5 sept. 2006

204. Niko verse dans le rock merdique, Sardou enrage...


La participation de Johnny Hallyday à l’Université d’été de l’UMP vient confirmer la rumeur qui enflait depuis quelques semaines dans le microcosme culturel : en cas de victoire de Niko à la présidentielle, Johnny Hallyday deviendrait ministre de la culture de son premier gouvernement. Assailli de questions sur cet engagement politique inattendu lors de sa dernière apparition publique, le rocker grabatisant a notamment déclaré que "c’est la première fois qu’une université voulait bien de moi, ah que j’allais quand même pas refuser".
Il a en outre tenu à rappeler avec une touchante modestie que, tout récemment, il avait même échoué au certificat de belgitude.
Alors que se passe t’il dans la tête de notre vieillissant rocker national importé de Belgique ? Ses ventes ont elles furieusement baissé du fait de la pénétration grandissante sur le marché de tubes Rap et RnB issus des ghettos ? Un petit coup de kärcher dans les bacs à CD serait il souhaitable ?

Et Sarko, qu’est ce qu’il veut exactement ? Il change d’élément ou quoi ? Fini le kärcher, maintenant il veut « Allumer le feu » ? Et avec quoi ? Une bande de vieux papys de soixante balais qui vont ressortir les vieux perfectos, les vieilles Malaguti ou autres Gitane Testi du fin fond du garage et lui servir de service d’ordre ?

À l’annonce de la venue de Johnny, Michel Sardou a aussitôt rendu les tongs distribuées cet été par la caravane de l’UMP à ceux qui ont l’habitude de voter avec leurs pieds, jugeant "parfaitement inqualifiable cette OPA sur le populisme menée par un artiste en réalité beaucoup moins à droite que moi".
Eddy Mitchell s’est pour sa part contenté d’une sibylline déclaration sur "les ravages de la came et de la liche dans le milieu du show binz".