarta – anciennement connue sous le nom de Batavia - et la bouée d’atterrissage de Cape Cod au nord de Nantucket marquant l’entrée en zone de pilotage du port de Boston via le canal de Panama ? Elle est exactement de 10417.3 miles nautiques. Ouais.
Et alors me direz-vous ? Et alors ? Et bien calculez vous-même en vous servant des petits cailloux que je vous ai semés tout à l’heure entre Djeddah et Djibouti : Ce nombre de miles nautiques représente exactement 3996 lieues sous les airs soit 6 enfoirées de fois 666 lieues sous les mers !.
Et le canal de Panama n’existait même pas à l’époque de la révolte de Boston ! Si c’est pas une belzébuthienne coïncidence, je veux bien me faire éjecter sur une île déserte - mais bien achalandée - en compagnie d’Amarielaure et de Cristalle B jusqu'à la pétrification en sel de ces deux déesses.


Mais moi, j’ai ma petite idée sur ce qui a dû se passer. Le vilain Griffu pas beau, voulant sans doute faire la nique à cette bigote de reine Victoria, a alors dû planté l’idée dans la tronche à Lesseps de creuser ce canal et mettre ainsi à sa distance vibratoire favorite les champs de thé indonésiens des filles de joie de la plus vieille cité de Nouvelle Angleterre - où il devait prendre forme humaine en 1998 comme chacun le sait si vous n’avez pas raté les 3 premiers épisodes de la trilogie d’‘Omen’ qu’aucuns de vous autres ne devriez ignorer si l’ensemble de vous tous connaissait ses classiques.

Encore sceptiques ? Ah, bloggonautes de peu de Foi, venez donc pour voir faire un tour dans le monde sidéral qu’est mon point faible de prédilection !
Saviez- vous quel était le débit maximal du moins influent du plus petit des affluents aujourd’hui asséchés se jetant dans le réseau de vallées fluviales aux courants tumultueux – de nos jours également asséchées – au cœur de la période Hespérienne, il y a de cela 1 milliards d’années, et calculé par des experts planéto-géologues américains suite à la découverte de ce réseau par le géologue planétaire français Nicolas Mangold après étude des photos provenant du système d’imagerie spectrale Thémis, système lui-même embarqué dans la sonde spatiale Oddysee en orbite autour de la planète Mars depuis 2001 ?
Ce débit maximal était - tenez-vous bien -, compte tenu de la surface de la tranche du canyon, de sa dénivellation et de la gravité spécifique en vigueur sur la planète rouge, de 10 555 gallons US par minute très exactement, parole de planétologues.
¡ Maldito sea ! Voila qui représente un débit de
666 litres/seconde. Sainte Auberge et que Dieu me vampe, qui parmi nous aurait eu le cran d’aller taquiner une martienne dans ce río là sans gilet pare-balles d’eau bénite?

Et si vous voulez vous faire dorer la pilule - je m’adresse à vous, les blondes -, ne vous postez surtout pas, même et j’insiste, même avec la plus chère des plus efficaces des crèmes écran solaire, à
555 mètres de distance dans la trajectoire d’un laser vous arrosant de 176 081 460 photons/minute au pouce carré ! Un des trucs que je préfère chez vous risquerait de pas survivre aux 666 Watts/seconde au cm2 qui vous calcineraient sataniquement comme irrémédiablement le divin téton que vous y auriez mis à bronzer.
Démoniaque, non ?
Hem. Mais bref. Le chiffre de la Bête, donc.

Et bang ! Voila que je lis dans un vieux canard amerloque qui trainait sur mon rafiot que dans le Wisconsin, Mr.Hasenmueller – où ce brave meunier a t’il été pêché un lièvre pareil ? -, Ken de son prénom, s’est vu aléatoirement assigner par le service des cartes grises de cet état, la plaque 666-KEN pour le véhicule qu’il utilise tous les dimanches pour aller beugler ses alléluias en levant les bras au ciel avec les gens de bonne blancheur de son voisinage.
Alors ce père très chrétien de trois gosses, devant le refus de cette administration de changer ses plaques, a immédiatement réagi et engagé un avocat pour obtenir par décision de justice leur remplacement, par crainte surement que certaines de ses très pieuses voisines se fassent de fausses idées à son sujet, prétextant que sur cette plaque, son prénom soit associé à la marque reconnue comme étant celle du Démon'.
Vous rendez compte ? Le mec, il va payer un avocat et tout… Non mais non mais dis donc , quel trouduc !* Et quelles idées tu crois qu’elles vont se faire sur ta pomme, Ken? Que TU pourrais de fait être le véritable Antéchrist et que tu vas donc rediriger l’humanité avec toute la méchanceté dont t’es capable depuis ton gros quatre-quatre à Poduk, Wisconsin ?


Ouais…, ben tu fais surtout passer la Chrétienté – qui en avait pas vraiment besoin, la rédaction de ce blog y veille déjà, m’a-t-on fait remarquer - pour une bande d’allumés si tu veux mon avis. Retourne dans ta crèche téter Marie rejoindre ta Barbie, Ken!

*sur la rengaine de cette chanson que j’adore, la voix, la musique, la chanteuse, -yum-, son visage, -yum yum- et un peu les paroles, j’ai pas eu bien le temps de bien tout lire avec mes oreilles qui sonnibourdonnent à cause des trompettes de l’apocalypse
**International Ships & Ports Security System