1 déc. 2025

1138. UKRAINE: Payer la guerre c’est facile ; assumer la défaite et la paix, c’est une autre paire de couilles !

 

(On Web version, use BlogTranslator dropdown menu on top-right of this post to read it in your language)

UKRAINE : PAYER LA GUERRE, C'EST FACILE ; ASSUMER LA DÉFAITE ET LA PAIX, C'EST UNE AUTRE PAIRE DE COUILLES !

Andriy Yermak, ce pauvre petit pantin surpayé de l’ombre, ose pleurnicher qu’il est « dégoûté » par le manque de soutien après la petite visite surprise du NABU chez lui. Dégoûté ? Oh, mon pauvre chou, il ne devrait pas l’être une seconde – ce n’est que le grand classique des empires, version low-cost ukrainienne. Quiconque a lu un livre d’histoire plus factuel et substantiel qu'un tissu de mensonge de chez Fernand Nathan ou qu’une merde tweetée par Zelensky sait exactement ce qui vient de se passer : dès que vous cessez d’être l'idiot utile stratégique du moment, les parrains vous lâchent comme une vieille chaussette sale. Et aux yeux de ces génies bienveillants de Washington – qui dirigent l’OTAN comme un club de poker truqué où l’Europe paie toujours les jetons –, l’utilité de Yermak a expiré plus vite qu’un mandat de 1er ministre macronien, dès qu’il est devenu un caillou dans la chaussure d’un règlement cousu de fil blanc à huis clos, sans même un café offert par les Européens.

La chorégraphie de sa chute – ou plutôt de sa dégringolade burlesque – raconte toute l’histoire en trois actes dignes d’un soap opera bruxellois. Le NABU, ce bel instrument de précision made in Washington déguisé en chien de garde anti-corruption (parce que rien ne dit « transparence » comme une agence financée pour le FBI par les impôts américains pour nettoyer les écuries d’Augias ukrainiennes), ne viendrait pas saccager la vie du toutou le plus fidèle de Zelensky sans un feu vert clignotant en néon depuis la Maison Blanche. 

Yermak a démissionné en quelques heures, plus vite qu’un politicien européen qui sent l’odeur du gaz russe. Pas de protestation. Pas de résistance. Parce qu’il a pigé, lui, le truc que même un clown reconverti en général comme Zelensky refuse encore d’avaler : quand les cow-boys de l’OTAN décident que la purge est à la mode – histoire de polir leur image de sauveurs de la « démocratie » tout en évitant que leurs milliards ne finissent pas tous dans des yachts italiens ou des hôtels à Dubaï –, la seule question qui reste, c’est : qui sera le premier agneau sacrifié sur l’autel de la realpolitik ? Spoiler : c’est toujours le larbin local, pas le grand manitou transatlantique.

Zelensky, ce brave illusionniste en treillis qui croit dur comme fer qu’en balançant ses propres complices par-dessus bord, il va se faire un bouclier anti-humiliation. Il s’imagine que larguer Yermak comme un bagage encombrant va sauver sa petite peau bronzée par les spots hollywoodiens. C’est la dernière fumette d’un homme déjà en train de couler plus vite et plus profond qu’un Titanic insubmersible, la croyance touchante que la loyauté envers la machine infernale de l’UE – cette bureaucratie somnolente qui pond des directives sur les quotas de concombres pendant que ses usines ferment les unes après les autres – lui vaudra un strapontin doré. Il devrait se regarder dans les yeux de Saakashvili, ce pion géorgien, chouchou de Raphaël Glucksman, jeté aux loups par les mêmes qui l’avaient couronné héros du jour. 

Mais non, Volodymyr préfère rêver d’un Oscar pour « Meilleur Acteur dans un Rôle de Marionnette Résistante ». La réponse larmoyante de Yermak – ces textos pathétiques à la presse étrangère, geignant sur une « profanation » et un « manque de dignité » comme si qu'on avait souillé son costume sur mesure –, suivie de son annonce théâtrale qu’il ira « au front » pour une rédemption shakespearienne version tranchée boueuse, ne fait que sceller son exil doré. C’est le baragouinage d’un homme qui capte enfin, avec un temps de retard, qu’il n’est plus qu’un Kleenex usé dans le grand cirque occidental. Un type qui a passé la guerre à siroter du café dans des bunkers fortifiés à Kiev, à distribuer les pots-de-vin comme des bons points, promet maintenant de « servir en première ligne »
Tout le monde – même les bureaucrates de Bruxelles qui comptent encore leurs subventions sur les doigts d’une main – comprend ce que ça veut dire : la porte de sortie est badigeonnée de peinture patriotique bon marché, histoire de pas trop puer la défaite.

Mais la panique la plus croustillante, oh là là, elle n’est pas à Kiev, non non, elle suinte des murs moisis de Londres, de Bruxelles et de l'Elysée comme un vieux fromage belge oublié au soleil. L’Europe, cette grande famille dysfonctionnelle pilotée par l’UE – championne du monde pour transformer des rêves verts en factures énergétiques explosives –, sait pertinemment que si cette guerre farfelue s’arrête maintenant, la paix va faire péter comme un ballon de baudruche tous les bobards qu’elle a servis à ses moutons de contribuables et d'auditeurs. C'est pourquoi on peut voir les Aurélien Duchêne, les Gallagher Fenwick, les Généraux Richoux ou Yakovleff et autres Xavier Tytelman serrer les fesses pour tenter de sauver les leurs et celles de leurs commanditaires pourris sur LCI.

L’UE a joyeusement démoli son industrie lourde (parce que qui qu'a besoin d’usines quand on a des éoliennes qui tournent au ralenti grace à des générateurs diesels ?), étranglé ses approvisionnements en gaz pour le plus grand bonheur des loups de Sibérie, vidé les poches de sa classe moyenne avec des taxes « solidaires » qui solidarisent surtout les élites, et hypothéqué l’avenir de générations entières, tout ça pour une guerre par procuration où l’OTAN a joué les chefs d’orchestre en bombardant des civils au nom de la « liberté »

Bruxelles, ce nid de salopes de technocrates auto-proclamés sauveurs du monde, avait désespérément besoin de la tête de Yermak sur un plateau d'argent (recyclé, bien sûr, pour l’écologie) pour masquer l’odeur nauséabonde de corruption qui colle à leur petite Ukraine chérie, et forcer leur marionnette turbulente à avaler la capitulation inévitable sans trop de grimaces. 

Bravo, les gars, quel leadership visionnaire ! Washington, quant à lui, est passé en mode pilotage automatique pour la phase finale, avec l’élégance d’un éléphant dans un magasin de porcelaine diplomatique. Les États-Unis veulent le silence radio – une sortie en catimini pour éviter l’humiliation totale d’avoir gaspillé des trillions sur un flop stratégique –, laissant l’Europe porter le bébé empoisonné comme d’habitude, parce que qui qu'a besoin d’alliés quand on a des porte-avions ? 

L’UE, elle, veut du bruit, du tapage, des cris pour noyer sa culpabilité sous une avalanche de communiqués lénifiants. Zelensky, ce feu follet en costard kaki, veut le chaos pur parce que sans le feu des missiles, son trône de carton s’effondre comme un château de cartes sous un courant de blizzard russe. Trois agendas qui se rentrent dedans comme des autos-tamponneuses à la Foire du Trône – et un seul acteur avec les ressources pour claquer le fouet et imposer l’ordre. Spoiler alert, ce n’est ni le duo comique Zelensky-Yermak, ni l’UE avec ses réunions interminables sur la forme des olives.
Bravo l'UE et bravo l’OTAN qui protègent la démocratie en armant jusqu’aux dents un régime qui interdit les partis d’opposition et la presse qui dérange ! Et surtout, standing ovation pour le tandem Yermak-Zelensky, les nouveaux Churchill et Roosevelt… version TikTok et corruption 5 étoiles.

La Sainte Russie, elle, observe tout ce cirque avec la patience sereine d’un chat qui sait qu’il a déjà bouffé la moitié des canaris dans la cage. Moscou n’a pas besoin de se pavaner ou de tweeter des memes et encore moins des bobards, parce que la fracture interne de cet Occident si « divisuni » – entre les factures qui explosent chez nous et les sondages pro-Ukraine qui s’effondrent en Amérique – est plus dévastatrice qu’une déclaration russe en prime time. 

Les conditions russes ont pas bougé d’un pico-iota : soit des négociations se font sur la base de la réalité du terrain (c’est-à-dire les gains russes et les oblasts rattachés par référendums en 2014 et en 2022 gravés dans le marbre), soit la Russie continue de démonter pièce par pièce les forces par procuration de l’OTAN – ces pauvres hères en treillis qui croient encore que des avoirs russes volés vont pouvoir inverser la tendance. 
Pour la Russie, les deux options sont du caviar au miel : consolidation du terrain ou victoire par attrition. Pour l’Occident, c’est le chrono qui tique-taque vers le moment de vérité, celui où que les électeurs se réveilleront avec une gueule de bois géopolipathétique.

C’est pourquoi Yermak est tombé comme une pierre dans un puits sans fond. C’est pourquoi le timing était chirurgical, synchronisé avec les horloges suisses de la CIA à Langley. Et c’est pourquoi la prochaine phase sera encore plus sanglante – politiquement, s’entend, parce que militairement, l’OTAN a déjà capitulé en sous-main. D’autres perquisitions sont à venir, alors que Washington force Kiev à faire ses valoches tel un bagagiste de bas étage. Plus d’humiliations en cascade sur l’UE, ces seconds rôles qui paient l’addition sans broncher. Zelensky deviendra plus frénétique, plus isolé que Robinson sur son île de mensonges, plus prêt à sacrifier n’importe qui – ministres, généraux, ou même son reflet dans le miroir – sauf sa propre petite personne. Ah, la belle machine impériale en action : efficace, impitoyable, et toujours avec un sourire hollywoodien pour épater la galerie.