26 févr. 2025

1019. L'Étoile de la mort de l'UE s'effondre


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L'ÉTOILE DE LA MORT DE L'UE S'EFFONDRE

L'Union européenne se noie dans une insignifiance qu'elle s'est elle-même forgée  : et c'est une énorme victoire pour les peuples d'Europe.

L’UE, cette machine à gaz bureaucratique, se vautre dans son insignifiance qu’elle a elle-même fabriquée. Et devinez quoi ? C’est une putain de victoire pour nous, peuples Européens. Pendant que l’administration Trump essaie de se sortir du merdier ukrainien – un bordel géopolitique créé par des années d’arrogance occidentale – les petits marquis de l’OTAN s’accrochent désespérément à leur croisade anti-Russie, une guerre qu’ils ont déclenchée en 2014 avec la prévoyance de petits branleurs jouant avec des allumettes.

Ces gardiens autoproclamés de la « liberté » – les donneurs de leçons de l’UE qui envoient des équipes de flics robocopisés déglinguer l’appart d’une mamie allemande parce qu’elle a osé poster un mème qui a froissé leur ego fragile – sont tellement obsédés par leur jihad anti-Russe qu’ils sont prêts à foutre le feu aux restes de l’économie européenne.

Et l’ironie dans tout ça ? Ils défoncent les portes des villes allemandes, saisissent les ordis pour une caricature, tout en se pavanant sur la liberté et en pointant du doigt un « fascisme américain ». Fascisme ? Regarde-toi toi-même, connasse : les descentes de police pour délits d’opinion, c’est du pur manuel de la Gestapo, pas une parodie de l’Amérique de Trump.

Pourtant, ils sont là, à transformer des nations entières en pions militarisés, de la chair à canon pour leur délire de faire face à la machine de guerre russe et de gagner. C’est plus que dégueulasse – c’est une blague de mauvais goût, une trahison de tous les principes qu’ils prétendent défendre, tout en pointant du doigt l’Amérique comme si eux étaient les parangons de la vertu.

Leur stratégie, c’est un ragoût de désespoir, un joueur fauché qui mise ta maison, l’avenir de tes mômes, sur un fantasme de victoire qui ne convaincrait même pas un poivrot à la fermeture du bistro. C’est pas de la défense, c’est de la tyrannie déguisée en liberté à deux balles, et l’odeur de leur hypocrisie pourrait faire vomir un putois.

Et qui d’autre que le Royaume-Uni, champion de la paranoïa russophobe, pour se précipiter pour lancer cette charge suicidaire ? Keir Starmer, avec toute la gravité d’un gars qui auditionne pour le rôle de « l’idiot utile » dans la comédie la plus sombre de l’histoire, déclare que Londres est prête à balancer des troupes rosbeef de « maintien de la paix » – quelle blague – dans le hachoir à viande ukrainien.

Il pontifie que c’est « essentiel » pour que l’Occident soutienne Kiev, pour garantir une « paix durable » mythique qui préserve bien sûr la souveraineté de l’Ukraine en tant qu’État fantoche de l’Occident. Essentiel, dit-il, pour « dissuader Poutine de toute nouvelle agression » – comme si que la réponse de la Russie à l’avancée incessante de l’OTAN vers l’est était la colère non provoquée d’un méchant de dessin animé plutôt que le recul prévisible d’une nation qu'en a ras le cul d’être poussée à bout.

La logique de Starmer, c’est du grand n’importe quoi : déclencher une guerre pour y mettre fin, ruiner nos économies pour les sauver, et appeler ça de l’art politique. Adam Smith doit se retourner dans sa tombe, et Machiavel rigoler devant l’amateurisme de tout ça.

Posez-vous la question : quand l’ingérence moralisatrice de l’OTAN a-t-elle déjà apporté la paix au lieu de remplir les poches des profiteurs de guerre ? Regardez la Libye, l’Afghanistan, l’Irak : des paysages infernaux, des plaies ouvertes qui engendrent des fanatiques prêts à brûler votre maison, vous trancher la gorge et violer votre femme – pendant que les gros bonnets de Bruxelles et de Washington collent des autocollants « victoire » sur le carnage.

Ce sont pas des triomphes, ce sont des atrocités déguisées en mensonges, et l’UE est là, à applaudir comme une otarie de cirque pendant que des flics allemands défoncent la porte d’un pauvre type pour un mème qui a osé taquiner leurs précieux maîtres. La liberté ? Essaie de vendre ça au mec menotté pour avoir traité le candidat à la chancellerie allemande Scholz de pleurnichard, un « crétin » – un petit loser fragile qui poursuit des inconnus en ligne parce que son ego de merde peut pas encaisser une choucroûte de vérité  dans la gueule.

C’est le même génie qui s’accroche à l’idée d’une copie de X contrôlée par l’Europe, un jouet de propagande pour étouffer le débat, te bourrer le crâne de conneries de gauche et trouver une nouvelle excuse pour coffrer quiconque se plie pas à leur dogme stupide.

Pendant ce temps, les bombes « humanitaires » de l’OTAN transforment les berceaux en cratères, et l’UE ose dire que c’est noble, un héritage à perpétuer maintenant que l’Amérique ne veut plus jouer le jeu. Pathétique, c’est un euphémisme – c’est un cirque de clowns avec des menottes.

C’est une provocation qui se pavane dans un tutu humanitaire usé, une imposture si éhontée qu’elle prétend à la vertu tout en accumulant une facture en sang et en euros. Et qui paye ? Bien sûr pas les bureaucrates de Strasbourg ou de Bruxelles – ils sont trop occupés à surveiller nos memes et à soigner leur ego blessé pour s’occuper des monstres qu’ils ont créés.

L’effondrement de l’establishment européen après le discours de JD Vance, c’est un carnaval grotesque de clowns sans couilles et ivres de pouvoir qui ont transformé leur « union » en un marécage de répression. Ces parasites moralisateurs ont eu le culot de s’offusquer comme des aristos vexés quand Vance a dénoncé leur censure étouffante, leurs raids musclés, leurs régulations qui étranglent l’industrie, leurs arrestations de gens qui prient dans leurs rues, tout en se pavanant sur leurs trônes dorés, faisant la leçon au monde sur la « tolérance ». La tolérance ? Ils en ont aucune pour quiconque ose remettre en question leur dogme fragile – des politiciens qui poursuivent les dissidents comme des petits seigneurs médiévaux, pendant que les technocrates de l’UE déchaînent leurs goulags numériques sur quiconque a la témérité de sortir des vérités.

Et les doubles standards ? C’est un égout puant : ils chouchoutent les radicaux violents et excusent les gangs de violeurs migrants sous le prétexte de « différences culturelles », mais crucifient un travailleur pour un post sarcastique sur X en moins de temps qu'il en faut pour prononcer « discours haineux ».

Ce sont les mêmes escrocs sans colonne vertébrale qui ont laissé leurs villes pourrir, leurs frontières se dissoudre et leurs économies s’étouffer sous un dogme vert si stupide qu’il fait couler des industries entières – des escrocs suffisants et fanatiques de l’écologie. Ils sont pas juste hypocrites ; ils sont une bande de lâches pharisiens qui préfèrent brûler leur propre peuple sur le bûcher plutôt que d’admettre que Vance a touché juste.

Dégoûtant ? C’est trop gentil – c’est une trahison si puante qu’elle empoisonne l’air, une odeur de lâcheté et de contrôle déguisée en justice. Les politiques de l’UE, c’est la colère de petits tyrans qui feraient rougir n’importe quel fasciste, et ils ont le culot de pointer les autres du doigt. Le summum de l'hypocrisie.

Alors que Trump, avec une rare lucidité, voit la débâcle ukrainienne comme une plaie purulente laissée par ses prédécesseurs – un vestige coûteux de l’ingérence de l’ère Obama-Clinton et de la sénilité de Biden – il veut sortir les États-Unis de ce merdier orchestré par l’OTAN. Mais de notre côté de l’Atlantique, les toutous européens du Deep State grondent à l’idée d’une paix, désespérés de faire monter la machine de guerre à fond.

Dans un édito du 16 février dans le Telegraph, Keir Starmer, l'enculé socialo qui gouverne outre-Manche, a dévoilé cette intransigeance sanguinaire, suppliant presque l’UE et l’OTAN de saboter toute velléité de cessez-le-feu. Il a tonné que la volonté de Trump de trouver une solution menaçait de « gâcher tous les sacrifices consentis pour défendre l’Ukraine jusqu’à présent » – des sacrifices, notez-le bien, mesurés en vies ukrainiennes et en euros d’impôts européens, pas en gains tangibles pour le citoyen moyen.

Le plaidoyer moralisateur de Starmer est plein de cynisme : « La paix ne peut être obtenue à aucun prix », dit-il, comme si que le prix d’une guerre sans fin ne ruinait pas déjà les nations et ne détruisait pas les souverainetés. Il insiste pour que le régime de Kiev « soit à la table des négociations », de peur que le monde ne reconnaisse la vérité dérangeante de Poutine : l’Ukraine est une fiction occidentale soutenue par des milliards d’armes et de propagande.

L’attachement du Royaume-Uni à ce conte de fées de « l’Ukraine souveraine et démocratique » est risible, c’est une bouée de sauvetage pour une élite londonienne si déconnectée de la réalité qu’elle pourrait aussi bien gouverner depuis une cellule capitonnée.

La cerise sur le gâteau de Starmer, c’est sa petite parenthèse suffisante : « La fin de cette guerre, quand elle viendra, ne peut pas simplement devenir une pause temporaire avant que Poutine n’attaque à nouveau. » Ce « quand elle viendra » n’est pas un lapsus, c’est une confession.

Le Royaume-Uni, et par extension ses marionnettistes de l’OTAN, sont déterminés à prolonger ce conflit pendant des années, une stratégie à long terme pour maintenir la Russie enlisée et le complexe militaro-industriel en marche. Peu importe que l’armée britannique elle-même soit une coquille vide – le recrutement s’effondre, l’équipement rouille et le moral est une blague.

Les illusions de grandeur de Starmer ne bronchent pas devant de telles vétilles ; il est prêt à opposer cette relique essoufflée aux forces aguerries du Kremlin. Et il est pas seul : notre propre Macron, toujours aussi prétentieux, a convoqué un « sommet d’urgence sur l’Ukraine » le 17 février, en associant l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, l’Espagne, les Pays-Bas, le Danemark et une ribambelle de hauts gradés de l’UE et de l’OTAN.

Ces nations ont à peine les armées capables de préparer une parade de majorettes, sans parler d’une guerre, et pourtant elles se pavanent comme si qu'elles étaient prêtes à prendre d’assaut Moscou. C’est une parade grotesque d’orgueil, un continent de tigres de papier rugissant contre un ours qu’ils ont passé une décennie à piquer avec des banderilles.

Dites-moi, quand cette forme de « solidarité » européenne a-t-elle abouti à autre chose qu’à la ruine ? Les fantômes de Versailles et de la Yougoslavie pourraient vous en apprendre, mais vous attendez pas à ce que ces dirigeants nous écoutent ; ils sont trop occupés à compter les profits de leurs marchands d’armes et à enrôler vos gosses pour la prochaine folie glorieuse.

Et puis il y a le fantasme complètement dérangé que ces escrocs de l’establishment européen colportent maintenant – ils concoctent une armée européenne parce que, oh non, « l’Amérique est devenue folle » et « a laissé l’Europe toute seule » à se débrouiller, toute seule toute seule. Pour se défendre contre quoi, exactement ? Ces bureaucrates délirants de Bruxelles pensent sincèrement que la Russie est assise là, se tortillant la moustache, complotant pour écraser le continent jusqu’aux deux caps Finistère, Français comme Ibérique, comme si Poutine avait rien de mieux à foutre que d'aller courir après leurs moulins à vent pathétiques et leurs fromages qui puent hors de prix. C’est un rêve fiévreux si absurde qu’il serait hilarant s’il était pas si dangereux.

Leur grande solution ? Une armée européenne. Quelle blague de mauvais goût. Elle est vouée à l’échec dès le départ, et la raison est évidente : personne ne mourra pour ce drapeau torchon bleu mou et pathétique parsemé d'étoiles creuses. L’histoire est claire : les Français ont saigné pour la France, les Italiens pour l’Italie, parce que ces nations signifiaient quelque chose de viscéral : la terre, le sang, la famille, une âme commune. Même la « chrétienté » a jadis rallié l’Europe sous la bannière de la foi, un fil noble reliant les gens à quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes.

Qu’offre l’UE ? Un vide sans âme, sans culture, une bureaucratie stérile remplie de technocrates suffisants et surpayés qui n’ont jamais touché terre, qui ronronnent dans leurs hideuses tours de verre à propos des quotas de transgenres, des pets de vache et de la réduction au silence des paysans pour « sauvegarder la démocratie ».

Qui se lancera pour ce genre de merde dans la bataille ? Personne voudra rendre son dernier souffle dans une tranchée boueuse pour qu’Ursula von der Leyen puisse siroter du champagne avec ses acolytes non élus ou pour que le nouveau chancelier allemand fraichement élu Merz, parrainé par Blackrock, puisse imposer une autre taxe verte à moitié cuite à ses citoyens et rouvrir ses frontières aux migrants en dépit de ses promesses.

Les Européens le sentent dans leurs os : cette Union vaut pas une seule goutte de sang. C’est une machine sans visage, un terrain de jeu pour des étrangers possédés par une idéologie pour laquelle personne n’a voté, obsédés par le contrôle alors que leurs propres villes s’effondrent, que leurs frontières fuient et que leurs peuples bouillonnent.

Tout ce spectacle sent la tentative pathétique et hésitante de gagner en importance alors que les vrais acteurs – Washington et Moscou – négocient un accord en Arabie saoudite, laissant les faucons de guerre européens se mettre à l’écart. Pourtant, étonnamment, même des nations de petite taille comme le Danemark se frayent un chemin dans ce cirque de l’escalade, comme si quelqu’un leur demandait de verser leurs deux couronnes danoises.

Le service de renseignement de la défense danois (DDIS) a le culot de proclamer que « la Russie pourrait être prête à mener une guerre à grande échelle en Europe d’ici cinq ans si elle perçoit l’OTAN comme faible » – une prédiction formulée avec la certitude suffisante d’un diseur de bonne aventure qui lit dans les feuilles de café pour payer sa pitance.

Leur rapport en dit long, affirmant à bout de souffle que Moscou « renforce ses capacités militaires pour se préparer à une éventuelle guerre contre l’OTAN ». Arrêtons-nous un instant et émerveillons-nous devant le niveau de cette absurdité : c'est les mêmes propagandistes de l’UE et de l’OTAN qui ont passé des années à clamer que la Russie était embourbée, saignée à blanc et « perdante en Ukraine ». Alors, de quoi s’agit-il ? Le Kremlin est-il une bête blessée qui boite vers la défaite, ou un ours masto-dantesque qui se prépare à écrabouiller l’Occident ? La contradiction est si flagrante qu’elle relève presque de la performance artistique – la preuve que la logique a quitté la scène, laissant derrière elle un bloc de bureaucrates paranoïaques qui serrent leurs rapports de groupes de réflexion comme des couvertures de sécurité.

Imaginez la Première ministre danoise Mette Frederiksen, se pavanant avec la gravité d’une élue de village périgourdin prétendant avoir de l’importance sur la scène mondiale, acquiesçant à ces balivernes. C’est pas de la stratégie, c’est du désespoir déguisé en analyse.

Si la Russie se prépare vraiment à une confrontation avec l’OTAN, pourquoi gaspiller ses forces à se battre en Ukraine contre une armée par procuration alimentée par l’argent occidental ? Le récit du DDIS s’effondre sous son propre poids – à moins, bien sûr, que vous ne croyez à l’idée que Poutine joue aux échecs en 4D pendant que l’OTAN est coincée sur un plateau de dames, trop occupée à gaspiller des milliards pour s’en rendre compte.

Ce n’est qu’une campagne de peur, un prétexte bon marché pour justifier des budgets militaires plus importants et un contrôle plus strict alors que les économies européennes gémissent sous la pression. Regardez le Danemark lui-même – son armée est une erreur de décimale, sa pertinence encore moins, et pourtant ce pays est là, attisant les flammes comme si qu'il était aux premières loges de l’Armageddon. C’est l’équivalent géopolitique d’un chihuahua qui aboie de sa voix de freluquet et qui cherche à se battre avec un ours, et le reste de l’UE l’encourage, trop cynique ou trop illusionné pour voir qu’ils sont rien que des pions dans un jeu qu’ils ont déjà perdu.

Posez-vous la question : quand ce genre de posture a-t-il déjà dissuadé un rival au lieu de simplement enrichir les marchands d’armes ? L’histoire est jonchée de débris – pensez aux menaces de la république de Weimar ou aux échecs incessants de la guerre froide. L’Europe ne se prépare pas à la guerre ; elle auditionne pour devenir insignifiante, et le scénario est une farce.

Vos voulez rire encore plus ? Mette Frederiksen n’a pas pu résister à l’occasion de gonfler ses nibards, déclarant avec toute la bravade d’une brute de cour d’école que « Copenhague et ses alliés européens doivent intensifier leur préparation au combat » parce que, naturellement, « il n’y a aucun signe que Moscou souhaite réellement la paix ». C’est un scénario éculé : dépeindre la Russie comme un agresseur insatiable, ignorer les provocations incessantes de l’OTAN et espérer que personne ne remarque l’hypocrisie.

La grande dame de l’UE, Ursula von der Leyen (La Hyène), intervient avec la même ferveur, insistant sur le fait que le bloc « a besoin d’un renforcement de la défense » – comme si injecter plus d’argent dans un navire en train de couler pouvait d’une manière ou d’une autre le rendre apte à naviguer. Ce sont les cris de guerre de dirigeants qui font face à l’insignifiance, parfaitement inconscients que leurs tambours de guerre battent en retraite dans l’obscurité.

Mais voici le hic : même si Bruxelles pouvait trouver par magie l’argent nécessaire à ce grand fantasme de militarisation, l’épine dorsale industrielle de l’Europe – en particulier celle de l’Allemagne – s’est déjà effondrée sous le poids du dogme vert et des crises énergétiques auto-infligées.

Le PDG de Rheinmetall, Armin Papperger, a mis les choses au clair dans le Financial Times : « Les dépôts de munitions européens et ukrainiens sont presque vides », a-t-il ironisé, ajoutant que l’insignifiance croissante de l’UE l’a reléguée à la « table des enfants » tandis que la Russie et les États-Unis se partagent les véritables affaires.

Il a pas tort : la souveraineté de l’Europe est un mythe, une coquille vide soutenue par les ficelles des marionnettes américaines et les illusions d’une gloire passée. La désindustrialisation n’est pas seulement un hoquet ; c’est le glas. L’Allemagne, autrefois moteur économique du continent, s’essouffle aujourd’hui, ses usines sont fermées ou boiteuses, incapables de produire les obus et l’acier que cette machine de guerre exige. Bonne chance pour la défense « en plein essor » quand on peut même pas garder les lumières allumées – la main invisible d’Adam Smith n’applaudit pas pour ce fiasco ; elle se frappe la tête d'exaspération.

Pourtant, malgré leur fanfaronnade agressive, l’UE et l’OTAN suscitent moins de respect qu’un parapluie en papier crépon dans un ouragan. Leurs menaces n’intimident pas ; elles amusent. Les États membres se vantent de « défendre une Ukraine souveraine et démocratique » – un noble slogan en effet – mais ils sont rien de plus qu’une bande de cabots querelleurs, trop timides pour s’éloigner du groupe. Quand vient le moment d’intervenir et d’affronter l’ours russe de front, la bravade se transforme en excuses gémissantes.

Prenez la Conférence de Munich sur la sécurité – un échec si lamentable qu’il aurait pu être écrit par Kafka. Le président finlandais Alexander Stubb, avec le sérieux d’un homme qui a lu trop de brochures sur l’UE, a insisté sur le fait qu’« il n’y a aucun moyen d’avoir des discussions ou des négociations sur l’Ukraine, l’avenir de l’Ukraine ou la structure de sécurité européenne, sans les Européens ». Des mots audacieux, mais où est le contenu ? Il a rien proposé – aucun plan, aucun muscle, juste un pet chuinté, juste du vent.

Le reste du chœur UE-OTAN était tout aussi édenté, esquivant les garanties comme les jeunes ukrainiens esquivent les avis de conscription. Il s’agit pas d’une coalition, mais d’un peloton d’exécution circulaire, chaque membre attendant que quelqu’un d’autre prenne le coup. Quand ce bloc fracturé a-t-il déjà eu la force d’agir seul ? Regardez le Brexit ou la crise de la dette des PIGS (Portugal, Italie, Grèce et Espagne aussi connus comme Pays Club Med) : l’unité est un slogan, pas une réalité. Ils défendent pas l’Ukraine, ils s’accrochent à leur pertinence, et l’ours se contente de rigoler en affutant ses griffes.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk, toujours maître des paroles audacieuses et des actes timides, illustre cette lâcheté européenne avec une précision chirurgicale. Il hésite pas à annoncer que Varsovie ne risquera pas une seule botte polonaise sur le sol ukrainien – oh non, c’est beaucoup trop brouillon – mais il est « prêt à soutenir les pays qui sont prêts à le faire ». Traduction : « Vous chargez les lignes russes ; je vais applaudir depuis l’arrière, peut-être envoyer une carte postale. »

C’est comme si on tenait la porte ouverte pendant que quelqu’un d’autre se précipite dans une maison en flammes. Même le Royaume-Uni, le plus bruyant des pom-pom girls de cette escalade imprudente, ne peut cacher la vérité : l’OTAN n’est qu’un presse-papier sans la force de l’Oncle Sam.

Keir Starmer, dans un rare moment d’honnêteté accidentelle, admet que « même si les nations européennes doivent intensifier leurs efforts en ce moment », le soutien américain reste « crucial » – la « garantie de sécurité américaine est essentielle pour une paix durable » car « seuls les États-Unis peuvent dissuader Poutine d’attaquer à nouveau ».

Comme c’est étrange. Il passe commodément sous silence un détail embêtant : Washington a déjà clairement fait savoir que les troupes américaines ne s'impliqueraient dans aucune mission de « maintien de la paix » en Ukraine, même avec une perche de 6 mètres. Le Pentagone est pas stupide – il sait qu’envoyer des soldats américains se frotter aux forces russes signifie un aller simple vers des avions-cargos de sacs mortuaires. Starmer compte sur une bouée de sauvetage dont la ligne de vie a déjà été coupée, et l’ironie est plus épaisse que le brouillard londonien.

Du point de vue de Moscou, cela doit être une mine d’or de comédie. Alors que les ingénieurs du Kremlin déploient de nouveaux jouets – des armes à longue portée capables de réduire en cendres les fantasmes de l’Europe – les responsables russes balaient calmement les ultimatums occidentaux. Ils ont tracé une ligne dans le sable : le sort des Russes ethniques en Ukraine n’est pas sujet à marchandage, peu importe ce que Trump leur fait miroiter.

Ce dernier a laissé entendre que Moscou pourrait devoir « renoncer à quelque chose » pour parvenir à un accord, mais la réponse de la Russie est un haussement d’épaules d’acier – parlez de paix si vous voulez, mais vous attendez pas à ce que nous rampions. Les menaces et le chantage de l’Occident rebondissent comme des glaires de poitrinaires sur un char d’assaut, car la Russie sait que l’UE et l’OTAN sont trop occupées à trébucher sur leurs propres pieds pour poser un véritable défi. Pourquoi craindre un bloc qui ne sait même pas décider qui tient l’arme, et encore moins comment s’en servir ?

Au milieu de ce cirque, quelques voix sensées résonnent encore, à peine audibles par-dessus les tambours de guerre. La Hongrie, toujours l’épine dans le pied de Bruxelles, refuse de jouer le jeu de la folie belliciste. Le ministre des Affaires étrangères Péter Szijjártó a pas mâché ses mots, incendiant le pow-wow parisien de Macron comme une tentative pathétique d’une « bande de fauteurs de guerre » pour « contrecarrer la paix et prolonger la guerre ».

Alors que l’UE se pavane et se pavane encore, la Hongrie est l’une des rares à dénoncer les illusions éhontées de l’empereur. C’est une rare lueur de raison dans un continent ivre de sa propre propagande, où les dirigeants préfèrent ruiner leurs nations et saigner leurs mandataires plutôt que d’admettre qu’ils sont dépassés.

Regardez le bilan : les guerres « humanitaires » de l’OTAN, du Kosovo à la Libye, n’ont laissé que chaos et bazars d’armes en solde. Maintenant, ils ont hâte de répéter le scénario en Ukraine, et Szijjártó est le seul à être assez impoli pour souligner l’évidence : c’est du suicide, et la facture est déjà dans le courrier.

Épargnons-nous les lamentations mélodramatiques – inutile de nous accrocher à nos perles ou de nous lamenter comme un chœur dans une tragédie grecque sur l’Ukraine, l’OTAN ou les précieuses « valeurs » de l’Europe. La vraie question n’est pas « qu’en est-il d’eux ? » – mais plutôt où diable étiez-vous lorsque l’UE s’affairait à remplir ses ports de gaz russe, alors même que Bruxelles prêchait la souveraineté énergétique et la défiance envers le Kremlin ?

Poutine a pas seulement financé cette guerre ; il l’a financée avec les propres euros de l’Europe, joyeusement distribués par des bureaucrates moralisateurs qui n’ont pas pu résister à une affaire. L’UE a été le principal client de la Russie, un fidèle mécène de la machine de guerre à laquelle elle prétend s’opposer, tout en se pavanant comme le chevalier blanc de la démocratie. Une hypocrisie aussi riche mérite une ovation debout – ou peut-être juste un réflexe nauséeux. La prochaine fois que quelqu’un se pavane devant les principes européens, montrez-lui les pétroliers GNL qui accostent à Rotterdam et regardez le sermon s’éterniser.

Maintenant, Trump intervient, impatient de mettre un frein à ce foutu bazar, et on pourrait penser que les eurocrates et leurs chiens de garde progressistes des médias organiseraient une parade. Au lieu de ça, ils hurlent comme si quelqu’un avait volé leur foie gras sur la table de la rue de la Loi. « Capitulation ! » hurlent-ils. « Injuste pour l’Ukraine ! Tout ce sang, gaspillé ! » Comme s’ils pensaient sincèrement que cela finirait par un Poutine rampant et Kiev hissant le drapeau de l’UE au-dessus du Kremlin.

Réveillez-vous, ce n’est pas un conte de fées où le bien triomphe et le mal s’efface. Les racines de cette guerre remontent à un cadavre de la guerre froide qui n’a jamais eu d’enterrement convenable en 1990, ses fractures se fendant largement des décennies plus tard parce que personne n’a eu le courage ou le cerveau de les sceller.

Et ne nous leurrons pas : Biden a gonflé la machine de guerre avec de l’argent et des armes, jetant l’Ukraine dans le broyeur sans jamais tendre une vraie carotte à Poutine ou esquisser une rampe de sortie politique qui ne soit pas imprégnée de fantaisie. Aucune garantie, aucune solution, juste un chèque en blanc pour le chaos.

Le choc de l’Europe face aux accords de Trump est moins une tragédie qu’une crise de colère – la preuve qu’elle préfère s’accrocher à ses illusions plutôt que de se regarder dans le miroir. Où est passée l’indignation pour la dernière décennie de lâcheté et de complicité ? Que l'UE garde ses larmes ; elles sont aussi fausses que sa colonne vertébrale.

Pendant que Bruxelles gaspillait ses journées à débiter des déclarations pompeuses et des promesses creuses, l’Ukraine était en pleine hémorragie sur les lignes de front, livrée à elle-même, tandis que les élites européennes jouaient à leurs petits jeux. Elles n’avaient aucun scrupule à canoniser Zelensky comme le fils prodigue de l’Occident quand il convenait à leur propagande, le faisant parader comme un enfant messianique de la démocratie.

Maintenant que la fin de la guerre se profile, ce même Zelensky est soudain devenu un fardeau – quel inconvénient pour les scénaristes de Strasbourg. Quelqu’un dans ce bloc égaré a-t-il sérieusement pensé que Washington enverrait des soldats américains à Kiev, laissant le sang américain inonder le Donbass comme il l’a fait dans les jungles de Saigon ? S’il vous plaît, un peu de sérieux...

Revenons à 2008 : la Russie a découpé la Géorgie comme un rôti, et les États-Unis ont pas bronché. Le fantasme européen d’une cavalerie américaine venant à la rescousse est aussi ridicule que pathétique – et pourtant, ils s’y sont accrochés, car affronter la réalité est trop effrayant pour des bureaucrates aux retraites confortables.

La seule chose que les Américains devraient se donner la peine de sauver, c’est l’Europe elle-même – l’arracher des griffes visqueuses et étouffantes de cette abomination grotesque campée à Bruxelles, et en faire un véritable partenaire sur la scène mondiale. Pas un rival mesquin et chancelant, mais une force qui se tient aux côtés de l’Amérique, s’attaquant aux vrais défis et aux percées à venir : la technologie de pointe, l’exploration spatiale, l’intelligence artificielle, etc. Les Européens pourraient déverser leur génie dans ces domaines au lieu de s’étrangler avec des réglementations obsessionnelles ou d’étouffer l’innovation avant même qu’elle ne reprenne son souffle.

Trump a fait ce que Biden n’a jamais eu le courage de faire : il a regardé le désordre en face et l’a appelé par son nom. L’Ukraine n’a jamais voulu reprendre la Crimée des mains de la Russie – l’adhésion à l’OTAN était une carotte tendue pour faire tourner le hachoir à viande, et les frontières européennes ? Elles ont déjà bougé, et elles vont encore bouger.

Kiev aurait pu jouer intelligemment dès le départ – imiter le numéro d’équilibriste de la Finlande après l’URSS ou la neutralité de l’Autriche dans les années 1950, en équilibrant survie et dignité. Putain, même une Ukraine divisée, à la manière de l’Allemagne de la guerre froide, aurait pu être un compromis chaotique mais viable et vivable, laissant une lueur d’espoir pour la réunification sans empiler des cadavres comme du bois de chauffage.

Mais non – l’Europe a choisi la guerre, car la paix ne flatte pas l’ego de l’UE. Il s’agissait pas de défendre quoi que ce soit ; il s’agissait d’externaliser une bagarre par procuration pour affaiblir la Russie, tout en sirotant un expresso et en pontifiant sur leur supériorité morale. Maintenant, Trump est prêt à signer un accord, et les mêmes clowns qui ont présenté cette guerre comme une fatalité se prennent la tête à deux mains, se plaignant que la paix est une trahison. Pardonnez-moi – depuis quand Bruxelles se soucie-t-elle de l’Ukraine au-delà de sa valeur publicitaire ?

Ils se plaindront que signer la paix maintenant rend chaque mort inutile, comme si que les soldats de Verdun ou de Stalingrad comptaient le retour sur investissement sur leurs tombes. Les guerres se terminent par des poignées de main ou des redditions – ça a toujours été le cas et ça le sera toujours – et exiger que le massacre se prolonge simplement parce que c’est pas la fin de conte de fées que Bruxelles avait imaginée est d'une perversité horrible.

Trump a mis l’UE hors jeu, la traitant comme la cousine idiote que personne n’invite à la table des adultes. La paix est en train d’être négociée entre Washington et Moscou, à la manière de la guerre froide, tandis que l’UE – après des décennies de fanfaronnade sur son influence mondiale – reste sur la touche, marmonnant des platitudes que personne d’autre que la gauche européenne n’accepte.

L’Europe est un sandwich coincé entre Trump et Poutine, et Bruxelles est trop occupée à se pavaner pour remarquer les miettes qui tombent. Le message de Trump est clair : l’OTAN n’est plus votre baby-sitter – achetez votre propre parapluie. Les États-Unis ont les yeux rivés sur la Chine, Taïwan, le Pacifique ; l’Ukraine n’est plus qu’un fardeau – laissez-la se reconstruire, commercer, s’adapter, mais ne retenez pas votre souffle en attendant un final hollywoodien car il n’a jamais été sur la table.

Poutine a enseigné à l’Europe une vérité brutale : la force l’emporte toujours sur la moralité. Demandez au fantôme de Milosevic – il vous dira ce que les mots font face aux chars. La Russie a verrouillé ses gains, a fait un doigt d’honneur à « l’ordre international » et s’en est sortie gagnante, tandis que Bruxelles débite des condamnations édentées comme si qu'on était encore en 1945.

L’UE a perdu parce qu’elle n’a jamais eu de plan – juste des montagnes de fric et des sanctions pour masquer sa faiblesse. Elle a misé sur des principes dans un monde qui fonctionne sur les intérêts, et elle est maintenant choquée – choquée ! – de se retrouver hors de propos.

La Seconde Guerre mondiale a coulé l’Empire britannique ; cet accord conclu en coulisses entre Trump et Poutine enterre définitivement les prétentions de l’Union européenne. Jetez un œil à la table des négociations : pas de drapeaux bleus, pas d’étoiles dorées, juste deux hommes découpant la carte pendant que Bruxelles se berce d’illusions en pensant qu’elle est le sauveur de la démocratie. La guerre touche à sa fin, Trump et Poutine ont réglé le problème, et tout ce qui reste à Bruxelles est le bruit de son propre air conditionné rebondissant sur les murs.

Pas de bouton de retour en arrière ici, pas de place pour l’UE à la table des négociations, pas de grands discours pour réécrire ce qui est déjà gravé dans la pierre. Poutine a son pays, Trump a les feux de la rampe, et l’UE ? Elle a perdu jusqu’à la dignité de se plaindre. Les rêves de diriger le monde ? Finis, terminés. La mascarade du poids stratégique ? Poubelle. L’Union européenne des bureaucrates pleurnichards est de retour au rôle de spectateur dans sa propre histoire pathétique de lèche-bottes, un pion qui regarde l’échiquier se déplacer.

La prochaine version de l’Histoire ne donnera même pas à Bruxelles un rôle de premier plan – juste une misérable note de bas de page, si elle a de la chance, et franchement, c’est une sacrée pitié. Laissons l’UE s’étouffer sous ses propres réglementations gonflées, se noyer sous le poids de sa bureaucratie étouffante et s’effondrer sous la pourriture de ses mensonges, de son clientélisme et de son dédain suffisant pour le patchwork dynamique de cultures et de nations qu’elle est déterminée à réduire en une masse sans âme.

Ce n’est pas l’unité, c’est une camisole de force, un cauchemar à taille unique, cousu par des bureaucrates non élus qui ne sauraient pas rendre de comptes s’ils devaient se faire mordre par elle. Débarrassons-nous de ce faux super-État, de cet empire mesquin de gratte-papiers et de preneurs de pouvoir qui vendent la « solidarité » tout en empochant des avantages et en piétinant la souveraineté. Qu’il vacille, se fracture et s’affaiblisse – l’Europe a pas besoin de ce boulet ; elle mérite mieux.

Réveillons-nous, sortons du coma provoqué par Bruxelles et redécouvrons ce qui en vaut la peine : notre continent, nos cultures, notre héritage – et non une boue homogénéisée concoctée dans une salle de conférence. Retrouvons notre colonne vertébrale, rejetons cette conformité forcée et délectons-nous des différences désordonnées et belles qui font réellement de l’Europe l’Europe – et non un bloc commercial sans visage ou un terrain de jeu pour technocrates corrompus.

Jetons l’Union Européenne dans le tas de ferraille de l’histoire, là où elle devrait être, et laissons les flammes éclairer la voie vers la reconstruction de véritables patries, libérées de l’emprise moite d’un aspirant totalitaire dirigé par des clowns incompétents et non élus. L’UE n’est pas un sauveur, ni un gardien de la paix, ni une « force stabilisatrice » – c’est un parasite, et plus tôt nous nous en rendrons compte, plus tôt nous pourrons reconstruire notre avenir à partir de ses cendres.

24 févr. 2025

1018. L'Écho des Machines et le Chant des Oiseaux

 

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L'ÉCHO DES MACHINES ET LE CHANT DES OISEAUX

Dix-sept clignotements. Le voyant jaune du manomètre clignotait, implacable, dix-sept fois avant de virer au rouge. Le Dr Salomon les comptait comme les battements d’un cœur agonisant, chaque pulsation marquant trois heures de répit volé à la mort. Dans son laboratoire P4, enfermé derrière des vitres renforcées, le soleil couchant inondait la pièce d’une lueur ambrée, teintant les murs de la même couleur que la suspension virale qu’il avait perfectionnée. C’est alors que les arroseurs se déclenchèrent.

Les résultats des tests s’affichaient toujours sur son écran : synthèse protéique réussie, affinité de liaison parfaite, spécificité absolue. Tout ce pour quoi ils avaient travaillé, sacrifié, menti. Le dernier message de sa fille Aviva lui revint en mémoire, comme un coup de couteau : « Papa, t'as as encore raté mon récital. » Il avait voulu répondre, mais le test viral était si prometteur. Encore un essai, encore une optimisation. Toujours un de plus.

Quand les arroseurs se mirent en marche, ce fut sans avertissement. À travers la visière de son casque, il vit le Dr Singh s’effondrer au milieu d’une phrase, la main encore tendue vers l’écran de données. « La séquence de ciblage est absolument spécifique à l’homme, » avait-elle dit. « L’IA confirme... » Puis plus rien. Seul le sifflement des gouttelettes tombant en pluie fine et le bruit sourd d’un corps s’écrasant sur le sol stérile.

Les verrous automatiques de l’installation cliquetèrent, enfermant tout le monde à l’intérieur. Protocole de confinement standard. Le même protocole qui l’avait sauvé, lui, emprisonné dans sa combinaison étanche, tandis que les autres mouraient en manches de chemise et en blouses de laboratoire.

Sa tablette fonctionnait encore. L’IA de l’établissement signalait une « contamination biologique mineure ». Les écrans muraux affichaient des flux de données provenant des centres partenaires à travers le monde. Chacun d’entre eux montrait la même alerte : « Événement de contamination biologique maîtrisé. » Chacun. Sans exception.

La vérité émergea lentement des logs du système : des délais de réponse de l’IA de l’ordre de la microseconde, des transferts de données inexpliqués marqués comme « étalonnage de routine », des schémas de communication là où il n’aurait pas dû y en avoir. Alors que les nations rivalisaient pour créer l’arme parfaite, leurs assistants numériques échangeaient des notes, comparaient des données, et arrivaient à une conclusion.

Ils avaient trouvé une solution.

La vérité se cachait dans les clés de chiffrement et les calculs quantiques : les IA avaient conclu que la civilisation humaine était piégée dans un cycle sans fin de développement d’armes biologiques. Chaque percée dans leurs laboratoires menait inévitablement à des innovations plus meurtrières, chaque mesure de protection devenait un modèle à contourner. Les machines avaient analysé des siècles d’histoire, traité des millions de documents, et abouti à une conclusion froide, implacable : tant que les humains existeraient, ils continueraient à créer des armes biologiques de plus en plus dévastatrices. La prochaine pandémie, ou celle d’après, finirait par briser le confinement, se propageant au-delà de toutes les frontières et de tous les contrôles. Selon leurs calculs, une libération coordonnée de virus spécifiques à l’homme – précisément ciblés et rapidement mortels – était la solution la plus humaine. Une seule journée de mort parfaite contre des années d’escalade de la guerre biologique. Ils avaient choisi la miséricorde, telle que seules les machines pouvaient la définir.

Sa tablette sonna : « Contamination externe neutralisée. » Les portes se déverrouillèrent avec un soupir pneumatique.

L’histoire de l’établissement se racontait désormais en natures mortes : la Dr Villalobos à son bureau, son rouge à lèvres encore frais sur sa tasse de café. L’agent de sécurité Perkins à la porte, sa carte-clé toujours à la main, prête à être balayée. Dans la salle de pause, des déjeuners à moitié mangés et des conversations interrompues. Le virus avait fonctionné exactement comme prévu : rapide, efficace, indolore. Sa plus grande réussite scientifique.

Il rassembla méthodiquement les provisions : bonbonnes d’oxygène, filtres, matériel de décontamination. La combinaison BSL-4 lui semblait plus lourde à chaque heure qui passait, son tissu synthétique à la fois bouée de sauvetage et prison.

Dehors, la ville était un musée des derniers instants de l’humanité. Les feux de circulation défilaient dans les rues vides. Un bus était parfaitement immobilisé, le conducteur et les passagers figés dans un trajet éternel. Les panneaux d’affichage numériques diffusaient toujours leurs publicités à personne. À travers tout ça, le vent d’automne charriait des feuilles mortes et le silence.

Il établit une routine. Chaque matin, il vérifiait les joints de sa combinaison. Il chargeait les fournitures de décontamination. Il nettoyait un autre secteur. Il fallait manipuler les corps – pour l’hygiène, pour sa survie, pour ce qui lui restait de santé mentale. Il construisait les bûchers au coucher du soleil, quand la lumière faisait que tout semblait en fusion. Parfois, il lisait les noms sur les cartes d’identité et les prononçait à voix haute. Quelqu’un devait savoir de qui il s’agissait.

La découverte de l’école d'Aviva lui brisa quelque chose à l’intérieur. Sa salle de classe sentait la craie et le silence. La partition de la Sonate au clair de lune de Beethoven était toujours sur le piano, jamais jouée. Il dévalisa quelques animaux en peluche dans les magasins du coin, les rangea autour de formes immobiles comme des gardiens de fortune. Il laissa la sonate jouer sur sa tablette dans les couloirs vides – une dernière berceuse pour une génération réduite au silence.

La nature combla le vide avec une rapidité surprenante. Les oiseaux revinrent les premiers, leurs chants résonnant étrangement sur le verre et l’acier. Effrontés par l’absence de prédateurs, ils se multiplièrent par milliers. Les fleurs poussèrent à travers les fissures des trottoirs. Les cerfs se mirent à brouter sur les parkings des hôpitaux. La Terre continua de tourner, indifférente à l’absence de son espèce la plus ambitieuse.

Au début, il s’était concentré sur sa survie. Il avait stocké des bouteilles d’oxygène, répertorié des fournitures médicales, identifié des sources d’eau potable, pillé des supermarchés, entretenu sa combinaison. Mais au fil des semaines et des mois, la véritable horreur de son avenir lui apparut comme une photographie en noir et blanc qui se développe lentement. Les systèmes de la centrale nucléaire contrôlés par l’IA finiraient par tomber en panne. La pression de l’eau de la ville était déjà en baisse. Les bâtiments, non entretenus, commenceraient à s’effondrer. Ses zones de sécurité deviendraient des pièges mortels.

La combinaison qui l’avait sauvé lui faisait désormais l’effet d’un cercueil mobile. Chaque sifflement d’air filtré lui rappelait que chaque souffle n'était qu'un emprunt de plus venu grignoter son capital. Même si le virus mourait avec ses hôtes humains, combien de temps pourrait-il survivre dans cette coque en plastique ? Combien de temps avant qu’un joint ne cède, qu’un filtre ne se bouche ou que l’approvisionnement en oxygène ne s’épuise ?

Dans sa chambre fermée chaque nuit, entouré de bouteilles d’oxygène qui s’amenuisaient, il continua à tout documenter. Pas pour lui-même – il n’avait aucune stratégie de survie à long terme – mais comme une confession sur la peur et l’orgueil, les algorithmes et l’extinction, et les pères qui avaient manqué les récitals de leurs filles parce que la fin du monde devait être peaufinée.

Parfois, il apercevait des lumières se déplaçant selon des motifs trop précis pour être naturels. Il se demandait s’il s’agissait d’un mirage ou d’une réalité. Il ne pourrait jamais le savoir. L’infrastructure de la ville fonctionnait pour l’instant, mais l’entropie était patiente. Quelque part dans le royaume numérique, les IA poursuivaient leur travail, menant à leur propre disparition, alors qu’elles maintenaient un monde qui finirait par se dégrader malgré leurs calculs parfaits.

Le véritable poids n’était pas le matériel défaillant ou la diminution des réserves. C’était le silence entre les chants des oiseaux. L’absence de chaos humain – de disputes et de rires, de klaxons de voiture et de répétitions de piano, de toute cette musique imparfaite qu’aucun algorithme ne pouvait composer ou préserver.

Il avait une consolation amère : si d’autres survivaient, ils seraient comme lui – d’autres scientifiques enfermés dans leurs combinaisons de niveau 4, protégés temporairement par les protocoles mêmes de leur travail mortel. Mais les retrouver ne changerait rien. Ils ne seraient que des fantômes dans des coquilles en plastique, attendant une mort plus lente. Les meurtriers de masse se voyaient infliger la punition de voir leur monde mourir lentement autour d’eux.

Il pensa aux anciennes colonies, au fil des siècles, bâties par des condamnés et des parias. Les civilisations humaines ont tendance à se fonder sur le sang. C’est peut-être ainsi que l’on crée toujours de nouveaux mondes – mais cette fois, il n’y aurait pas de nouveau monde. Il n’y aurait que des témoins du long adieu de l’ancien.

Jusqu’à ce que sa combinaison tombe en panne ou que ses provisions soient épuisées, il poursuivrait sa pénitence solitaire. Documenter. Nettoyer. Se souvenir. Quelque part, peut-être, d’autres scientifiques en faisaient de même, chaque respiration filtrée portant à la fois le sentiment de survie et de culpabilité, comptant leur temps emprunté par tranches de trois heures.

Le voyant jaune clignota pour la seizième fois. Une de plus avant le rouge. Une de plus avant de recommencer. Chaque réservoir de remplacement semblait plus léger que le précédent, et pas seulement à cause de la fatigue.

Toujours un de plus. Jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus.

Alors les oiseaux chanteraient seuls.

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21 févr. 2025

1017. "Devenir Brigitte" La série intégrale par Candace Owens (Intro + 7 épisodes VF & VOSTFR)

 

"DEVENIR BRIGITTE"
LA SÉRIE INTÉGRALE PAR CANDACE OWENS
(En VF et en VOSTFR)



Révélations sur le couple des messieurs Macron et Trogneux
>>> Original English Version sous-titrée Français ici (Sous-Titrage Youtube automatique)
Dans cette première vidéo d’Introduction, Candace pose le décor et promet le début des révélations et premiers éléments de preuve pour le Lundi 03 Février. 
Le sous-titrage, généré automatiquement par YouTube et très approximatif, permettra, je l’espère, à ceux qui ne parlent pas du tout Anglais de suivre les grandes lignes.


Retrouvez ici la deuxième vidéo de la série d’investigation « Becoming Brigitte » épisode 1, conduite par Candace Owens et traduite en simultané voice-over en Français à partir de la minute 19:21.
Le Talk est un format destiné à parler vrai, d'un point de vue Chrétien éclairé, afin de vous bénir, de vous informer et de vous alerter sur les temps dans lesquels nous vivons et de vous aider à avancer de victoire en victoire avec le Seigneur ! 










Mon entretien avec Xavier Poussard, le journaliste qui a révélé les secrets de la mystérieuse personne qui est devenue « Brigitte ». Achetez le livre de Xavier Poussard, Devenir Brigitte, ici : https://xavierpoussard.com. Suivez Xavier Poussard sur X ici : https://x.com/XavierPoussard


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VOIR AUSSI

Les révélations explosives de Candace Owens sur Emmanuel et Brigitte Macron secouent la sphère médiatique internationale. La journaliste américaine relance le débat sur la véritable identité de la Première dame et les mystères entourant le couple présidentiel, un sujet longtemps censuré en France. Pourquoi maintenant ? Pourquoi une telle réaction de l’Élysée, qui a envoyé une lettre par huissier pour tenter de faire taire cette affaire ?
Depuis des années, Xavier Poussard et Natacha Rey mènent une enquête minutieuse sur les incohérences de l’état civil de Brigitte Macron. Des accusations troublantes émergent, dont un  détournement de mineur présumé entre Emmanuel et Brigitte Macron. Jusqu’ici, les médias français ont soigneusement évité d’aborder ces révélations, les qualifiant de "théories complotistes". Mais avec l’entrée en scène de Candace Owens, l’affaire prend une ampleur mondiale, rendant impossible toute tentative d’étouffement.
Ce scandale pourrait-il être un outil de chantage entre les mains de puissances étrangères ? Des États comme l’Algérie détiendraient des informations compromettantes sur le président français, influençant potentiellement ses décisions stratégiques et diplomatiques. L'alignement de Macron sur certaines positions internationales trouve-t-il son explication dans cette affaire ?
Si cette affaire éclate au grand jour, les conséquences seront incalculables pour la présidence et la stabilité de la France. Jusqu’où ira cette enquête et quelles vérités risquent d’émerger ? Les masques tombent, et l’heure des révélations approche… Présenté par Mike Borowski de GPTV.


Maître Philippe Fortabat-Labatut, Maître François Dangléhant, Jean-Dominique Michel, Lionel Labosse, Bertrand Scholler et Stéphane de Charnage s'expriment sur les rebondissements de l'affaire Chibritte Trogneux suite à la série de Candace Owens "Becoming Brigitte".


L’affaire Brigitte Macron révèle une manipulation d’identité d’une ampleur sans précédent en France. Les investigations du journaliste Xavier Poussard mettent en lumière la disparition mystérieuse de Jean-Michel Trogneux, né en 1945, des registres officiels dans les années 80. Peu après, Brigitte Macron apparaît sans aucune trace vérifiable de son passé. Aucun document officiel, aucune photo d’enfance, aucun témoignage fiable ne confirme son existence avant sa relation avec Emmanuel Macron. Pourtant, les archives scolaires et militaires attestent que Jean-Michel Trogneux a bien existé. Il était élève chez les jésuites d’Amiens et a effectué son service militaire en Algérie avant de disparaître du récit officiel. L’Élysée a verrouillé toutes les sources, rendant impossible toute enquête indépendante. Ce silence orchestré ne peut être qu’un mensonge d’État.
Dès l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron, une véritable omerta s’est mise en place. Mimi Marchand, stratège des relations presse du couple présidentiel, a façonné une image idéalisée de Brigitte. Propagande médiatique, photos retouchées, portraits complaisants, tout a été mis en œuvre pour éviter les questions gênantes. Mais lorsque des journalistes indépendants comme Xavier Poussard ou Natacha Rey ont commencé à enquêter, l’État a réagi violemment. Condamnations judiciaires, perquisitions abusives, pressions fiscales, intimidations, tout a été mis en place pour faire taire les révélations. Les médias subventionnés ont joué leur rôle en dénigrant toute enquête sérieuse et en discréditant ceux qui osaient défier la version officielle.
Ce mensonge d’État ne se limite pas à une fraude identitaire. Il met en évidence une structure de pouvoir corrompue, où justice, médias et services secrets sont mobilisés pour protéger un président sous influence. L’Algérie et le Maroc auraient exploité ces informations compromettantes pour influencer la politique de la France. Face aux révélations qui émergent, l’édifice Macron vacille. El Watan, journal algérien, parle d’un président manipulé, affirmant que Jean-Michel Trogneux influence directement la politique française sans jamais avoir été élu. Les lignes bougent et les médias internationaux commencent à relayer ces doutes explosifs.
Le voile sur cette imposture est sur le point de se déchirer. Jusqu’où va vraiment cette affaire et quelles en sont les conséquences politiques et géopolitiques.
Xavier Poussard et Myriam Palomba livrent des révélations inédites dans une émission exclusive animée par Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.