30 juil. 2023

798. Pavillon gris


Pavillon gris

Je quadrillais ma passerelle,
Ignorant de ces amours belles.
Ô mais dis moi, puissant Neptune,
D’où me tomba cette infortune ?

Fieffé gredin ou pharmacien ?
C’est toi qui me dictas ces liens !
Me diras-tu, vieil abyssin,
Qu’était mon visage en son sein ?

Sont retombés les alizés,
M'ont quelque peu désarçonné,
Sirène atone et désolante,
Folle envie d’elle en la tourmente...

Ma barre est gauche et de guingois,
Voudrais crier, n’ai plus de voix,
Au grand pavois ne puis hâler
Que pavillon des vétustés.