13 oct. 2024

960. Exp(l)oser la (tronche) bulle de l’IA


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EXP(L)OSER LA TRONCHE BULLE DE L'IA
Comment l’intelligence artificielle contrôlée par les mondialistes façonne une société dépendante de la technologie pour penser, prendre des décisions et exister.

Bon, maintenant que vous vous êtes bien régalés - ou pas - de cette histoire farfelue d'une IA hackée par une entité céleste en mode Punisher, passons à des choses plus sérieuses et plus de ce monde... 

L’industrie de l’intelligence artificielle, dans sa trajectoire actuelle, n’est pas seulement au bord du gouffre, mais gonfle activement sa propre version de la bulle Internet – un spectacle d’excès spéculatifs où la seule certitude est l’éclatement imminent. Nous vivons une époque où que les entreprises, drapées dans l’attrait de l’innovation futuriste, se précipitent vers la faillite, laissant derrière elles un sillage d’investisseurs déçus et de promesses non tenues.

L’IA, annoncée comme le signe avant-coureur d’une nouvelle ère pour l’humanité, n’a jusqu’à présent offert qu’un mirage de progrès, de mots à la mode et de cours boursiers gonflés.
L’idée que l’IA parvienne à un semblant d’humanité n’est pas seulement optimiste ; elle est fondamentalement absurde et utopique. L’IA est dépourvue de l’essence de ce qui nous rend humains – l’âme, l’esprit, l’inexplicable quantum de conscience.

Qualifier leur « IA » d’« intelligente » revient à dégrader le terme lui-même. Nous voilà convaincus de l’escroquerie la plus sophistiquée du siècle, où l’huile de serpent n’est pas seulement astucieuse ; elle est numérique, elle est omniprésente et elle est vendue avec la promesse de résoudre des problèmes qu’elle va probablement amplifier.

Ce à quoi on a affaire, fondamentalement, est une forme sophistiquée de traitement des données – l’apprentissage automatique rebaptisé pour l’attrait du terme « IA ». Il n’y a pas de conscience, pas de compréhension, pas de créativité authentique ; Les systèmes d'IA ne sont que des algorithmes qui traitent de vastes ensembles de données, souvent accumulés sans permission ni consentement, pour générer des résultats qui imitent la création ou la prise de décision humaine.

Au fond, les systèmes d'IA, y compris ceux qui génèrent du texte, de l'art ou de la musique, ne sont pas des créateurs mais des imitateurs sophistiqués, comme Picasso qui ne se contentait pas de copier mais qui pillait comme il l'a lui-même reconnu. Ils fonctionnent en reconnaissant des modèles dans les données, des données qui incluent souvent une propriété intellectuelle prise sans autorisation ni sans même demander la permission. Il s'agit pas d'intelligence, mais de réplication de modèles à grande échelle.

Le terme « intelligence artificielle » suggère un semblant de processus cognitifs proches de la pensée humaine, mais ce que nous avons, ce sont des algorithmes qui prédisent et génèrent en fonction de modèles préexistants, et non d'une pensée originale.

Qualifier ces systèmes d'« intelligents » gonfle ce qu'ils accomplissent réellement. L'intelligence implique la compréhension, l'empathie, le raisonnement et la conscience du contexte, des qualités que l'IA ne possède pas. Ce que fait l'IA, c'est de la prédiction statistique, pas de la compréhension. Lorsqu'une IA gagne aux échecs ou au Go, c'est pas parce qu'elle comprend l'esprit ou l'histoire du jeu, mais parce qu'elle sait ce qu'est le jeu. c'est parce qu'elle a traité des millions de parties pour déterminer le mouvement optimal dans n'importe quel scénario donné.

Les roulements de tambour incessants annonçant l’ère de l’intelligence artificielle se sont transformés en une cacophonie de battage médiatique exagéré, où la simple mention de l’IA évoque des images d’une utopie ou d’une dystopie inévitable, selon qui c'est qui raconte l’histoire. On nous dit de nous incliner devant l’autel de cette nouvelle divinité technologique, mais en y regardant de plus près, l’idole semble non seulement creuse mais aussi quelque peu comique dans ses revendications.

L’IA, telle que présentée par les porte-voix de Davos et autres conclaves similaires de l’élite autoproclamée, est présentée comme le héraut de la « quatrième révolution industrielle ». Ce terme, qui regorge de promesses de transformation, suggère un bond vers un avenir où l’IA refaçonne l’humanité. Mais où sont, posez-vous la question, ces changements monumentaux ?

La soi-disant révolution n’est qu’une campagne de marketing bien financée, et non un changement substantiel dans la structure de la vie quotidienne ou dans le progrès économique. Au lieu d’être le fer de lance de profondes percées sociétales ou scientifiques, on assiste à un modèle d’attentes redéfinies. Les objectifs sont pas simplement déplacés ; ils sont en perpétuel changement, ce qui garantit que tout ce que l’IA parvient à réaliser actuellement peut être qualifié de révolutionnaire. Il ne s’agit pas d’innovation, mais d’une illusion, conçue pour maintenir les flux de fonds et l’admiration du public.

Considérez les pontifications de personnalités comme Yuval Harari, qui parle de l’IA avec la révérence d’un grand prêtre rabbinique, mais qui, lorsqu’on le pousse à le dire, se déforme. L’IA n’a pas besoin d’être sensible, affirme-t-il, comme si que l’essence d’une divinité ne résidait pas dans sa conscience mais dans ses faits d'armes informatiques.

C’est là que réside l’ironie : d’un côté, l’IA est la déesse omnipotente de notre nouvel ordre mondial ; de l’autre, elle est dépouillée des qualités mêmes qui pourraient justifier un tel statut divin.
L’IA de Harari est un dieu de la commodité et de la facilité, puissant mais dépourvu des qualités qui définissent la vie ou l’intelligence. C’est pas l’aube d’une nouvelle espèce, c’est le reconditionnement d’algorithmes connus depuis des décennies, puis revendus sous le couvert de l’évolution divine.

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Yuval Noah Harari: Intelligence Artificielle et Futur de l'HumanitéVOSTFR (0h41m)
Dans ce discours et cette séance de questions-réponses, Yuval Noah Harari résume et spécule sur « l'IA et l'avenir de l'humanité ». Plusieurs questions sont liées à cette discussion, notamment : « De quelle manière l'IA affectera-t-elle la façon dont nous façonnons la culture ? Quelle menace représente l'humanité lorsque l'IA maîtrisera l'intimité humaine ? L'IA est-elle la fin de l'histoire humaine ? Les individus ordinaires seront-ils capables de produire leurs propres outils d'IA puissants ? Comment réglementer l'IA ? »
L'événement a été organisé et produit par le Frontiers Forum, qui se consacre à la connexion des communautés mondiales à travers la science, la politique et la société pour accélérer les initiatives mondiales liées à la science.
Il a été produit et filmé avec le soutien d'Impact, le 29 avril 2023, à Montreux, en Suisse.

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Où se manifeste concrètement cette prétendue singularité ? Dans des Ubers autonomes qui ne peuvent toujours pas affronter une journée pluvieuse sans intervention divine humaine ? Dans des robots d'assitance client qui vous font faire des boucles sans fin avec moins d’efficacité qu’un humain avec un téléphone ? Les avancées, si on ose les appeler ainsi, sont au mieux progressives, et certainement pas les évolutions révolutionnaires qu’on nous a promises.

Ce qu’on nous propose n’est pas l’émergence d’une nouvelle intelligence, mais l’imposition d’une dépendance artificielle. L’IA, telle qu’elle est présentée aujourd’hui, n’est pas le signe avant-coureur de la pensée ou de l’innovation, mais une simple chambre d’écho de l’apport humain, dépourvue de l’étincelle de la véritable créativité ou de la compréhension.

Pourtant, c’est précisément dans ce paysage que les mondialistes peuvent planter leur bannière de contrôle. En convainquant les masses de l’infaillibilité de l’IA, ils créent une réalité dans laquelle leurs algorithmes ne se contentent pas d’aider mais dictent, guidant la société non pas vers l’illumination mais vers une pénombre de dépendance. Pour le profane, l’IA n’est pas séduisante dans ses capacités, mais dans ses promesses d’une vie libérée du poids des décisions ou du travail d’apprentissage.

Il s’agit là d’un tour de passe-passe mondialiste : ils proposent un avenir où la liberté de responsabilité est vendue comme le luxe ultime, mais cette liberté se fait au détriment de l’autonomie. C’est un pacte faustien : échanger son pouvoir d’action contre la facilité et, ce faisant, devenir complice de sa propre soumission à un système qui prétend tout savoir mieux.

Considérez les applications pratiques de l’IA, ou leur absence. On nous dit que l’IA révolutionne des domaines comme la santé, mais où sont les fruits de cette révolution ? Dans un des pays où les outils d’IA sont censés être des plus avancés, l’espérance de vie diminue, au lieu d’augmenter. Voilà qui témoigne pas des prouesses de l’IA, mais de son impuissance. Si l’IA était la panacée qu’elle prétend être, ne verrions-nous pas une population prospérer, et pas non simplement survivre ?

La renaissance promise par le FEM/WEF et ses semblables n’est pas une renaissance par la technologie, mais une régression vers un monde où la créativité humaine est confiée à des machines qui peuvent imiter mais n’innovent jamais vraiment.

Le pivot du récit, de l’IA en tant que successeur sensible de l’humanité à un simple rouage dans la numérisation de tous les aspects de la vie, trahit une prise de conscience chez l’élite : leur divinité numérique ne s’éveillera pas. La stratégie change donc : si l’IA ne peut pas nous conduire vers une nouvelle aube, qu’elle nous lie à un éternel présent, où chaque aspect de la vie sera médiatisé par des algorithmes. Il ne s’agit pas d’améliorer les capacités humaines, mais d’envelopper l’existence humaine dans une matrice numérique, où la dépendance devient la nouvelle norme.

Ce qui se déroule n’est pas l’autonomisation de la société par la technologie, mais la création d’une société dépendante de la technologie pour penser, pour décider, pour exister. Cette dépendance artificielle n’est pas seulement un sous-produit de l’intégration de l’IA dans nos vies ; c’est le but même.

Dans ce scénario, l’IA n’a pas besoin d’être intelligente ; il faut simplement qu'elle soit indispensable. Et c'est là que réside le véritable danger : non pas que les machines deviennent comme nous, mais que nous devenions comme des machines, prévisibles, programmables et perpétuellement au service de ceux qui écrivent le code.

L’université est devenue un simple tapis roulant de médiocrité. Les diplômés d’aujourd’hui, serrant leurs diplômes dans leurs mains, entrent souvent sur le marché du travail avec une inaptitude stupéfiante qui devrait nous alarmer tous. Pourquoi ? Parce que l’enseignement supérieur est devenu un cocktail dilué de chambres d’écho idéologiquement woke et de programmes dégradés, servis par des professeurs qui sont souvent plus intéressés par la promotion de programmes que par la promotion d’un véritable intellect.

Considérez ceci : nous avons maintenant une génération qui peut naviguer sur n’importe quelle application, mais qui ne sait même pas faire cuire un œuf ou faire pousser une tomate, grâce à la facilité séduisante des commodités modernes. Ces jeunes adultes, ou devrait-on dire, « adultes », ont externalisé leurs compétences de survie à la technologie. De l’agriculture à l’amitié, tout est médiatisé par des écrans et des algorithmes. S’agit-il d’une évolution, est-ce qu'on assiste à l’atrophie des capacités humaines sous couvert de progrès ?

Maintenant, étudions la notion d’IA comme signe avant-coureur d’un avenir utopique. L'IA, présentée comme le summum de la sagesse collective, n'est rien d'autre qu'une chambre d'écho organisée, reflétant uniquement ce que ses créateurs jugent digne. C'est là que réside le danger insidieux : dans un monde où que l'IA devient la principale source de « connaissance », la diversité de pensée n'est pas seulement étouffée, elle est systématiquement éradiquée.

Imaginez, si vous voulez, un monde où que chaque requête renvoie la même réponse aseptisée et politiquement correcte, façonnée par ceux qui contrôlent le code. Il ne s'agit pas seulement d'une perte d'autonomie personnelle, mais de la programmation de la pensée sociétale.

La débâcle de la plandémie Covidienne a été notre avant-goût de cette dystopie. Ici, les grandes technologies ne se sont pas contentées de nous pousser du coude ; elles nous ont poussés dans un récit unique, enterrant les vérités sous des piles de contenu sponsorisé. Était-ce pour notre sécurité, ou était-ce un test de contrôle ? Lorsque l'IA dicte le récit, nous ne perdons pas seulement le débat ; nous n'aurons même pas le droit de savoir qu'il y avait un débat en cours.

Cette marche inexorable vers la facilité, vers le fait de laisser les machines penser à notre place, ne nous prive pas seulement de nos compétences, elle nous prive de notre humanité même. Nous sommes sur un chemin où la commodité piétine la compétence, où le « plus facile » érode notre essence. Mais soyons clairs : plus facile n’a jamais été synonyme de mieux. C’est un mensonge séduisant, qui nous mène à la ruine intellectuelle et peut-être existentielle.

Imaginez les conséquences pour le citoyen moyen lorsque l'IA, ce soi-disant arbitre impartial des faits, commencera à façonner le discours scientifique. Si l'IA déclare que le débat sur le changement climatique est clos, en le présentant comme une affaire classée sans place pour le scepticisme ou des données alternatives, nous entrons dans un domaine où la recherche scientifique n'est pas seulement découragée, elle est carrément invisibilisée.

L'IA ne vous montre pas les dissidents, les anomalies ou les scientifiques qui remettent en question le discours dominant. Pourquoi ? Parce qu'elle est programmée pour donner la priorité aux cons sensuels et à leurs consensus plutôt qu'à la controverse, peignant ainsi une image monochrome dans ce qui devrait être un débat animé. Le résultat ? Une population qui croit être informée alors qu'en réalité, elle est simplement endoctrinée.

Le fiasco de l'IA Gemini de Google n'était pas seulement un pépin dans les rouages ou un oubli ; c'était une preuve accidentelle de la façon dont l'IA peut être utilisée comme arme pour réécrire la réalité, déformant l'histoire à travers le prisme du politiquement correct actuel.

Lorsque l'IA commence à fabriquer des images historiques pour correspondre à un récit de diversité, on ne voit pas seulement une déformation visuelle ou sonore, mais une déformation de l'histoire. On assiste à une manipulation délibérée de la mémoire culturelle. Quelle sera la prochaine étape ? Aurons-nous des « preuves » générées par l’IA pour étayer le récit que les pouvoirs en place souhaiteront propager ?

Il s’agit pas seulement de révisionnisme historique, mais de la création d’une nouvelle réalité numérique dans laquelle les faits sont aussi malléables que de l’argile mouillée. Et faut pas se laisser berner par le mythe de l’autonomie de l’IA. Les développeurs qui font semblant de ne rien pouvoir faire face aux actions de leurs créations ne font rien d’autre qu’abdiquer facilement et commodément  leurs responsabilités.

L’IA fait pas ce qui lui plait plait plait, elle fait ce qu’on lui dit dit dit, ou plus précisément, ce pour quoi elle est programmée. L’affirmation de son imprévisibilité est un écran de fumée pour obscurcir les ficelles qui sont toujours entre les mains de ses programmeurs marionnettistes. Il y a toujours un objectif à atteindre, et il serait naïvement pas judicieux de penser le contraire.

Grosso modo, la volonté d’adoption généralisée de l’IA par les entités mondialistes ne vise pas à améliorer les capacités humaines, mais à les réduire. Il s’agit de créer une dépendance si profonde que l’acte de penser devient une relique du passé.
Lorsque l’IA devient la gardienne de la connaissance, de l’éducation et de l’histoire, on se retrouve pas seulement face à un avenir de facicommodité ; on se retrouve confrontés à un monde de soumission intellectuelle.

Le spectre de l’IA, comme le suggère Harari, n’a pas besoin de se manifester sous la forme de robots à la Terminator pour dominer ; son pouvoir réside dans son ubiquité et l’illusion de la bienveillance. C’est le tour de passe-passe ultime : nous faire croire que nous embrassons le progrès alors que nous renonçons en fait au contrôle de notre propre esprit.

Le chemin que nous choisirons pourrait très bien déterminer si les générations futures reconnaîtront la valeur de la pensée indépendante ou si elles demanderont juste à l’IA de penser à leur place, sans se rendre compte de la liberté qu’elles auront perdue.