12 oct. 2023

826. Israël & Palestine: A-t-on le droit d'en parler librement ?



ISRAËL / PALESTINE: A-T-ON LE DROIT D'EN PARLER LIBREMENT ?

 Les Origines du Mal
Mais tout d'abord, et avant de rentrer dans le vif du sujet, une petite correction historique s'impose. En effet, on n'a cessé de nous ressasser depuis le partage de la Palestine par l'ONU (organisme Rothschildien comme chacun le sait) en 1947 que cette partition au profit des nouveaux arrivants juifs d'Europe l'avait été afin de donner un foyer au rescapés de la Shoah. Il s'avère que ceci est absolument FAUX. La création de l'Etat d'Israel avait été écrite et acceptée sous forme de lettre ouverte dès Novembre 1917 par Lord Arthur Balfour, alors ministre des Affaires Étrangères du Royaume Uni à l'intention de Lord Lionel Walter Rothschild, financier du mouvement Sioniste et à la Fédération Sioniste en général. Cette déclaration est considérée comme la 1ère étape dans la création de l'état Sioniste d'Israel, ceci plus de deux decennies avant la 2nde guerre mondiale et la Shoah.

Déclaration Balfour (Cliquer pour agrandir)

Traduction française de la Déclaration Balfour
 « Cher Lord Rothschild,
J'ai le grand plaisir de vous transmettre, de la part du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante de sympathie avec les aspirations juives sionistes, qui a été soumise au cabinet et approuvée par lui.
Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour les Juifs et fera tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte soit aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, soit aux droits et au statut politique dont les Juifs disposent dans tout autre pays.
Je vous serais obligé de porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste. »

— Arthur James Balfour, 02 Novembre 1917.

LES SÉQUELLES DU MAL

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L'hypocrisie de l'Occident sur le soulèvement de Gaza est à vomir


Lorsqu'ils seront bombardés par Israël, les Palestiniens assiégés dans la bande de Gaza n'auront pas droit à plus de compassion de la part de l'Occident que les fois précédentes. L'expression « riposte israélienne » servira à nouveau à justifier leur immense souffrance.
(image)
L'actuel élan de sympathie à l'égard d'Israël devrait faire frémir tous ceux qui ont un peu de cœur.

Non pas parce qu'il n'est pas horrible de voir des civils israéliens mourir et souffrir en si grand nombre. Mais parce que les civils palestiniens de Gaza subissent régulièrement, depuis des décennies, des agressions israéliennes qui leurs causent des souffrances bien plus grandes, sans jamais susciter ne serait-ce qu'une fraction de l'inquiétude actuellement exprimée par les hommes politiques ou les opinions publiques occidentaux.

L'hypocrisie (en français icide l'Occident face aux combattants palestiniens qui tuent et blessent des centaines d'Israéliens et en retiennent des dizaines d'autres en otage dans les communautés autour et à l'intérieur de la bande de Gaza assiégée, (en français ici) est frappante.

C'est la première fois que les Palestiniens emprisonnés dans l'enclave côtière de Gaza, parviennent à lancer en Israël une attaque d'une ampleur qui reflète vaguement la sauvagerie qui s'abat régulièrement sur eux, depuis qu'ils ont été mis en cage, il y a plus de 15 ans, lorsqu'Israël a commencé son blocus terrestre, maritime et aérien en 2007.

Les médias occidentaux qualifient de « sans précédente », la manière dont les Palestiniens de Gaza ont réussi à s'échapper de leur prison à ciel ouvert et à passer à l'attaque, tout comme l'échec le plus lamentable (en français ici) d'Israël en matière de renseignement depuis la guerre du Kippour, où il a aussi été pris au dépourvu, il y a exactement 50 ans.


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé (en français ici) Hamas, qui dirige théoriquement la prison à ciel ouvert de Gaza, d'avoir déclenché « une guerre cruelle et diabolique ». Mais la vérité, c'est que les Palestiniens n'ont rien « commencé ». Ils ont réussi, après des décennies de luttes, à trouver un moyen de causer quelque dommage à leur bourreau.

Inévitablement, pour les Palestiniens, comme l'a également fait remarquer Netanyahu, « le prix à payer sera lourd », en particulier pour les civils. Israël infligera aux prisonniers le plus sévère des châtiments pour leur impudence.

Vous verrez le peu de compassion et d'intérêt que l'Occident manifestera à l'égard des nombreux hommes, femmes et enfants palestiniens qu'Israël assassinera encore. Leurs immenses souffrances seront occultées et justifiées par l'expression « riposte israélienne ».

Les vraies leçons

Toute l'analyse actuelle qui se concentre sur les « erreurs » des services de renseignement israéliens détourne l'attention de la véritable leçon à tirer de ces événements qui évoluent rapidement.

Personne ne s'est vraiment soucié des Palestiniens de Gaza soumis au blocus israélien qui les privait des nécessités de base. Les quelques dizaines d'Israéliens retenus en otage (en français ici) par les combattants du Hamas font pâle figure au regard des deux millions de Palestiniens retenus en otage par Israël dans une prison à ciel ouvert depuis près de vingt ans.

Qui s'est inquiété lorsqu'on a appris que les Palestiniens de Gaza étaient soumis à un « régime de famine » (en français ici) par Israël, qui ne laissait entrer qu'une petite quantité de nourriture, juste assez pour que la population ne meure pas tout à fait de faim ?

Qui s'est soucié du fait qu'Israël bombarde l'enclave côtière tous les deux ou trois ans, tuant à chaque fois des centaines de civils palestiniens ? Israël appelle cela « tondre la pelouse » . La destruction de vastes zones de Gaza, afin de ramener l'enclave à l'âge de pierre, comme s'en sont vantés les généraux israéliens, est devenue une stratégie officielle connue sous le nom de « doctrine Dahiya » .( en français ici).

Qui s'est alarmé lorsque des tireurs d'élite israéliens ont fait des cartons sur des infirmières, des jeunes et des personnes en fauteuil roulant qui venaient protester contre le siège israélien ? Plusieurs milliers de personnes ont dû être amputées parce que ces tireurs d'élite avaient reçu l'ordre de tirer sur les manifestants dans les jambes ou les chevilles.

L'inquiétude occidentale face à la mort de civils israéliens aux mains de combattants palestiniens soulève le cœur. Des centaines d'enfants palestiniens ne sont-ils pas morts au cours des 15 dernières années lors des campagnes de bombardement répétées d'Israël sur Gaza ? Leurs vies ne comptent-elles pas autant que celles des Israéliens - et si ce n'est pas le cas, pourquoi ?

Après tant d'indifférence pendant si longtemps, il est difficilement soutenable de voir l'horreur se répandre tout à coup dans les gouvernements et les médias occidentaux parce que les Palestiniens ont enfin trouvé un moyen - similaire à la politique inhumaine qu'Israël leur fait subir depuis des décennies - de riposter efficacement.

Les masques tombent et tout le monde voit que ce qui essaie de se faire passer pour des préoccupations morales dans les capitales occidentales, est en réalité du pur racisme.

L'hypocrisie incarnée

Volodymr Zelenskiy, le président ukrainien, incarne (en français ici) cette hypocrisie. Le week-end dernier, il a publié un long tweet condamnant les Palestiniens qu'il qualifiait de « terroristes » et offrant à Israël son soutien indéfectible.

Il a affirmé que « le droit d'Israël de se défendre est incontestable », ajoutant : « Le monde doit être uni et solidaire pour que le terrorisme ne parvienne pas à soumettre ou supprimer la vie en tout lieu et à tout moment ».

Une telle inversion de la réalité laisse sans voix. Les Palestiniens ne peuvent pas « soumettre la vie » en Israël. Ils n'ont pas ce pouvoir, même si quelques-uns ont réussi à s'échapper de leur cage pour un court moment. C'est Israël qui soumet la vie des Palestiniens depuis des décennies.

Il semble que toutes les formes de « terrorisme » ne soient pas égales aux yeux de Zelenskiy ou de ses protecteurs dans les capitales occidentales. Certainement pas le terrorisme d'État d'Israël qui fait de la vie des Palestiniens un calvaire depuis des décennies.

Pourquoi Israël a-t-il le « droit incontestable » de « se défendre » contre les Palestiniens dont il occupe et contrôle le territoire ? Pourquoi la Russie n'a-t-elle pas le même droit de « se défendre », lorsqu'elle frappe des villes ukrainiennes en « riposte » à des frappes ukrainiennes qui visent à libérer son territoire de l'occupation russe ?

Israël, la partie belligérante de très loin la plus forte, est en train de dévaster Gaza « en riposte », comme dit la BBC (en français ici), à propos de la dernière attaque palestinienne.

Comment Zelenskiy ou ses ministres feront-ils pour condamner Moscou lorsqu'elle tirera des missiles « en riposte » aux frappes de l'Ukraine sur le territoire russe ? Si la résistance palestinienne à l'occupation israélienne de Gaza est du terrorisme, comme l'affirme Zelenskiy, alors la résistance ukrainienne à l'occupation russe n'est-elle pas elle aussi du terrorisme ?

Nulle part où fuir

Israël est si habitué à être couvert par ses alliés qu'il se permet de proférer des mensonges de plus en plus énormes. Le week-end dernier, Netanyahu a dit aux Palestiniens de Gaza de « partir tout de suite» parce que les forces israéliennes se préparaient à « agir avec toute la force nécessaire ».

Mais Netanyahu sait bien, tout comme ses complices occidentaux, que la population de Gaza n'a nulle part où fuir. Nulle part où se cacher. Les Palestiniens sont enfermés dans Gaza et Israël les assiège par terre, par mer et par air.

Les seuls Palestiniens capables de « quitter Gaza » sont les factions armées qui se sont échappées de la prison dont Israël garde la clé, et qui sont accusés d'être des « terroristes » par les politiciens et les médias occidentaux. Les gouvernements occidentaux si horrifiés par l'attaque palestinienne contre Israël sont les mêmes qui restent silencieux quand Israël coupe l'électricité de la prison qu'est Gaza, toujours en vertu de ses prétendues « riposte ».

La punition collective des deux millions de Palestiniens de l'enclave de Gaza, qui dépendent d'Israël pour l'électricité parce qu'Israël les encercle et contrôle tous les aspects de leur vie, est un crime de guerre.

Étrangement, les responsables occidentaux comprennent qu'il s'agit d'un crime de guerre lorsque la Russie bombarde des centrales électriques en Ukraine et coupe ainsi l'électricité. Ils réclament à cor et à cri que le président russe Vladimir Poutine soit traduit devant la Cour pénale internationale de La Haye. Alors pourquoi sont-ils incapables de voir qu'Israël fait exactement la même chose à Gaza ?

Une évasion audacieuse

Il y a deux leçons immédiates et opposées à tirer de ce qui s'est passé à Gaza.

La première est que l'esprit humain ne peut être mis en cage indéfiniment. Les Palestiniens de Gaza n'ont jamais cessé d'imaginer de nouveaux moyens de se libérer de leurs chaînes.
Ils ont construit un réseau de tunnels, dont la plupart ont été repérés et détruits par Israël. Ils ont tiré des roquettes qui étaient invariablement abattues par des systèmes d'interception de plus en plus sophistiqués. Ils ont protesté en masse contre les clôtures lourdement fortifiées, surmontées de pylônes, dont Israël les a entourés, avant d'être abattus par des tireurs d'élite.


Aujourd'hui, ils ont organisé une évasion audacieuse. Israël va soumettre l'enclave à des bombardements massifs, uniquement « en riposte », bien entendu. La soif de liberté et de dignité des Palestiniens n'en sera pas diminuée pour autant.
Une autre forme de résistance, sans doute plus brutale encore, verra le jour. Et les principaux responsables de cette violence seront Israël et l'Occident qui soutient si généreusement l'Etat hébreu, parce qu'Israël refuse d'arrêter de martyriser les Palestiniens qu'il force à vivre sous sa botte.

La deuxième leçon est que le soutien indulgent dont bénéficie Israël de la part de ses protecteurs occidentaux, ne l'incite pas à prendre conscience de la vérité fondamentale susmentionnée. La rhétorique de son gouvernement actuel, composé de fascistes et de suprématistes juifs, est sans nul doute particulièrement détestable, mais il y a, de toute façon, un large consensus parmi les Israéliens de toutes tendances politiques sur le fait qu'il ne faut pas arrêter d'opprimer les Palestiniens.

C'est pourquoi la soi-disant opposition n'hésitera pas à soutenir le pilonnage militaire de l'enclave assiégée de Gaza, et à tuer encore plus de civils palestiniens pour leur « donner une leçon », la leçon étant que les Palestiniens doivent accepter, une fois pour toutes, d'être traités en inférieurs et de vivre en prison.

Les « bons Israéliens » (en français ici) - les leaders de l'opposition Yair Lapid et Benny Gantz - sont déjà en discussion avec Netanyahu pour le rejoindre dans un « gouvernement d'unité d'urgence ».
Quelle « urgence » ? L'urgence de s'occuper des Palestiniens qui réclament le droit de ne pas vivre comme des prisonniers dans leur propre patrie.

Les Israéliens et les Occidentaux peuvent continuer leurs acrobaties mentales pour justifier l'oppression des Palestiniens et leur refuser tout droit à la résistance. Mais leur hypocrisie et leur duplicité n'échappent pas au reste du monde.
Jonathan Cook a obtenu le Prix Spécial de journalisme Martha Gellhorn. Il est le seul correspondant étranger en poste permanent en Israël (Nazareth depuis 2001). Ses derniers livres sont : « Israel ad the Clash of Civilisations : Iraq, Iran and the to Remake the Middle East » (Pluto Press) et « Disappearing Palestine : Israel's Experiments in Human Despair » (Zed Books).

Article original en anglais: Middle East Eye

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Une guerre de diversion pour conjurer la scission, la sécession et la dislocation de l’État israélien sioniste


Au risque de surprendre certains lecteurs, de refroidir leurs exaltations chauvinistes et leurs émois d'autocélébration des exploits du Hamas, l'offensive menée par le mouvement islamiste palestinien contre Israël n'est pas une attaque surprise, mais une opération orchestrée ou, à tout le moins camouflée, par les stratèges de Tel Aviv, les faucons de l'État sioniste raciste.

D'entrée de jeu, pour parer à toute accusation de conspirationnisme, je précise qu'il s'agit là d'une hypothèse fondée sur l'observation des événements récents. Donc on ne peut parler de théorie du complot.

J'explicite mon analyse. Qu'il soit clair, il s'agit d'une hypothèse et non d'une démonstration de vérité à laquelle le lecteur devrait adhérer. L'objectif de ma contribution est de susciter un débat.

Fondamentalement, dans ce conflit armée entre le Hamas et l'État d'Israël, il n'y aucun intérêt prolétarien. Il s'agit d'une guerre nationaliste bourgeoise et impérialiste. Il n'y a pour nous prolétaires révolutionnaires aucun camp à défendre sinon celui du peuple palestinien. Le Hamas ne représente pas les travailleurs Palestiniens. C'est une organisation islamiste réactionnaire, ennemi du prolétariat et, à plus forte raison, du communisme et du marxisme.

Comme l'écrivent les camarades de Matière et Révolution : « Le peuple palestinien a un ennemi qui est l'Etat d'Israël mais aussi des ennemis qui sont arabes et même palestiniens. Sa révolte n'est pas représentée au travers des organisations palestiniennes. Le Hamas vient de mener une guerre contre Israël et pas de mener le peuple palestinien dans sa lutte. Il convient de rappeler que, dans le passé, le peuple palestinien a mené une action révolutionnaire, socialement et politiquement, dans toute la région en Palestine et autour, alors que le Hamas, c'est l'extrême droite fasciste, c'est la contre-révolution sociale et politique ».
Comme je l'ai souligné dans mes deux articles intitulé « Les juifs sionistes d'Israël sont en train de se suicider nationalement », et « L'exode des juifs israéliens s'explique par des raisons économiques plutôt qu'idéologiques « démocratiques » », publiés cet été, Israël est depuis presque un an au bord de l'implosion. Donc de la dislocation.

Comment ressouder la cohésion nationale des habitants sionistes d'Israël, reconstituer l'unité de ce peuple patchwork en pleine division et sédition, animé par des velléités de désertion de l'armée et d'insubordination militaire, tenté massivement par l'expatriation, endiguer la fronde chronique quasi insurrectionnelle et enrayer l'exode massif, sinon par l'ouverture d'un front de guerre, pour recréer une nouvelle union nationale ?

Pour rappel, depuis des mois chaque week-end des centaines de milliers d'israéliens manifestent contre le projet de réforme judiciaire ubuesque. Parmi eux, des milliers de réservistes de l'armée qui menacent de cesser de servir. Une périlleuse fronde pour l'État sioniste, dans un pays colonialiste où la sécurité est une priorité absolue pour les colons. Or, les réservistes constituent la pièce maîtresse de l'armée sioniste. « Il y a là la crainte d'une contagion, d'une forme d'insubordination silencieuse, et d'une baisse de motivation des troupes. Et ces phénomènes pourraient conduire à un affaiblissement des capacités opérationnelles d'occupation et de répression de Tsahal », notait un politologue israélien terrorisé.

Ne pas perdre de vue que ces derniers mois, comme le souligne Matière et Révolution « De plus en plus de voix s'élevaient en Israël pour associer le combat pour la démocratie en Israël même avec le combat contre l'apartheid qu'Israël fait régner en Palestine, trouvant également un écho positif chez les palestiniens eux-mêmes et faisant naître un espoir commun aux deux peuples ».

Qui peut prêter main forte à cette entreprise de raccommodement national sioniste, sinon le mouvement islamiste arabe, le Hamas, par ses aventureuses opérations militaires asymétriques ?

Le Hamas, créé avec l'aval d'Israël, a toujours servi d'alibi à l'entité sioniste pour justifier la violence des offensives armées israéliennes et consolider l'union sacrée, cimenter le sionisme. Le Hamas, par sa politique de confessionnalisation du conflit colonial palestinien, et par ses opérations militaires asymétriques suicidaires menées aveuglément contre l'une des plus grande armée du monde, est le meilleur allié de l'entité sioniste.

Historiquement, selon plusieurs rapports des renseignements, sans le patronage d'Israël, le Hamas n'aurait jamais pu s'implanter dans les territoires palestiniens. Son ascension fulgurante (ou défigurante de la cause palestinienne ?), il la doit aux faucons israéliens, qui ont trouvé dans le mouvement islamiste palestinien leur meilleur allié pour neutraliser l'OLP et le FPLP, et pour torpiller la lutte anticolonialiste...l'évacuant vers un cul de sac désespérant. La cause palestinienne est une lutte anticolonialiste transformée en conflit confessionnel entre musulmans et juifs par la volonté religieuse du Hamas, mouvement islamiste bourgeois et réactionnaire.

Ainsi que l'écrit Matière et Révolution : «En creusant le fossé entre les deux peuples, sans qui le Hamas n'existerait plus, le Hamas cherche ainsi à protéger sa petite dictature, sa politique réactionnaire religieuse, et son emprise sur les palestiniens de Gaza dont la jeunesse avait déjà montré l'an passé qu'elle ne le supportait plus. Le Hamas se comporte ainsi en Kapo des camps de réfugiés créés et maintenus par Israël ».

De même, comment expliquer que le Hamas, depuis sa création, à Gaza, un territoire enclavé par l'armée israélienne, soumis à un terrible blocus, puisse détenir un impressionnant arsenal d'armement, notamment des milliers de roquettes capables d'atteindre une longue distance, des missiles antichars, anti-aériens, des fusils mitrailleurs, sans subir la moindre rétorsion ? Un armement qui demeure néanmoins rudimentaire comparé à la force de frappe inégalée israélienne. Pour l'occupant colonialiste israélien, le Hamas doit demeurer une simple organisation de nuisance mineure et contingente, un épouvantail pour l'État sioniste. À l'instar des organisations terroristes islamistes (djihadistes) instrumentalisées par les puissances impérialistes occidentales à de multiples fins ; sécuritaires, nationalistes chauvines, de dévoiement de la colère sociale, de dislocation de la cohésion sociale arabe, de destruction de l'union de classe...

Pareillement, comment peut-on croire que les services de sécurité israéliens qui surveillent quasiment tous les dirigeants, hommes politiques et chefs d'entreprises, journalistes et intellectuels de tous les pays, via leurs multiples logiciels espions et agents secrets introduits dans toutes hautes sphères étatiques et économiques, n'ont pas détecté les préparatifs de l'attaque du Hamas, une organisation placée sous haute surveillance par tous les agents de renseignements du monde occidental ?

Comment le pays le plus sécurisé et le plus militarisé du monde a-t-il pu se laisser déborder au point d'être envahi par plusieurs combattants du Hamas ? Selon moi, il ne fait aucun doute que les sionistes ont laissé pénétrer délibérément quelques combattants islamistes pour leur permettre de perpétrer leurs attaques et prendre quelques israéliens en otage, afin de créer une onde de choc parmi la population. Un climat de sidération et de psychose. Tout cela en vue tout à la fois d'étouffer en Israël la révolte sociale séditieuse menée contre le pouvoir sioniste et pour réactiver l'union sacrée colonialiste et fasciste.

Si, comme je le postule, cette opération armée du Hamas a été orchestrée (ou tolérée, ou dissimulée) par les services de sécurité israéliens, au prix du sacrifice de plusieurs centaines de citoyens juifs, pour conjurer le péril de la dislocation d'Israël, cela ne serait pas la première fois dans l'histoire du sionisme criminel.

Au lendemain de la création de l'entité sioniste, pour attirer les juifs du monde entier en Israël, autrement dit favoriser l'émigration, le Mossad a employé tous les moyens. Y compris terroristes. C'est par ces méthodes terroristes que le Mossad a joué un rôle dans l'émigration des juifs vers Israël, notamment des juifs d'Irak vers Israël.

En effet, les services de renseignements extérieurs israéliens ont orchestré plusieurs attentats à Bagdad au début des années 1950 aux fins d'acculer les juifs d'Irak à émigrer vers Israël. En 1950-1951, la communauté juive irakienne est ciblée par de multiples attentats commis par le Mossad, faisant plusieurs morts. Résultat : sur les 135 000 juifs d'Irak, 115 000 personnes émigrent vers Israël. Ces juifs irakiens ou, plutôt, Irakiens de confession juive, étaient établis en Irak depuis plus de 2500 ans. Ils se sentaient irakiens. Ils n'avaient jamais songé à émigrer, encore moins dans un pays artificiellement créé sur la base de la religion. Ils n'avaient (probablement) également jamais été partisans du sionisme, doctrine raciste d'émanation européenne. Les sionistes, par des moyens terroristes, ont transformé ces irakiens en juifs sionistes, par leur émigration forcée en terre de Palestine occupée.

Comme, aujourd'hui, les centaines de milliers d'israéliens qui s'apprêtaient à quitter définitivement le pays, pour signifier probablement leur rupture avec le sionisme, par la providentielle guerre asymétrique ouverte (offerte) par le Hamas, renonceront à partir afin de défendre « la nation fasciste en danger ».

Comment le pays le plus sécurisé et militarisé a pu subir une telle intervention armée jusque dans son territoire, non pas par une coalition des armées des pays arabes, mais par le groupe Hamas, un mouvement de résistance islamique ?

Pour information, Israël a construit une énorme clôture le long de la frontière de Gaza afin d'empêcher les infiltrations. Cette clôture est équipée de caméras, de capteurs de haute technologie et d'une technologie d'écoute sensible. Or, selon des images publiées en ligne, la clôture a été complètement détruite en plusieurs endroits et que des véhicules du Hamas l'ont franchie, curieusement, sans encombre.

Selon plusieurs sources, les habitants israéliens des villes situées le long de la frontière, ordinairement emplie de militaires en faction, ont souligné que la présence de Tsahal dans les rues était faible, voire inexistante.

Comment cette organisation confessionnelle, le Hamas, a-t-elle pu lancer un assaut sans précédent contre Israël, tirant des milliers de roquettes et déployant des hommes armés dans plusieurs villes par voie terrestre, maritime et aérienne, tuant des centaines de personnes et capturant des résidents israéliens, durant des heures, s'emparer d'une base militaire, parader librement à bord de véhicules militaires israéliens, dont un char d'assaut, sans rencontrer la moindre résistance militaire de la part des forces armées suréquipées israéliennes ?

Interrogé par les journalistes sur « l'attaque surprise » du Hamas, le porte-parole de l'armée israélienne a refusé tout commentaire sur la manière dont le Hamas avait réussi à surprendre l'armée, à s'infiltrer en Israël. Son silence est éloquent d'aveu de complicité !

En tout cas, s'il y a un protagoniste à se réjouir de cette attaque surprise ou plutôt attaque surprenante, c'est bien le premier ministre Netanyahu. Il va pouvoir dévoyer la colère, voire la sédition, des israéliens dirigée contre son pouvoir despotique vers les Palestiniens de Gaza. De transformer la sédition des centaines de milliers d'israéliens contre le système en guerre contre l'ennemi habituel, le Palestinien. Une guerre de longue durée. Une guerre d'extermination menace aujourd'hui le peuple de Gaza.

« Citoyens d'Israël, nous sommes en guerre. Il ne s'agit pas d'une opération, ni d'un round [de combat], mais d'une guerre ! Ce matin, le Hamas a lancé une attaque surprise meurtrière contre l'État d'Israël et ses citoyens », a déclaré Netanyahu. « En parallèle, je procède à une vaste mobilisation des réservistes pour riposter à une échelle et avec une intensité que l'ennemi n'a jamais connue jusqu'à présent. L'ennemi paiera un prix sans précédent », a ajouté Netanyahu.

« J'exhorte la population à suivre à la lettre les directives de l'armée », a-t-il martelé à l'intention de la population. Dans son viseur, les manifestants contre la réforme judiciaire, tentés éventuellement par la désertion, la résistance à la guerre. « En ces jours, il n'y a ni opposition ni coalition en Israël », a martelé Netanyahu.

Son appel à l'union nationale et à la mobilisation armée pour mener la guerre contre les Palestiniens semble avoir été bien entendu.

Aussitôt, comme il fallait s'y attendre de la part des sionistes invétérés, les organisateurs des protestations contre la refonte du système judiciaire ont annoncé l'annulation des manifestations hebdomadaires.

« Nous sommes unis avec les résidents d'Israël et apportons notre soutien total à Tsahal et aux forces de sécurité », ont déclaré les organisateurs des manifestations dans un communiqué.

La classe dirigeante israélienne, la plus machiavélique du monde, a réussi son opération de diversion. D'union nationale.

Comme je l'ai indiqué dans mon article évoqué plus haut, publié cet été, depuis la formation du gouvernement fasciste israélien l'objectif de l'État sioniste est de régler définitivement la « question palestinienne » pour réaliser le grand rêve de la création d'un État purement juif du Jourdain à la mer. Et de quelle manière ? Politiquement, par l'abandon explicite de toute solution « à deux États ». Militairement, par la déportation massive, y compris par la perpétration d'un massacre de masse, de la population palestinienne. Qui peut réaliser ce projet d'expansion territoriale et d'expulsion massive des Palestiniens, sinon des partis néo-fascistes et ultrareligieux pétris d'un racisme décomplexé et animés de violence meurtrière désinhibée, actuellement installés au pouvoir.

Et le nettoyage ethnique a commencé. L'État terroriste sioniste vient d'imposer un état de « siège complet » à Gaza.
« Nous imposons un siège complet à Gaza », a déclaré M. Gallant dans une vidéo communiquée par ses services. « Pas d'électricité, pas d'eau, pas de gaz, tout est fermé », a-t-il ajouté dans ce message en hébreu.

« Nous combattons des animaux et nous agissons en conséquence », a ajouté M. Gallant. Voilà comment le gouvernement fasciste d'Israël considère la population palestinienne de Gaza, dorénavant condamnée à mourir de faim et de soif. Il s'agit d'une véritable entreprise génocidaire.

Pour rappel, quelque 2,3 millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, un territoire densément peuplé et éprouvé par la pauvreté, sous blocus israélien depuis 2007.

En tout état de cause, par cette attaque sanglante, stupide et suicidaire, menée par le Hamas en territoire occupé israélien, l'entité sioniste pourra désormais se prévaloir de sa légitimité de défendre son pré-carré et réclamé le soutien inconditionnel de « l'opinion internationale »...de la soi-disant « communauté internationale » du capital, pour éradiquer définitivement les Palestiniens de Gaza, procéder à un autre nettoyage ethnique par sa politique criminelle du « Siège complet de Gaza », version génocidaire du Blocus qui frappe déjà l'enclave depuis 2007. Voilà la » solution finale » que le sionisme et ses sponsors mondiaux réservent au peuple de Gaza et aux kapos islamistes qui l'ont si bien servis.

Khider MESLOUB du site canadien Les 7 du Québec


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Les affrontements entre Gaza et Israël sont-ils un «faux drapeau» ? Ont-ils tout simplement laissé faire ? Leur objectif est-il de «rayer Gaza de la carte» ?
Tôt le samedi 7 octobre 2023, le Hamas a lancé l’opération «Tempête Al-Aqsa», dirigée par le chef militaire du Hamas, Mohammed Deif. Le même jour, Netanyahou a confirmé un soi-disant «état de préparation à la guerre».

Les opérations militaires sont invariablement planifiées longtemps à l’avance (voir la déclaration de Netanyahou de janvier 2023 ci-dessous). L’opération «Tempête sur Al-Aqsa» était-elle une «attaque surprise» ?

Les services de renseignement américains affirment qu’ils n’étaient pas au courant de l’imminence d’une attaque du Hamas.

«Il faudrait être d’une grande naïveté pour croire le discours des grands médias d’État selon lequel l’invasion du Hamas a été un «échec du renseignement» israélien. Le Mossad est l’une des agences de renseignement les plus puissantes de la planète, si ce n’est la plus puissante».

Netanyahou et son vaste appareil militaire et de renseignement (Mossad et autres) avaient-ils connaissance de l’attaque du Hamas qui a fait d’innombrables victimes israéliennes et palestiniennes ?

Un plan soigneusement formulé pour mener une guerre totale contre les Palestiniens a-t-il été envisagé avant le lancement par le Hamas de l’opération «Tempête Al-Aqsa» ? Il ne s’agit pas d’un échec des services de renseignement israéliens, comme le prétendent les médias. Bien au contraire.

Les preuves et les témoignages suggèrent que le gouvernement Netanyahou avait connaissance des actions du Hamas qui ont entraîné la mort de centaines d’Israéliens et de Palestiniens. Et «ils ont laissé faire» :

«Le Hamas a tiré entre 2 et 5000 roquettes sur Israël et des centaines d’Israéliens sont morts, tandis que des dizaines d’Israéliens ont été capturés en tant que prisonniers de guerre. Lors de la riposte aérienne israélienne qui a suivi, des centaines de Palestiniens ont été tués à Gaza». (Stephen Sahiounie)

«À la suite de l’opération «Tempête sur Al Aqsa» du 7 octobre, le ministre israélien de la défense a qualifié les Palestiniens d’«animaux humains» et s’est engagé à «agir en conséquence», tandis que les avions de combat déclenchaient un bombardement massif de la bande de Gaza, où vivent 2,3 millions de Palestiniens…» (Middle East Eye)

Il ne s’agit pas d’une «attaque surprise»
«J’ai servi dans les forces de défense israéliennes il y a 25 ans, dans les services de renseignement. Il est impossible qu’Israël n’ait pas su ce qui se préparait.

Un chat qui se déplace le long de la clôture déclenche le déploiement de toutes les forces. Et ça ?

Qu’est-il arrivé à «l’armée la plus puissante du monde» ?

Comment se fait-il que les frontières soient restées ouvertes ? Il y a quelque chose de TRÈS MAL ICI, quelque chose de très étrange, cette chaîne d’événements est très inhabituelle et n’est pas typique du système de défense israélien.

Pour moi, cette attaque surprise ressemble à une opération planifiée. Sur tous les fronts.

Si j’étais une théoricienne du complot, je dirais que cela ressemble au travail de l’État profond.

J’ai l’impression que les peuples d’Israël et de Palestine ont été vendus, une fois de plus, aux puissances supérieures». (Efrat Henigson, ancienne agente des services de renseignement des Forces de Défense Israeliennes.


Ironiquement, les médias (NBC) affirment aujourd’hui que «l’attaque du Hamas porte les marques d’une implication iranienne»

Histoire : La relation entre le Mossad et le Hamas
Quelle est la relation entre le Mossad et le Hamas ? Le Hamas est-il un «agent de renseignement» ? L’histoire est longue.

Le Hamas (Harakat al-Muqawama al-Islamiyya) (Mouvement de résistance islamique) a été fondé en 1987 par le cheikh Ahmed Yassine. Il a été soutenu dès le départ par les services secrets israéliens afin d’affaiblir l’Autorité palestinienne :

«Grâce au Mossad (l’Institut israélien pour le renseignement et les tâches spéciales), le Hamas a pu renforcer sa présence dans les territoires occupés. Pendant ce temps, le mouvement Fatah de libération nationale d’Arafat ainsi que la gauche palestinienne ont été soumis à la répression et à l’intimidation la plus brutale».

N’oublions pas que c’est Israël qui a créé le Hamas. Selon Zeev Sternell, historien à l’Université hébraïque de Jérusalem, «Israël a pensé qu’il s’agissait d’un stratagème intelligent pour pousser les islamistes contre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP)». (L’Humanité)

Les liens du Hamas avec le Mossad et les services de renseignement américains ont été confirmés par le représentant républicain du Texas Ron Paul dans une déclaration au Congrès américain : «Le Hamas a été créé par Israël ?»

«Vous savez, le Hamas, si vous regardez l’histoire, vous découvrirez que le Hamas a été encouragé et réellement créé par Israël parce qu’ils voulaient que le Hamas puisse contrecarrer Yasser Arafat…» (Rep. Ron Paul, 2011).

Cette déclaration implique que le Hamas est et reste «un atout pour les services de renseignement», à savoir «un «atout» pour les agences de renseignement.

Voir également le Washington Street Journal (24 janvier 2009) «How Israel helped to Spawn Hamas». (Comment Israël a aidé à donner naissance au Hamas)

Au lieu de tenter de mettre un frein aux islamistes de Gaza dès le début, explique M. Cohen, Israël les a tolérés pendant des années et, dans certains cas, les a encouragés pour faire contrepoids aux nationalistes laïques de l’Organisation de libération de la Palestine et à sa faction dominante, le Fatah de Yasser Arafat. (WSJ)

La «nouvelle étape d’une interminable guerre» de Netanyahou contre la Palestine
L’objectif déclaré de Netanyahou, qui constitue une nouvelle étape dans la guerre qui dure depuis 75 ans (depuis la Nakba, 1948) contre le peuple de Palestine, n’est plus fondé sur l’«apartheid» ou la «séparation». Cette nouvelle étape – qui est également dirigée contre les Israéliens qui veulent la paix – consiste en une «appropriation totale» ainsi qu’en l’exclusion pure et simple du peuple palestinien de sa terre natale :

«Ce sont les lignes de base du gouvernement national que je dirige [Netanyahou] : Le peuple juif a un droit exclusif et incontestable sur toutes les régions de la Terre d’Israël. Le gouvernement encouragera et développera la colonisation dans toutes les parties de la Terre d’Israël – en Galilée, dans le Néguev, dans le Golan, en Judée et en Samarie». (Netanyahou, janvier janvier 2023)

Nous attirons l’attention de nos lecteurs sur l’analyse pertinente du Dr Philip Giraldi, qui souligne la probabilité d’un «Faux drapeau».

Michel Chossudovsky, Global Research, 9 octobre 2023

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Lisez ci-dessous l’analyse pertinente du Dr Philip Giraldi sur la probabilité d’un «faux drapeau» qui a été publiée sur sa page Facebook.

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Suis-je le seul à avoir lu un discours prononcé par Netanyahou ou un membre de son cabinet il y a environ une semaine, dans lequel il/ils a/ont fait référence à une «situation de sécurité en développement», ce qui suggère plutôt (à mon avis) qu’ils étaient peut-être au courant de l’évolution de la situation à Gaza et qu’ils ont choisi de laisser les événements se produire afin de pouvoir rayer Gaza de la carte en représailles et, peut-être en s’appuyant sur la promesse des États-Unis de soutenir Israël, d’impliquer ensuite l’Iran et d’attaquer ce pays.

Je n’arrive pas à trouver de lien, mais je me souviens assez bien de ce que j’ai lu, car je pensais à l’époque que cela servirait de prétexte à un nouveau massacre de Palestiniens.

En tant qu’ancien agent du renseignement, il m’est impossible de croire qu’Israël ne disposait pas de nombreux informateurs à l’intérieur de Gaza, ainsi que de dispositifs d’écoute électronique installés tout au long du mur frontalier, qui auraient permis de repérer les mouvements de groupes et de véhicules.

En d’autres termes, tout cela pourrait n’être qu’un tissu de mensonges, comme c’est souvent le cas.

Et comme c’est aussi TOUJOURS le cas, Joe Biden se prépare à envoyer quelques milliards de dollars au misérable petit Israël pour payer sa «défense».

Philip Giraldi


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Pour la première édition de « Salade Tomate Oignon » version Le Média, Kamil Abderrahman reçoit six invités pour échanger autour d'un sujet brûlant qui cristallise les débats, et les passions : la situation au Proche-Orient. Depuis l'assaut du Hamas, samedi 7 octobre : le conflit israélo-palestinien se réinvite à la Une des journaux. Et avec cette actualité, plusieurs questions : Il y a t-il 2 poids 2 mesures, entre Israël et la Palestine ? Toutes les vies civiles se valent-elles ? Peut-on qualifier le Hamas d'organisation terroriste ? Faut-il renvoyer la politique israélienne de colonisation, d'apartheid et d'extermination des palestiniens dos-à-dos avec les crimes affreux du Hamas ? 
Pour en discuter, Kamil Abderrahman a invité : 
- Simon Assoun, Union juive française pour la paix (UJFP)
- Wissam Xelka, militant à Parole d'Honneur
- Alma Dufour, députée La France Insoumise (LFI)
- Chloé Ridel, porte-parole du Parti Socialiste (PS)
- Émile Ackermann, Rabbin et formateur contre l'antisémitisme
- Paul Elek, chroniqueur politique pour LE MÉDIA