16 sept. 2007

268.¿ Qué hora es, mi corazon ?

Ce post ne vous est pas gracieusement offert grâce au soutien financier des montres "ROLEX"

J'aime pas beaucoup cet emmerdeur faut que vous le sachiez. Je rentre juste de Londres, voyez vous, et je repars pour le Congo Lundi matin . Il s'en passera avant mon retour alors je vais faire fissa, excusez moi. On mesure le temps avec des horloges paraît-il - par gravité avec des sabliers, mécaniquement en jouant avec la détente de différents ressorts, électroniquement en utilisant la décharge de capacitors de Faraday en conjonction avec les capacités vibratoires de certains cristaux, et maintenant atomiquement en mesurant la putréfaction d’atomes de Césium qu'on a jamais vus ni d'Ève ni d'Adam… -

Bien, on peut, paraît-il aussi, se baser sur des horloges de plus en plus perfectionnées. Cool.

Mais, qu’est ce que c’est que le temps ? Qu’est ce que c’est donc qu’on mesure en fait ?

Le temps, est-ce que ça existe quelque part ? Quelqu’un sait-il d’où qu'il vient ? Où qu'il va ?
Voyage-t’il dans une direction unique, vers le futur ? Peut-il tourner casaque et partir dans l’autre sens ?
Fut-il créé à un instant précis ou a-t-il toujours traîné dans le coin à se branler comme vous et moi ?

Déjà du temps de Newton, ils se prenaient la tête entre philosophes et physiciens. Descartes et Leibniz pensaient que le temps n’était pas « unique », qu’il n’était en quelques sortes qu’une relation entre les choses.


Newton fut le grand Unificateur Temporel. Pour que les lois de Newton se vérifient, il fallait un monde doté d’un temps unique et mesurable. Quantifiable si vous préférez. Sans ça, les lois pour mesurer la rapidité , la vitesse, l’accélération ou le mouvement n’avaient pas plus de sens qu’une girouette dans un maëlstrom.

Incapables de démontrer la nature aléatoire du temps, les philosophes durent s’écraser devant l’avalanche logique à Newton.

Einstein vint le détrôner – même si ce même Einstein lui rendit hommage pour sa « vaillance et sa capacité de jugement » et pour avoir poussé de l’avant en dépit de ses doutes psycho-philosophiques.

Mais Einstein nous apporte un Temps bien différent. Il n’est pas unique, dit-il, il peut débuter quelque part, et peut même s’arrêter.
(Par exemple, à la vitesse de la lumière, le temps est nul. Autre exemple, durant l’effondrement d’une étoile massive, celle-ci atteint une telle densité et un tel champ gravitationnel que, parait-il, rien ne peut plus s’en échapper, pas même la lumière. Donc le temps s’y est donc arrêté.)
Avec Einstein, le temps devint relatif à la vitesse et à l’espace. De plus, démontra-t’il, le Temps pouvait s’incurver et se mordre la bite queue ! Rendant possible des films comme Les Visiteurs ou Retour vers le futur et nombre d’hypothèses sur les couloirs du Temps.

La notion du temps avait changé mais les questions demeurent. Nous percevons de plus en plus de caractéristiques du « Temps », mais nous ignorons l’essentiel. QU’EST-CE QUE C’EST ?

Les choses se compliquent encore. La Théorie de la Relativité explique 50% de l’univers. L’autre moitié est expliquée par la Théorie Quantique. Les deux diffèrent sous certains aspects.
De nombreux chercheurs travaillent depuis de nombreuses années à essayer de les unifier – entre autres, Stephen Hawking, ce qui s’avère assez compliqué.

L’assomption veut que la théorie Quantique nous apporte une nouvelle notion du Temps. En fait, la théorie entière repose sur plusieurs temps parallèles et sur le fait que ces derniers peuvent cheminer sur des voies différentes. La probabilité potentielle que quelque chose existe dans un temps et un espace déterminé est exactement égale à la probabilité qu’elle existe sous une autre forme dans ce même espace mais pas dans le même temps. Le Temps est multiple. 

Donc, moi j'aimerais bien que Rolex et compagnie arrêtent de nous prendre pour des tocards avec leurs tocantes à 25 plaques qui savent même plus te donner l'heure dès que tu changes de voie, mettant par là-même en danger la vie de tous les pilotes de Formule 1.

Une chose - du moins - reste claire. Lorsque nous nous arrêtons pour observer les étoiles dans le ciel nocturne, si on est pas trop bourrés, nous voyons le passé. Cet océan de petits points scintillants, cette majesté nocturne, n’est plus là aujourd’hui. Elle était là voici des millions d’années… si éloignées dans l’espace (et le temps) que sa lumière ne nous arrive que maintenant.


Comment est le ciel ce soir au dessus de chez vous ? Vos yeux exorbités devront attendre le regard de vos descendants pour le savoir…