30 mars 2005

27. Dream catcher

Vu que cet univers est de plus en plus virtuel et que ma dernière relation du genre s'est avérée immonde, je me suis dit que j'allais partir virtuellement en vacances et y rencontrer une nouvelle femme de rêve. Mais avant de lui faire virtuellement l'amour ou autre proposition, je me suis dit que je ferais peut-être bien de vous consulter. 
Alors voilà, il s'agit d'une marocaine Saharaoui et je lui ai donné 32 ans. Elle a les cheveux noirs et longs. C'est pas mon style, mais c'est le style des Saharaoui. La peau cuivre rouge et de grands yeux bruns. Elle soigne les dromadaires au caravansérail de l'hôtel où je suis en résidence. 
Elle m'a avoué qu'elle n'était pas une vraie fille du désert, qu'en fait elle venait du Cap Bon au sud de la frontière mais qu'il fallait pas que j'en parle. (C'est bon de connaître les secrets des gens, ça permet de les tenir !) 
Elle a de beaux seins, très développés et en forme de kiwis. Je le sais parce qu'elle ôte toujours sa djellabah quand elle fait du cheval. Sa petite culotte aussi. Elle a craqué sur moi parce que je lui rappelle son héros, un gars du nom de Mahomet (Sallallâhou alayhi wa sallam !). Elle cuisine très bien les tagines et le couscous. Elle touche pas à l'alcool (ça me changera de la dernière) mais ne crache pas sur le Shichou. 
Quand elle en bouffe, elle se prend pour Fatima (Dhou n-Noun-al-Masri !) et elle me prend pour Ali (Rahimahoullah !), ce qui, avouez le, est plutôt gratifiant. Elle est alors aussi chaude que le sable du désert qui nous entoure. (L'hôtel est désert, il n'y a que nous deux).
Elle voudrait que je partage ma couche avec elle, elle dit qu'elle a peur toute seule dans le noir mais je la soupçonne d'avoir une idée derrière la tête. 
Comme elle a pas de nom, je l'ai baptisée Cerise Ben Saharaoui. Cerise, parce que c'est mon fruit préféré, Ben Saharaoui parce que ça sonne saharaoui. Elle sait faire du feu avec des silex et elle a des doigts de fée. 
Mais je connais pas encore tout d'elle. J'imagine que ça viendra avec le temps. Là, elle vient de poser une main langoureuse entre mes cuisses et sa tête sur mon épaule. Ses cheveux sentent la cannelle. Vous feriez quoi, vous, si vous étiez moi, creuseriez-vous plus virtuellement cette relation ?
(Dans un premier jet, j'avais situé ce rêve au Nouveau Mexique et la fille de rêve était une indienne Hopi nommée Cerise blackhawk, mais j'ai décidé de me rapprocher un peu pour pouvoir y aller plus souvent)