15 mars 2005

14. Un grand requin blanc ?

Je suis de retour là où je me trouvais il y a des années. Et c'est cool parce que c'est différent... C'est mieux même ! Je suis dans cet état d'esprit, cette transition de pensée où je bouge en solitaire. Fut un temps où je me prenais pour un grand requin blanc, ce grand prédateur incompris. Pour certains, c'est un vicelard, un carnivore assoiffé d'hémoglobine, de nombreuses manières la représentation de l'homo vulgaris en général. A ce point, si vous pensez que j'ai des fausses illusions de grandeur, mordez moi ! Mais peut-être préférez-vous une métaphore plus réaliste ? Ben sachez que les métaphores ne fonctionnent que si la comparaison n'est pas une hyperbole, et qu'elle ne soit si réservée qu'on ne la prenne avec sérieux. De toutes manières, le grand blanc ne remplit que son rôle, il existe depuis des millions d'années, n'en déplaise à Jean Paul II et sa clique, en tant que grand prédateur, et pourquoi ? Parce que bien que les temps aient changé, il a su s'adapter. Su maintenir entière son intégrité, n'acceptant que les changements bénéfiques à son mode de vie. Il survit parce qu'il fait le nécessaire, pas le superflu. Mais il n'est pas sans émotions ou pensées. Le manque de cervelle qu'on lui prête n'est que le strict minimum requis par le médium dans lequel il évolue. Le monde est complexe, un amalgame d'idées et d'évènements qui entrent en conflit et provoquent des ondes de choc qui font des vagues. La soupe de la vie, où tout prend forme, est fracturée lorsqu'une vague se forme. Mais la vie, c'est plus que de la soupe, elle se ramifie et touche terre. On ne peut pas plaire à tout le monde, parfois faut subvenir à ses seuls besoins. Simplifier cela requiert une absence de conflits. Par nature, c'est s'ôter le choix. Le choix, c'est ce qui fait de nous des humains. Je me sens pas prêt à sacrifier ni mes fautes ni ma force pour cela.