23 avr. 2023

754. Dénouage d'embrouille


 DÉNOUAGE D'EMBROUILLE

"Alors, lequel de vous deux a tué Carmen Rodriguez ?
- C'est pas moi, Arthur ! C'est Alex qui l'a tuée !
- Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Non ! J'arrive même pas à plumer un poulet correctement, comment que je pourrais tuer une gonzesse ! Nous savons tous que c'est Aldo. Et tu le sais, Arthur ! C'est un putain de menteur baratineur, agressif et manipulateur qu'a un putain de problème de gestion de la colère depuis qu'il a six ans !
- De quoi tu parles, Alex ? C'est qui le fou ténébreux qu'a suivi la nénette qui lui avait tapé dans l'œil au lycée et s'est branlé dans son jardin juste en la regardant retirer ses putains de chaussettes. Ses putains de chaussettes, bordel !
- Mais… Mais ça prouve pas que j'ai tué la Rodriguez ! C'est même pas... ça n'a rien à voir du tout !
- T'es un looser et un maniaque; en plus y a un putain de harceleur sous ton visage timide et pathétique. Admets-le, Alex !
- Va te faire foutre !
- Assez ! fermez-la, tous les deux !
- C'est Aldo qu'a commencé.
- Tu veux que je te fasse taire pour toujours, Alex ? Passe-moi un couteau, Arthur.
- Assez parlé ! Tous les deux, fermez vos gueules ! Bon, reprenons depuis le début. Comment as-tu rencontré Mlle Rodriguez, Aldo ?
- Oh, c'était une putain d'aguicheuse. Elle me faisait tout le temps du gringue quand j'étais au gymnase, et bien sûr, je suis qui pour ignorer une paire de lolos pareils, hein ? Alors, on a baisé. Elle était tellement bonne, mec. Ces énormes nibards presqu'aussi balèzes que ceux de Marlène Schiap- 
- Assez ! Et toi, Alex ?
- Je… euh… eh bien, nous… euh… on s'est rencontrés au Carrefour Market un matin. Elle… euh… elle m'a abordé et m'a demandé si je pouvais l'aider à porter ses sacs jusqu'à chez elle, alors je l'ai aidée. Elle habitait au cinquième sans ascenseur, alors je l'ai aidée à monter ses sacs jusqu'à son appart…
- Oui, et ensuite ?
- Eh ben… euh… elle… euh… soudain elle s'est jetée sur moi et m'a passé les bras autour du cou puis elle m'a poussé contre la porte et puis nous… elle m'a enfoncé sa langue dans le gosier.
- Espèce d'enfoiré. Je le savais putain, tu me l'as piquée !
- Je t'ai rien piqué du tout, Aldo ! Elle était même pas à toi, pour commencer !
- Je l'avais niquée en premier, espèce d'enfoiré !
- Tu vois, Arthur ? Tu vois comment il réagit à ça ? Encore plus de preuves que c'est Aldo qui l'a tuée ! Il a tué Carmen parce qu'il ne supportait pas que sa copine baise avec son putain de coloc !
- Je vais te tuer, Alex !
- T'as entendu ça, Arthur ? Il veut me tuer aussi...
- Tais-toi, Alex. L'as-tu vraiment tuée, Aldo ? 
- Je t'ai dit que non ! Je m'en tape combien de fois que tu vas me le demander, et même si j'étais vraiment fou d'elle, je l'aurais jamais tuée. J'ai jamais frappé une femme de ma vie !
- Il ment, Arthur. Un corps comme ça ? Un esprit comme ça ? Il a le look parfait pour un tueur en série.
- Va-te faire enculer, Alex !
- Assez ! Arrête de le narguer, Alex ! Alors, Aldo, tu es en train de me dire que tu ne savais pas qu'Alex baisait ta copine derrière ton dos ? Et tu viens de t'en rendre compte seulement maintenant ?
- Ouais ! Exactement !
- Alors, c'est pas pour ça que tu l'as tuée ?
- Ouais, non ! Je l'ai pas du tout tuée ! Peu importe la raison, je l'ai pas tuée !
- Lapsus freudien, Arthur. Lapsus.
- Et toi, Alex ? Tu savais pas que celle que tu niquais baisait aussi avec Aldo ?
- Non ! Je le savais pas non plus ! Et peux-tu s'il te plaît arrêter d'employer les mot 'niquer' ou 'baiser' ? Tu donnes l'impression qu'elle était une sorte de pute de jouet sexuel. Carmen n'était pas un objet, mec. Elle n'était pas comme ça. C'était une vraie femme, tu sais.
- Alors, tu as eu une sorte de relation amoureuse avec elle, pas vrai, Alex ? La façon dont tu parles d'elle donne l'impression que tu avais des sentiments pour elle.
- Non ! Eh ben… je sais pas… peut-être.
- Putain, Aldo, tu me l'as vraiment piquée !
- Sinon, vous sortiez beaucoup ? À part les parties de jambes en l'air, je veux dire ?
- Je sais pas… je suppose. Je veux dire, chaque matin, je la voyais toujours prendre son petit déjeuner au café au rez-de-chaussée de notre immeuble, et elle m'invitait souvent à la rejoindre là-bas. Alors… ouais… on prenait toujours notre petit-déjeuner ensemble et on parlait de beaucoup de choses et... ouais. 
- Et c'est tout ?
- Ouais. Je veux dire, oui, techniquement. Sinon, parfois, on aimait bien se promener et discuter. Juste parler des conneries de ce monde – de la vie, de la politique, des gens ou même d'un clebs entrain de chier sur le trottoir – et fondamentalement, rien de particulier, tous les jours pendant que nous… pendant qu'on se tenait la main. Et puis… et puis, parfois on allait au centre commercial ou au parc ou ailleurs jusqu'à ce qu'on aille à nouveau manger ensemble le midi. Ensuite, on retournait à son appart… 
- Et puis ?
- Et puis... et puis... on se faisait... des calins.
- Va te faire foutre ! Va te faire foutre ! Va te faire foutre ! Je l'aimais, Alex ! Je l'aimais trop ! Putain, je vais vraiment te tuer après ça. Je vais te hanter dans tes rêves et tu reviendras plus jamais !
- Tu l'aimais, Aldo ? Donc, tu dis que tu as également eu une relation amoureuse avec Carmen Rodriguez, tout comme Alex ?
- Oui ! Bien sûr que je l'aimais ! Nous sortions toujours beaucoup quand elle était encore… quand elle était encore là.
- Beaucoup ? Combien de fois c'est, beaucoup ?
- Plus ou moins plusieurs fois. On sortait le soir, généralement. Je suis pas vraiment un mec du matin.
- Où alliez-vous le plus souvent ? 
- Oh, Arthur, nous avons toujours aimé boire. Elle venait toujours me rejoindre à mon bar favori et ensuite je la faisais boire jusqu'à ce qu'elle en puisse plus. On passait nos nuits à s'enfiler shots après shots de Téquila, puis je la ramenais à son appart et puis on baisait à nouveau, sans arrêt . Oh, j'ai adoré ma putain de vie avec elle, mec. Je l'aimais.
- Est-ce qu'elle prenait son plaisir avec toi ? 
- Je pense que oui. Sinon elle aurait pas commencé à gémir pour finir par hurler comme une Diva quand elle jouissait, pas vrai ?
- Et toi, Alex ? T'étais aussi amoureux de Carmen Rodriguez ?
- Je sais pas. Peut être. Je l'aimais bien et je... et je voulais toujours être avec elle. C'était tellement le pied d'être avec elle, Arthur. Elle parlait beaucoup et riait si fort qu'on aurait cru qu'elle était possédée. Et puis, elle était aussi très douée pour su-
- Tu es sorti combien de temps avec elle, Aldo ?
- Peut-être 6 mois ? Pas si longtemps que ça.
- Et toi, Alex ?
- Euh… 5 mois je dirais.
- Et tous les deux, vous êtes tombés amoureux d'elle en si peu de temps ?
- Ben on dirait bien.
- Ouais, c'est tout à fait ça.
- Qu'est-ce qui vous a fait tomber amoureux ? Comment peut-on aimer une femme aussi rapidement ? Était-elle aussi amoureuse de vous deux ? Pourquoi êtes-vous tombés amoureux d'elle ? Qu'est-ce qu'elle avait à part des nibards presqu'aussi lourds que ceux de Marlène Schiappa pour que vous tombiez amoureux d'elle ?
- Houla, t'en pose, des questions, Arthur. Calme-toi. Et ses nibards, c'était plus genre Sophie Marceau. Et oui, je pense qu'elle était amoureuse de moi.
- Et de moi aussi.
- Ferme ta gueule, Alex !
- Quoi ? Tu te prends pour elle maintenant ? Comment que tu peux savoir ce qu'elle avait dans le cœur ? Hein ?
- Taisez-vous, tous les deux et mettons-nous d'accord, voici la question : dans quelle mesure êtes-vous prêts à prouver votre amour pour elle ? 
- J'aurais tout fait pour elle. J'aurais tué Alex si elle me l'avait demandé. J'aurais été vivre avec elle jusqu'en Papouasie. Je l'aurais épousée si elle me l'avait demandé. Je lui aurais fait des mioches sur un claquement de doigts.
- Et toi, Alex ?
- Je lui aurais... j'aurais donné ma vie pour elle.
- Même si ça signifiait me quitter ?
- O-oui...
- Et toi aussi Aldo ?
- Euh... ouais... je pense que oui...
- Hmm… Vous ne comprenez toujours pas, hein ? Revenons avant que vous ne la rencontriez. Que faisiez-vous la plupart du temps ? Toi d'abord, Alex.
- Je… euh… je travaillais avec vous… dans notre… dans notre petite entreprise. Nous servions beaucoup de clients, faisions beaucoup de travail, et je travaillais spécifiquement en tant que designer et parfois je vous aidais avec le marketing.
- De bons moments, hein ? Aimais-tu ce que tu faisais ?
- Ouais… Je veux dire que je me verrais jamais faire autre chose que de la conception. Donc, je suppose… ouais… j'adorais être là.
- Plus que ton adoration pour Carmen Rodriguez ?
- Je… euh… je sais pas. Peut-être... peut-être que je l'aime plus elle...
- Même après tout ce temps ?
- Même après tout ce temps.
- Tu me déçois mais je suis pas surpris.
- Je suis désolé, Arthur.
- Et toi Aldo ? Qu'est-ce tu faisais avant qu'on se retrouve ici ?
- Oh, je gérais un bar au centre-ville. Un bar assez branché, en fait. Toute une faune y venait, donc je gagnais beaucoup d'argent.
- Ce qui a été rendu possible grâce à qui ?
- Grâce... à toi. Bien sûr... Je te dois tout, Arthur. Nous sommes les meilleurs amis du monde, pas vrai ?
- Hmm ... Pourtant, tu étais prêt à tout quitter pour cette Carmen, n'est-ce pas?
- Euh… ouais, on pourrait... on pourrait dire ça.
- Même après tout ce temps ?
- Même après tout ce temps, Arthur.
- Hmm. Vous partagez vraiment le même cerveau, hein ? C'est assez incroyable et fou, n'est-ce pas ? Un moment, vous profitez de la vie un maximum et, dès qu'une femme vous montre ses fesses, vous êtes tout prêts à fourrer vos nez dedans. Incroyable, incroyable. 
- Tu devrais essayer aussi, Arthur.
- Et quoi ensuite ? Me retourner la tête pour une putain de bonne femme, puis tout laisser derrière comme ce que vous avez fait tous les deux ? Vraiment décevant... mais encore une fois, je suis pas surpris.
- Es-tu… es-tu furieux, Arthur ?
- Oh, non, mon cher Alex. Je suis heureux , ça se voit pas ? Qui ne serait pas heureux si deux de ses frères trouvaient plus d'amour dans quelque chose - ou chez quelqu'un - alors qu'ils étaient déjà dans un endroit rempli d'amour ? Dommage qu'elle soit morte, hein ?
- Tu n'as pas l'air heureux, Arthur, ça se voit."
- Vraiment Aldo ? Alors, dis-moi, qu'est-ce t'as ressenti quand elle est morte ? De la folie ? Des regrets ? De la confusion ? De la déception ou peut-être du soulagement ?
- De la tristesse, bien sûr, et je me suis senti... désolé. J'aurais aimé qu'on ait passé plus de temps ensemble. Qu'on ait fait plus de choses ensemble. Qu'on ait eu plus de plaisir ensemble. Je me suis même demandé si j'avais été au moins capable de lui rendre la vie plus heureuse avant sa mort parce que sinon, je me tuerais putain si j'apprends qu'elle est morte insatisfaite, triste et déçue.
- Je te connaissais pas ce côté sentimental, Aldo. Quel changement ! Et toi, Alex ?
- Je… euh... moi aussi ça m'a fait de la peine. Tu sais, j'avais même prévu de l'emmener à notre bureau le lendemain matin, mais ensuite… des trucs se sont passés. Sa mort m'a dévasté et je me suis senti vide pour la première fois de ma vie comme si une partie vitale de moi venait de disparaître, instantanément et silencieusement. Et je pouvais rien y faire.
- T'es écœurant. Comment oses-tu parler d'elle comme ça ? Putain, tu l'as tuée, Alex !
- Non, je ne l'ai pas tuée ! Combien de fois je vais devoir foutre ça dans ta putain de tête ? 
- Si, connard, tu l'as tuée ! T'as même laissé ton putain de pull-over rouge sur son canapé !
- Quoi ?
- Oui. Ton chandail rouge préféré que mémé t'a tricoté a été retrouvé chez elle, sur son putain de canapé, espèce d'assassin.
- Hein ? Co-comment ? Comment que c'est possible ? Dis, Arthur, c'est vrai ce qu'il dit ?
- Apparemment, oui.
- Tu vois, fils de pute. Putain, je vais t'éclater la tronche sur le mur si fort qu'on sera obligé de te couper le nez comme à Voldemort.
- Mais c'est pas moi ! Je l'ai pas tuée ! Crois-moi, Arthur. Je suis même pas allé dans son appart ce soir là ! J'y vais que tous les matins car je me couche toujours tôt le soir. Peut-être… peut-être que c'est toi qui l'as tuée, Aldo ! Parce que Carmen a été tuée au milieu de la nuit. Au milieu de la nuit, Aldo . Et, qui de nous deux est toujours éveillé la nuit ? Ce serait pas toi par hasard ? Peut-être que t'as pris mon pull et que tu l'as tuée cette nuit-là, et que tu l'as volontairement laissé sur son canapé pour jeter les soupçons sur moi ! T'es vraiment une putain de salope !
- Pourquoi que j'aurais fait ça, putain ? Je dormais aussi la nuit où elle est morte ! Je suis jamais sorti de ma chambre !
- Pourquoi qu'on te croirait ? T'es qu'un putain de menteur et de manipulateur. Tu l'as tuée, Aldo. T'as tué Carmen.
- Ah ouais ? Et ça serait quoi mon mobile pour la tuer alors ? Parce qu'elle était trop bonne ? Parce qu'elle suçait trop bien ? Tu te fous de ma gueule ou quoi ? Ne l'écoute-pas, Arthur.
- Peut-être qu'elle en a eu assez de ta gueule et qu'elle voulait plus que tu lui fourres ta bite dans le cul, et connaissant ton problème de gestion de la colère, peut-être que t'as pas pu accepter le fait qu'elle voulait plus écarter les cuisses pour toi !
- Putain, retire ça, enfoiré. Carmen se serait jamais lassée de moi. Elle aimait trop que je l'enfile par tous les trous..., je… je le sais.
- Plus aussi sûr de toi, maintenant, hein?
- Va te faire foutre ! Puis-je vous rappeler à tous les deux la raison pour laquelle nous sommes tous les trois ici ? Pourquoi que sommes-nous dans cette putain de salle d'interrogatoire alors que j'ai rien fait du tout ? C'est toi Alex ! Ton pull est une preuve suffisante pour prouver que c'est toi qui l'a tuée !
- JE L'AI PAS TUÉE !
- Ah ouais ? Peut-être qu'elle a réalisé à quel point t'étais bizarre et pathétique et qu'elle essayait déjà de t'éviter, et quand tu l'as invitée dans ton bureau, elle t'a refusé parce qu'elle arrivait pas à comprendre à quel point t'étais un putain de mec zarbi !
- Non! Elle aurait jamais pensé de moi de cette façon ! Elle m'aimait ! Je… je le sais !
- T'en es plus tout à fait aussi sûr maintenant, pas vrai ?
- Hmm, j'aime vraiment quand vous êtes à nouveau avec moi comme ça tous les deux. Heureusement qu'elle est plus là maintenant.
- Q-quoi ?
- Qu'est-ce tu veux dire, Arthur ?
- Vous deux êtes vraiment stupides, n'est-ce pas ? Pourquoi pensez-vous que j'ai essayé de vous rappeler le passé – ces jours où nous n'étions que nous trois ? Le trio ! Le spectacle " Alex, Aldo et moi ! ". Pourquoi pensez-vous que j'ai essayé de vous faire comprendre que ce que vous ressentiez pour elle n'était pas de l'amour - que c'était juste une évasion illusoire ! Pourquoi pensez-vous que je suis si déçu que quoi que j'aie pu faire, vous sembliez toujours être amoureux d'elle même dans la mort ! 
- Arrête, Arthur, arrête !
- Oui, Alex. C'est la faute à cette fille qui m'a volé mes deux âmes sœur. À moi. Vous êtes tous les deux à moi comme je fais partie de vous. Tu n'as pas trouvé l'amour avec elle, Alex. Aucun de vous deux n'aimait Carmen. Tu es déjà amoureux de moi ici, juste de nous trois. Personne n'échappera à notre lien, hein ? 
- Tu es fou, Arthur. T'es carrément bargeot. Je ne suis en aucun cas à toi. Je l'ai jamais été.
- Ah, Aldo. Je pensais que tu aimais le temps que tu passais avec moi ? Toutes ces fois, n'est-ce pas ? Les souvenirs que nous avons créés ? Les promesses que nous avons partagées ? Les futurs que nous avons planifiés ? Je suis là , Aldo. Je suis toujours là juste à côté de toi. Tu n'as pas besoin d'une autre à qui faire des promesses. Tu n'as pas besoin d'une Carmen pour construire notre avenir. Tu es déjà bien avec moi - alors j'ai dû la tuer .
- ENCULÉ !!!
- ASSASSIN !!!
- C'était sa putain de faute ! J'ai dû vous remettre la tête à l'endroit, putain ! Vous avez tous deux perdu votre concentration ! Vous ne voyez donc pas ? Quand elle est venue, vous avez immédiatement quitté la vie que vous connaissiez — vous m'avez laissé seul — pour vivre quelque chose d'irréel et de stupide comme cet amour de mes couilles ! Où sont ces moments où nous nous sommes tous promis de ne jamais laisser l'un d'entre nous en arrière ? Où sont ces moments où vous avez tous clamé que vous étiez contents et heureux de notre trio ? Où est-ce que je me situe maintenant dans vos vies ? Je vous aime tous les deux, Alex et Aldo. Et Il était hors de question que je vous laisse me quitter pour une señorita stupide, salope et dégoûtante. Vous serez beaucoup mieux avec moi.
- Alors dis moi, Arthur, pourquoi que t'as cru bon de laisser traîner mon pull sur son canapé la nuit où que tu l'as tuée ? C'était pas suffisant pour toi juste de la tuer ?
- Oh, je l'ai fait exprès, Alex. Dommage que les flics n'aient pas trouvé les cheveux d'Aldo que j'avais laissés traîner dans l'évier de la cuisine, pété de rire.
- Quoi ? Mais pourquoi que t'as fait ça ?
- Afin que nous puissions pourrir tous les trois en prison jusqu'à la fin de nos jours. De nouveau seuls et ensemble. Cette fois, j'ai fait en sorte que vous ne m'abandonniez plus jamais.
- ENCULÉ ! ENCULÉ ! ENCULÉ !"

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" Il est vraiment devenu fou, chef. Qu'allons nous faire?
- Mettez-le à terre.
- ENCULÉ ! ENCULÉ ! ENCULÉ !
- Hahaha! Vous allez tous vivre avec moi ! On va tous pourrir en taule ensemble ! Tous pour un, un pour tous !
- ENCULÉ ! ENCULÉ ! ENCULÉ !
- D'accord d'accord. Arrêtez-vous maintenant, Mr. Charcot. Épinglez-le, Tassin !
- Il est trop agressif, chef !
- Attachez-le sur sa chaise !
- ENCULÉ ! ENCULÉ ! ENCULÉ !
- Nous sommes tous dans le même bateau ! Where We Go One We Go All !
- Je l'ai ligoté, chef. Il est vraiment devenu fou.
- Mr. Charcot ? Mr. Charcot ? M'entendez-vous, monsieur Charcot ?
- ENCULÉ ! ENCULÉ ! ENCULÉ !
- Très bien, pour des raisons de formalité, et même si vous ne m'entendez pas, permettez-moi de vous dire ceci, Mr. Charcot : on s'attend à ce que vous soyez présentés demain matin devant un juge pour le meurtre de Mademoiselle Carmen Rodriguez. Tout ce que vous avez dit a été enregistré et sera retenu contre vous. Vous avez le droit de faire appel à un avocat...
- MAIS JE L'AI PAS TUÉE ! C'EST ARTHUR QUI L'A TUÉE !
- OUAIS, C'EST ARTHUR ! DEMANDEZ-LUI ! METTEZ-LE EN PRISON ! JETEZ-LE EN PRISON ! JE SUIS PAS COUPABLE ! JE VEUX PAS ALLER EN PRISON ! JE NE VEUX PAS ÊTRE AVEC LUI ! AIDEZ-MOI !
- ARRÊTEZ ARTHUR, C'EST UN FOU DANGEREUX, REGARDEZ-LE, C'EST LUI L'ASSASSIN ! PASSEZ LES BRACELETS À CET ENCULÉ !
- Hem, désolé, monsieur Charcot, mais je ne vois personne d'autre que vous dans cette pièce."

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Merci pour votre inconditionnel soutien qui me va droit au cœur
... ainsi qu'au porte-monnaie
ou
et à très bientôt !
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