20 nov. 2024

976. Mandat de Trump: En avant toutes sans perdre de temps !


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MANDAT DE TRUMP: EN AVANT TOUTES SANS PERDRE DE TEMPS !

On assiste à quelque chose que j'aurais jamais imaginé voir de mon vivant. Ou, d'ailleurs, de n'importe quelle vie, mais surtout après ces cinq dernières années, c'est juste tout simplement époustouflant...

Le président élu Donald Trump a annoncé les noms des personnes qu'il compte nommer à son cabinet, dont les membres contribueront à la mise en œuvre de ses priorités peu après l'investiture le 20 janvier prochaîn. Les annonces sont faites de différentes manières, non seulement par son équipe de transition, mais aussi sur sa plateforme de médias sociaux, Truth Social, et par le biais de fuites distillées dans la presse.
Même ceux qu'ont voté contre lui doivent admettre que ce qui se passe actuellement est sans précédent.
La liste des secrétaires et ministres qu'il a nommés n'est qu'un exemple parmi d'autres, car elle ressemble à rien de ce qu'on a vu jusqu'à présent. Nombre d'entre eux ont été ciblés, calomniés et dénigrés par les élitistes de la classe de Davos de toutes parts, y compris par les chiens d'attaque des sphères politiques, des médias et de l'État policier US comme dans tous les pays du G7 et la quasi-totalité de ceux de l'UE, France en tête.
Je veux parler en particulier de Robert F. Kennedy Jr (santé & alimentation), de Matt Gaetz (Procureur Général des États-Unis), et de Tulsi Gabbard (Directrice des 17 agences de renseignement et de sécurité) ? Vous voyez qu'est-ce que je veux dire, hein ouais ?
Ensuite, vous voyez les antécédents. Des conservateurs traditionnels et des libéraux classiques... d'anciens démocrates, des populistes convaincus, de fervents  libertariens... tous se rassemblent au sein d'une coalition comme qu'il y en a jamais eu dans la politique américaine. La philosophie de la Diversité, de l'Équité et de l'Inclusion, ou DEI, des quatre dernières années est mise au rencard, remplacée par l'idée de faire appel à ceux qui sont particulièrement qualifiés pour faire avancer la vision facilement définissable de Trump: Redresser l'économie. Rechercher la paix. Se refaire une santé. Protéger les gosses. Assécher le marais... enfin.

À ce propos, je sais que de nombreux « experts » autoproclamés (des deux « côtés ») disent qu'il y a aucune chance que beaucoup d'entre eux soient confirmés par le Sénat US, mais... eh ben, c'est pas si simple. Trump a pas seulement gagné, il a remporté un mandat absolu. Il a remporté le vote populaire en nombre de voix, le collège électoral et le Sénat... tout en réussissant à conserver la Chambre des Représentants. Il peut à peu près nommer qui qu'il veut, et si certains Républicains lui disent « non », ils devront en répondre devant la majorité des électeurs.
Ils devront répondre à une majorité du peuple américain... et les américains ne sont plus vraiment tolérants à l'égard des manigances de la politique habituelle.
Vous savez, Trump pourrait bien réussir. Surtout si ça signifie de l'essence et des œufs moins chers, la fin des guerres perpétuelles, des aliments plus sains, l'éradication du trafic d'enfants et de la pédocriminalité ainsi que le grand nettoyage de Washington.
Les américains sont tous partants !

Bien sûr, il ne s'agit encore que de la période des « fiançailles » (Ils en sont pas encore à la lune de miel), et il y a donc encore beaucoup de chemin à parcourir. En outre, aucun « leader », quel qu'il soit, ne va tout régler ; en fait, tout ce qu'il peut faire, c'est renverser légèrement la vapeur pendant un moment ou deux. Seul le temps pourra dire ce qu'il adviendra exactement, mais au moins maintenant ce temps leur appartient...
Plus que toute autre chose, c'est de temps dont ils avaient besoin.

Je suis sûr que nombre d'entre vous auraient choisi de pas voter, et je comprends leurs raisons ; moi, je l'aurais fait, parce que je crois que là c'était important. Je l'aurais fait surtout en raison de préoccupations locales, qui sont généralement la raison pour laquelle les américains se rendent à l'isoloir.
Aux USA, ils ont les bureaux de l'État, les gouverneurs nationaux, les Shérifs de comtés, les procureurs d'état, les lois locales. Ces choses-là sont importantes. Y a qu'à regarder la merde qu'un gouverneur woke-mondialiste tel Gavin Newsom a fait à la Californie.
Pourtant, lors de cette élection, nombre d'américains se sont investis dans ces élections nationales comme ils l'avaient jamais fait, parce qu'ils ont vu ce qui était écrit sur les mur. Imaginez si les politiciens - démocrates ou républicains - qui conduisent l'agenda mondialiste avaient gagné ? Toutes les trucs que je dénonce dans ce blog depuis des années seraient devenues la sombre réalité.


Le peuple américain a maintenant le temps de se préparer. Ces types du Forum Économique Mondial disparaîtront pas du jour au lendemain comme par magie - ils vont tenter de revenir en force, et ils seront voraces. Oubliez pas qu'ils étaient à une élection de réaliser un rêve vieux de quatre millénaires, et qu'ils l'ont vu s'envoler au dernier moment. Tout ça les fait pas rigoler et ils reviendront.
Mais MAINTENANT, le temps joue en faveur du peuple, et avec lui une pause dans la chute libre vers la tyrannie mondialiste. Bien que je sois plein d'espoir pour ce qui pourrait arriver, je suis également réaliste ; ainsi, je vois pas tout ça comme un « sauvetage » (j'ai jamais cru que quelqu'un viendrait nous « sauver »), mais plutôt comme un « répit »... afin qu'on puisse faire ce qui est nécessaire pour nous sauver nous-mêmes.
C'est pourquoi il faut mettre à profit les quatre prochaines années pour faire tout ce qu'on sait être nécessaire lorsqu'« ils » reviendront. Trouver une commune rurale où on puisse se sentir chez soi. S'impliquer davantage dans les activités de la communauté et établir des contacts avec des personnes par l'intermédiaire d'organisations locales basées sur des activités.

Apprendre à jardiner avec ce qu'on a, développer la volonté de privilégier l'essentiel au détriment du frivole, apprendre à connaître TOUS nos élus locaux. En d'autres termes, faire les derniers préparatifs, pour être prêts à vivre hors de leur vil « réseau » de dépendance basée sur l'usure, la malbouffe et la toxipharmacopée... pour une vie saturée de Liberté.

18 nov. 2024

975. La Grande Esplicassion


LA GRANDE ESPLICASSION

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"De nombreux démocrates on réfléchi à la manière de naviguer dans un avenir sombre, le parti étant incapable d'empêcher Donald Trump de mener à bien une transformation de droite du gouvernement américain. D'autres se sont tournés vers l'intérieur, cherchant à comprendre pourquoi la nation US les avait rejetés. Ils ont parlé de la désinformation et de la lutte pour communiquer la vision du parti dans un environnement d'information réduit inondé de propagande de droite » - Le New York Times
      
Le 27 juillet 1794, les membres non fous de la Convention Républicaine française, ou organe législatif national à Paris, se retournèrent soudainement contre le leader jacobin enragé Maximilien Robespierre et renversèrent son groupe tyrannique au pouvoir, qui avait tué 40 000 de leurs concitoyens dans l'orgie paranoïaque connue sous le nom de « Règne de la Terreur ». Le lendemain, Robespierre se rendit à son propre rendez-vous avec le « rasoir national » et la réaction thermidorienne commença !
À propos, dans l'une de leurs nombreuses actions visant à désorganiser la société française, les Jacobins avaient changé le calendrier, rebaptisé tous les mois et fait passer les semaines de sept à dix jours (pour éliminer le dimanche comme jour de repos sacré dans leur croisade contre Jésus-Christ et l'Église). C'est ainsi qu'est né Thermidor, le mois du milieu de l'été. C'était qu'une petite partie de leur programme proto-communiste, mais on peut y voir la saveur de leur extrémisme radical.

Les Woke Démoncrates de ces derniers temps étaient les Jacobins des USA, et l'élection du 5 novembre 2024 marque le coup d'envoi de la réaction thermidorienne de l'Amérique. Les fous ont été renversés et ce pays attend désormais le rétablissement des normes culturelles et juridiques. Finie la sexualisation des enfants, finie l'inondation de criminels mutants à la frontière américaine, finie la censure furtive de la parole publique, finie la guerre juridique créative, finies les femmes sur les champs de bataille, fini le racisme « antiraciste » sur les lieux de travail, finie la prise de contrôle de la vie privée de chacun par les services de renseignement. Imaginez le tableau !

De nombreux mystères persistants sur la manière dont tout ça s'est produit - et même sur ce qui s'est passé exactement - restent à éclaircir par la loi et par l'histoire. C'est probablement parce qu'une grande partie de la révolution éveillée a été provoquée par des manipulations mentales de pointe dans le laboratoire d'opérations psychologiques de l'énorme bloc d'intelligence. Ce blob, vous le comprendrez les doigts dans le nez, était devenu une colossale opération de racket avec de nombreuses branches et des racines toujours plus étendues, et il jetait ses sortilèges sur la population pour protéger ses intérêts - qui, bien sûr, impliquaient d'énormes flux de revenus.
Son sort le plus puissant fut sans doute la manipulation des émotions des femmes, l'exploitation du psychodrame féminin comme moteur de la discorde sociale de masse comme on l'a vu chez nous depuis mai 68. Dans une nation de pères absents, d'enfants abîmés et de relations hommes-femmes brisées, Donald Trump a été dépeint comme l'archétype ultime du papa tyran pour détourner l'attention du public de la tyrannie réelle qui se développe sous la direction des services de renseignements américains et de leurs acolytes mondialistes. Exemple concret : Le RussiaGate, une hystérie de longue date d'accusations fabriquées, un fabuleux pot-pourri de ragots scabreux, conçu aux plus hauts niveaux du gouvernement US dans le but exprès de ruiner le premier mandat de Donald Trump. La « chasse aux sorcières » était exactement le terme approprié.

De nombreux autres psychodrames ont suivi, tous artificiellement concoctés par diverses branches du blob de l'état profond : les destitutions #1 et #2 ; "l'émeute" du 06 Janvier au Capitole concoctée et provoquée par le FBI et la fausse enquête sur ce même 06 Janvier à la Chambre des Représentants tenue par l'infâme sorcière Pelosi qui a suivi ; le déploiement de fausses affaires criminelles et civiles inspirées par le Département de la Justice qui ont immobilisé Donald Trump dans les salles d'audience tout au long de l'année. Trump dans les salles d'audience tout au long de l'année, et surtout la présentation par les médias hostiles et collabos de toutes ces choses comme une grande frénésie éternelle de femmes à l'écran criant après la figure du père, Donald Trump, comme des adolescentes hystériques et boutonneuses en proie à des fuites de perturbations hormonales.

Les électeurs, soumis à des années d'agitation, ont fini par voir, à travers tout ce psychodrame induit, comment ils étaient manipulés, et le 5 novembre, ils se sont finalement révoltés. Leur dilemme a probablement été illustré par l'absurdité de voir des hommes pratiquer des sports féminins - envoyer des ballons de volley-ball sur la tête des filles, les frapper en pleine poire sur le ring aux JO de Paris, les humilier dans les couloirs de natation - et, surtout, d'être impuissants à faire quoi que ce soit, parce que les responsables de « Joe Biden » avaient dit qu'il devait en être ainsi, peu importe qu'est-ce que vous pensiez et ressentiez à propos de ce que vous voyiez.

Le New York Times, le guide de la "bien-pensance" du blob de l'état profond mondialiste, avertit son lectorat de moins en moins nombreux d'accros au psychodrame que Donald Trump va maintenant se défouler sur la noble bureaucratie qui gère si bien les choses dans ce pays. Comme d'habitude, le NYT, comme le Monde ou Libération, induit en erreur et désinforme. Il s'agit des griefs de la nation qui a vu sa loi et sa culture transformées en de nouveaux ordres de méchanceté qui laissent la vie quotidienne aux États-Unis, mais pas que, pervertie, déshonorée et grotesquement modifiée.

Donald Trump a donc choisi un cabinet qui effraie l'état profond à mort - pour de bonnes raisons. Leur objectif est de désarmer et de démanteler systématiquement ce blob. Il s'agit d'une équipe de guerriers sérieux et intelligents qui ne plaisantent pas, en particulier Matt Gaetz (Procureur Général au Département de la Justice DOJ), Tulsi Gabbard (Supervision de toutes les 17 agences de renseignement incluant la CIA, la DIA, le FBI et la NSA), Robert F Kennedy Jr (Santé & Alimentation), John Ratcliffe (Directeur de la CIA) et Tom Homan (Contrôle des frontières et Immigration), Mike Waltz (Directeur adjoint à la Sécurité), Marc Rubio (Politique étrangère), Pete Hegseth (Ministre de la Défense DOD), Elsie Stefanik (Ambassadrice aux Nations Unies), Lee Zeldin (Environnement), Elon Musk (Efficacité gouvernementale DOGE), Susie Wiles (Porte-parole de la Maison Blanche) et Vivek Ramaswamy (Efficacité gouvernementale DOGE avec Elon Musk). Brendan Carr (à la FCC - Commission de régulation des Telecoms Radio TV Internet etc), Chris Wright (Le climatoseptique à l'Energie)  Et le nouveau directeur  du FBI n'a pas encore été nommé mais tout porte à croire que ce sera Kash Patel.) 
On peut se demander comment que le blob compte se défendre contre une telle équipe de super-héros patriotes, mais vous pouvez être sûrs que la Bête acculée tentera de résister jusqu'à son écrabouillage total.

On est nombreux à penser que les deux récentes tentatives d'assassinat contre le président élu étaient des opérations commanditées par l'état profond et les mondialistes. Tout le monde s'attend à ce qu'ils essaient à nouveau. Mais il est possible que le système américain ait encore assez de mojo pour s'auto-corriger. Un grand nombre de fonctionnaires ont beaucoup d'explications à fournir. Il semble qu'ils y seront contraints, y compris les responsables de la santé publique comme Anthony Fauci ou Olivier Véran chez nous et ses copains qui nous ont apporté le Covid-19 et les vaccins ARNm obligatoires, inefficaces et nocifs.

Il y a tout lieu de croire que l'explication peut avoir lieu dans le cadre de procédures correctes, conformément à la loi : auditions, grands jurys, tribunaux. Les USA disposent déjà de lois contre le racket, l'abus de pouvoir, la fraude électorale, la corruption, les poursuites abusives, la sédition, la trahison et la conspiration en vue de commettre tous ces crimes dont certains contre l'humanité. Attention : tout ça est différent d'une guerre juridique, qui consiste à inventer des crimes ou à en simuler et à fausser les procédures. On va avoir droit à une démonstration de la différence entre le droit tout court qu'est correct et la guerre juridique via un droit militarisé qu'est rien qu'une saloperie
Voilà qui devrait avoir un effet salutaire sur l'esprit national des USA et sur le reste du monde. Et ça devrait motiver ce reste du monde à s'atteler à la réparation des dommages causés à nos différents pays.

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Mais c'est pas parce qu'on a le momentum qu'il faut s'arrêter en si bon chemin, au contraire. Banzaï !!!

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15 nov. 2024

974. Gardiens des Livres


GARDIENS DES LIVRES

Paresseusement vautrée dans son canapé en velours cramoisi, Berthe posa son café tiède sur l’énorme tapis à côté d’elle et retourna à son livre électronique. Des carillons éoliens tintaient dans son jardin de pavillon de banlieue envahi par la végétation, une légère bruine de pluie chatouillait les fenêtres. 
Au cours des vingt dernières années, Berthe avait planifié sa retraite avec minutie. Certains de ses amis avaient prévu des voyages en ligne autour du monde, d’autres faisaient le tour de planètes dont Berthe avait jamais entendu parler. Ses plans étaient plus simples. Des nuits tardives, des grasses matinées encore plus tardives frisant presque le début d'après-midi  et des livres. Les restes de ses journées seraient les mêmes, à part quelques interactions humaines obligatoires. Dormir, lire, dormir, lire. Le paradis.

Elle avait pas relu 'Des Souris et des Hommes', le chef d'œuvre de Steinbeck, depuis qu'elle était adolescente et s'était étonnée de se souvenir de tant de passages, de mots et de sentiments. Pas seulement du livre mais de la personne qu'elle avait été quand elle l'avait bouquiné pour la première fois. 

Comme la musique, les livres pouvaient faire d’elle une voyageuse temporelle. La ramenant, l’espace d’une fraction de seconde, à la sensation d’être cette jeune femme. L’odeur d’un déodorant vanillé, la sensation de grattage des collants rugueux à l’école, le tumulte intérieur des bouleversements hormonaux, la sérénité profonde d’avoir encore des parents. 
Alors qu’elle se souvenait des mots qu’elle avait lus, elle passa une milliseconde dans sa maison familiale. Lorsqu’elle essayait de capturer l’instant, de l’allonger, de prolonger la belle et douloureuse nostalgie d’être celle qu’elle était alors, elle s’évaporait tout simplement. Mais lorsqu’elle s’autorisait à simplement lire, à continuer, les souvenirs les plus fugaces enveloppaient tout son corps et suintaient à travers son âme. 

Mais vers la fin du livre, le voyage dans le temps s’arrêta. C'est pas que des passages lui devinrent totalement inconnus, mais plutôt comme s'ils étaient soudain devenus plus lointains. Alors qu’elle approchait de la fin, quand George et Lennie posèrent la première pierre de leur nouvelle maison sur le terrain qu’ils avaient acheté ensemble, elle se souvint de quelque chose de plus récent. 

La semaine précédente, après avoir terminé le 1984 d'Orwell, elle n'était pas arrivée pas à comprendre ce qui avait cloché dans le fait que Winston et Julia s'échappent ensemble de l'univers de Big Brother pour finir par élever des moutons sur une île au large du Connemara. La semaine avant cette dernière, Roméo et Juliette avaient réuni leurs familles afin d'annoncer la naissance de leur deuxième bébé. Et trois semaines plus tôt encore, lorsque la belle Aurore de Nevers tombait profondément amoureuse de Passepoil tout en faisant du gringue à Cocardasse. Elle avait lu toutes ces histoires dans sa jeunesse. Certaines plus d'une fois. Mais leur fin semblait en contradiction avec ses souvenirs. Leur fin semblait être née de nouveau. Elles étaient satisfaisantes, c'est sûr, et vraiment pleines d'espoir. Mais elles étaient en quelques sortes vides, non seulement de ses souvenirs mais aussi de profondeur et de sentiments. 

Elle savait pourquoi, bien sûr. Les Gardiens des Livres. Il y a des décennies, il y avait eu une menace de guerre civile, ou du moins un terrorisme très réel entre endormis et indormiaques, lorsque les autodafés de livres avaient commencé. L'émotion suscitée des deux côtés avait été incendiaire et une multitude de gens se retrouva prise dans une guerre morale et philosophique. 

Pour certains, la littérature était ce qu’elle était et ses récits inédits avaient une valeur indéniable : une sorte de capsule temporelle, capturant non seulement les événements des jours qu’ils exploraient, mais aussi les attitudes de la société et même des auteurs. Pour d’autres, le contenu et les opinions étaient profondément troublants, offensants et dérangeants : il n’y avait pas de place dans la société pour des opinions attristantes et peu éclairées qui pouvaient contrarier. 

Berthe n’avait choisi aucun des deux camps pendant toutes ces décennies, trop occupée par son travail pour vraiment s’engager et confiante que les bonnes décisions seraient prises en son nom. Les gardiens de la littérature, en fin de compte, prenaient les décisions. Mais aurait-elle dû y prêter plus attention ? 
En permettant que les livres de sa jeunesse soient remasterisés, avait-elle perdu non seulement les livres eux-mêmes, mais aussi la porte d’entrée vers la personne qu’elle avait été lorsqu’elle les avait lus pour la première fois. Et, plus inquiétant encore, toute cette retraite n’était-elle qu’un plan pour revivre sa vie à travers les livres qu’elle avait lus autrefois ? Parce que si l’on considère que ça faisait des années, des décennies même, que sa vie ne lui avait pas permis de lire un livre, il n’y avait peut-être pas grand-chose à revivre. 

Au moment où qu'elle commençait à rassembler ces pensées déconcertantes, sa montre se mit à vibrer doucement puis à lui causer. 
" Tu sembles souffrir d’une petite turbulence émotionnelle", déclara le thérapeute fantôme planqué dans la tocante. " Souhaites-tu que nous en parlions ?
- Non, pas maintenant.
- Comme tu voudras. Je suis là si tu as besoin de moi. On pourrait peut-être faire une petite promenade ?
- En fait, une promenade serait une bonne idée", répondit Berthe, une idée bouillonnant derrière son pariétal. " Où se trouve la bibliothèque la plus proche ?
- La bibliothèque la plus proche est à 2,8 kilomètres. C'est la bibliothèque municipale de Montrouge", répondit sa montre. 
- D'accord. Super. Mais où se trouve l'endroit le plus proche pour voir de vrais livres ?
- La Bibliothèque Nationale de France ou BNF se trouve rue Vivienne dans le 2ème Arrondissement de Paris. La BNF propose un certain nombre d'expositions intéressantes qui permettent aux visiteurs d'en apprendre davantage sur les livres imprimés. Elle se trouve à 7.2 km d'ici.
- Parfait, planifie-moi le trajet."

Il lui fallut 4 heures et 22 minutes  pour atteindre les portes de la BNF. Son corps vieillissant n’avait plus aucune vitesse, mais son endurance restait inébranlable. Lorsqu’elle arriva sur place, elle y fut accueillie par deux gardes armés. 

" Je suis juste venue pour visiter", expliqua Berthe avec étourdissement et comme pour s'excuser, sa peur de l'autorité la surprenant comme celle d'un enfant. 

Ils ne répondirent pas, estimant que vu son grand âge, elle serait pas une fauteuse de troubles. L'intérieur du bâtiment semblait encore plus grand et majestueux qu'il ne paraissait de l'extérieur et la plus grande partie était dédiée à divers révolutionnaires qui s'étaient battus, parfois même littéralement, pour que les classiques soient préservés. 
Elle passa devant les monuments commémoratifs de ces personnes avant-gardistes qui avaient consacré leur vie à s'assurer que la politique ne détruise pas les grandes œuvres littéraires qui, bien que souvent profondément problématiques, avaient eu une énorme influence sur les livres et, plus important encore, sur les jeux, les films et les expériences électroniques que les gens passaient tant de temps à apprécier aujourd'hui. 

Un homme sévère avec un bandeau de borgne se tenait derrière un comptoir dans le fond d'une pièce caverneuse, faisant glisser les pages d'un livre électronique avec dédain. 

" Bien le bonjour monsieur. Hem, avez-vous des livres imprimés ? demanda Berthe nerveusement. 
- Que recherchez-vous exactement ?" grommela ce dernier, détournant à peine l'œil de son écran. 
" Des Souris et des Hommes, de John Steinbeck."

L'homme pointa un œil poignardesque sur elle et haussa le sourcil correspondant.

" Nous avons la version électronique. Elle est téléchargeable. Vous n'aviez pas besoin de venir jusqu'ici pour ça, vous savez ?
- Non, je veux le livre lui-même. Je veux pouvoir le tenir entre mes mains.
- Non, il n’en reste plus.
- Quoi ? Aucun ? Que voulez-vous dire ?
- Il n'en reste plus. Quelques exemplaires originaux de 'Of Mice and Men' à New York peut-être. Ou des collectionneurs ont peut-être réussi à en conserver. Mais nous n'en avons plus, ni originaux ni éditions françaises. Pourquoi le voulez-vous, de toute manière ?"
Il n'y avait pas un gramme de gentillesse au début de son discours, et à la fin il semblait en colère contre l'existence même de Berthe. 

" Avez-vous au moins une version scannée de l’original ?
- Non." L’homme commença à regarder nerveusement vers la porte.
- Où puis-je m’en procurer un exemplaire ?" demanda Berthe, complètement inconsciente du caractère inapproprié d’une telle question.

" Vous êtes venues ici pour causer des problèmes, c'est ça ?", demanda l'homme, sa voix réduite à un grognement. " Vous êtes l'une de ces manifestants ? Hein ? Eh bien, même si nous avions un scan de l'original, vous ne pourriez pas le consulter ici, vous comprenez ? Et de toute façon, nous ne l'avons pas.
- Manifestante ? Oh mon Dieu, non. Pas du tout. Je ne me suis impliquée dans aucune de ces histoires. Je n'ai même pas pris parti. Je pensais que chaque camp avait un point de vue suffisamment raisonnable pour être honnête", balbutia Berthe, le visage rougissant de honte. Sa montre se mit à vibrer mais elle appuya discrètement sur un des ses boutons pour la faire taire.

" La BNF n'est qu'un musée, d'accord ? Que ça vous plaise ou non, ces livres qui ont existé et n'existent plus, ils faisaient partie du monde. Une partie importante autrefois. Et vous avez quand même réussi à faire ce que vous vouliez, n'est-ce pas ? Vous avez vos versions aseptisées, sans violence et avec des fins heureuses. Vous avez généré vos foutues révisions par l'IA et vous avez tout gâché pour nous tous", bégaya-t-il, la larme à l'œil. 

Berthe se demanda si la montre du borgne ne s'était pas mise elle aussi à vibrer...
" Je suis vraiment désolée. Je crois que vous m'avez mal comprise. Je suis désolée. Je vais partir..., je vais juste m'en aller"

Et elle s'enfuit, même si son allure d'escargot pouvait pas vraiment être qualifiée de fuite. Elle héla un taxidrone qui volait par là et fut chez elle en moins de quinze minutes, en sueur et mortifiée. Elle porta ses mains à sa bouche. Sa montre tremblait à sa place et elle activa le son pour lui permettre de déverser son inquiétude.

" Berthe, tu sembles souffrir d’un trouble émotionnel intense. Peut-être qu’une sieste pourrait calmer les choses", suppliait-elle doucement. 
- Non. Je veux un autre livre. Madame Bovary, je veux lire Madame Bovary.
- Flaubert ! Excellent choix si je puis me permettre. Madame Bovary t'attend sur ton ebook.
- Raconte-moi l’intrigue.
- Madame Bovary est une histoire d’amour évocatrice qui se déroule en Provence. Elle raconte l’histoire d'Emma et de Charles, une bourgeoise de la ville et un médecin pharmacien de campagne cocaïnomane et dealer, qui tombent amoureux malgré leurs différences sociales. Emma, quant à elle est nymphomane, elle adore se faire trousser par des marins ramassés sur le vieux port de Marseille sous le regard voyeur de son coquin de compagnon.
- Mazette ! Et que se passe-t-il à la fin ?
- Emma et Charles se détournent de plus en plus des normes sociales et se marient. Charles gagne sa fortune grâce à des trafics d'opium  intelligents avec des marins chinois et ils vieillissent ensemble dans le stupre et la luxure dans leur mas provençal. Il meurt après avoir inhalé de l'arsenic qu'il avait pris pour  de la coke au grand âge de 97 ans. Emma lui survivra quatre ans et mourra d'un infarctus durant une partouze avec un équipage bigarré de marins  chypriotes et philippins.
- Quelle est la fin de l'original ?
- Je ne comprends pas la question.
- Le livre original. Ils ne vieillissent pas ensemble dans l'original, n'est-ce pas ?
- Je suis désolé, je ne comprends pas la question."

Berthe ne comprenait pas pourquoi son cœur battait si fort, ses paumes se serraient, une sorte de rage douloureuse l'envahissait.

" Est-ce que Madame Bovary a été réédité ?
- En 2089, un certain nombre de révolutionnaires se sont battus pour mettre un terme aux autodafés et aux piratages de livres qui duraient depuis plusieurs années. Ces révolutionnaires, connus sous le nom de « Gardiens des Livres », travaillèrent sans relâche pour trouver une solution aux problèmes créés par ces ouvrages dans leurs formes originales. Leur solution, une re-mastérisation astucieuse de nombreux classiques, a permis de préserver ces livres pour les générations à venir.
- Quels problèmes causaient ces livres ?
- Beaucoup de ces livres provoquaient des turbulences émotionnelles qui pouvaient être préjudiciables à l’esprit humain."

Berthe savait déjà tout ça. Elle avait été adolescente en 2089, voilà plus de 60 ans aujourd'hui, et se souvenait des célébrations. Au début, il y avait eu des célébrations de toute façon. Un compromis avait été trouvé, la littérature avait été sauvée. Mais au fil du temps, les livres ne furent pas seulement édités pour supprimer les passages offensants, ils devinrent édités pour inclure des fins plus heureuses, pour améliorer les messages et même les paysages, pour adoucir les troubles émotionnels qu'ils pouvaient infliger. De nos jours, la plupart des classiques étaient totalement remasterisés par l'IA ; la promesse était qu'avec les nouvelles technologies, les anciens écrits pourraient être améliorés. Ce qui s'est passé, c'est qu'ils ont été réédités en bouillie fade et sans cœur ou au contraire épicée et exubérante . Les maîtres ont été remasterisés. Des programmes ont exploité les œuvres des auteurs originaux et réécrit complètement les livres. La même voix, prétendait-on, le même style d'écriture, la même prose, la même rhétorique, mais améliorés.

Et il y avait un autre souvenir qui lui revenait à l'esprit. Un souvenir quelque peu honteux. Sa mère dénigrant les Gardiens des Livres à la table de la cuisine. Sa mère et son père se disputant. Des mots que son père avait dits. Quelque chose comme : « Laisse notre fille en dehors de ça, bon sang. C'est qu'une enfant. C'est son avenir, que tu le veuilles ou non, et tu ne peux rien y changer.»

Et puis, autre chose. Quelque chose de doux et de tendre. Couchées sous un abri constitué d'un drap tiré entre son lit et celui de sa sœur aînée. Tenant des livres. De vrais livres. Les lisant furtivement, les lisant dans leurs mains, les pages douces et matelassées. Leur mère, souriante, faisant taire leur petit secret. Lire des livres ; des livres imprimés. Lire les mots temporaires imprimés à l'encre qui un jour s'effaceraient. Ou brûleraient. 

Des larmes coulaient sur le visage de Berthe. Pas des larmes de honte, des larmes de rage. De grosses larmes de souvenirs, celles qui purifient, qui délogent les sentiments et permettent de les retenir. 
Elle retira sa montre et se dirigea vers une commode dans sa cuisine et la vida de son contenu. Puis vers la commode du salon. Sous l'escalier, elle fouilla dans les cartons et les meubles à chaussures. En haut des escaliers, elle fouilla dans sa chambre, son étude et même dans la salle de bains. Finalement, se tenant debout sur une valise pour prendre de la hauteur, elle tendit la main vers la porte du grenier et tira sur l'ouverture, un escalier métallique se déploya en s'abaissant. Elle grimpa les marches en titubant et fouilla avec frénésie dans les cartons de souvenirs mis en attente. Finalement, elle en trouva un. Un livre. Un vrai livre. Elle renifla la couverture, les pages qui avaient été caressées par tant de gens, et les agita entre ses doigts. Elle ne savait pas à quel point tenir un vrai livre lui manquait jusqu'à ce qu'elle ne le puisse plus.
'Prince Noir'. Le livre préféré de son enfance. Celui que sa mère lui avait permis de garder comme un secret. Enfoui sous des vêtements dans lesquels elle ne rentrerait plus jamais et des poupées avec lesquelles elle ne jouerait jamais plus. Prince Noir. L'histoire déchirante d'un cheval. Le livre qui, même si elle ne le connaissait pas pleinement, avait enseigné à la jeune Berthe l'empathie, la compassion et l'espoir. Elle retourna sur son canapé cramoisi avec un certain effort et s'allongea. Et elle le relut. Et ce faisant, des souvenirs refirent surface.

Des souvenirs comme des papillons. Là, mais partis. Réels, mais intangibles. Des sentiments. Des souvenirs de sentiments. La tendresse stoïque de sa mère et de ses ongles striés. La compagnie méprisante de sa sœur et l'odeur de son haleine matinale. La loyauté de sa meilleure amie et ses nœuds dans les cheveux. L'horrible sensation des lundis matins et l'odeur de sa trousse à crayons. Elle était transportée, non seulement dans l'Angleterre victorienne, mais aussi dans sa propre enfance. Son propre esprit d'enfant galopait dans son cerveau vieillissant. 

Elle termina le bouquin vers 3 heures du matin et dormit toute la journée suivante. Lorsqu'elle reboucla sa montre à son poignet vendredi matin, elle entendit les bourdonnements algorithmiques frénétiques concernant son bien-être. Elle les ignora, but un café, se chaussa de chaussures de marche et parcourut à pied les 7 kilomètres et quelques qui la séparaient de la BNF. 

En entrant dans le musée, elle fut satisfaite de voir le fou borgne derrière son bureau. Sans lever les yeux, il lui demanda ce dont elle avait besoin sans se rendre compte qu'il s'agissait de la même fauteuse de troubles qu'était venue le voir quelques jours auparavant.

" J'ai en ma possession quelque chose que je pense que vous aimeriez voir", marmonna Berthe, ouvrant son sac pour révéler la tranche du livre. 

L'homme porta sa main pâle à sa bouche et tenta alors de défaire ce geste de trahison. 

" C'est vraiment un vrai ?" demanda-t-il en chuchotant. 
- Oui", dit Berthe stoïquement. " Il est bien réel.
- Ne le sortez surtout pas de votre sac. Pas ici. Laissez-le sur le dessus de la chasse d'eau dans les toilettes. Revenez le chercher la semaine prochaine", dit-il à voix basse en masquant ses lèvres de la main, ramenant son regard sur son écran après un rapide coup d'œil vers la porte. 

Berthe fit ce qu'il lui avait demandé, ravie par le caractère secret de son livre. Elle rentra chez elle par le chemin le plus court, incertaine de ce qu'il adviendrait du livre, de son destinataire ou d'elle-même. 

Arrivée chez elle, elle retourna au grenier pour tenter d'y trouver d’autres ouvrages, mais elle fit choux-blanc. Elle s’allongea dans le cramoisi de son canapé et se demanda ce qu’elle avait fait tout au long de sa vie professionnelle pour avoir à peine remarqué la fin de la littérature, sans parler d’avoir assisté à sa disparition. 
Tellement occupée. Elle avait toujours été si occupée. Enfin, à 85 ans, elle avait atteint l’âge de la retraite et n’avait plus grand-chose à apprécier. Elle avait manqué une révolution entière avec les yeux grands fermés et avait misé toute sa vie sur le plaisir qu’elle avait pu obtenir de ce que cette révolution avait détruit. Elle avait supposé que ce qui avait été décidé était pour le mieux, mais avait permis à son existence d’être rincée de toute émotion, de toute profondeur. 
Elle avait tendu le poignet lorsque les montres avaient été distribuées pour surveiller les émotions et les pensées. Pourtant, maintenant qu’elle avait du temps pour les émotions et les pensées, il ne lui restait plus rien pour les inspirer.

Elle pleura pendant six jours. Le septième, elle retourna à la BNF, espérant contre tout espoir que son livre l'attendrait au dessus de la chasse d'eau dans les toilettes. Ce ne fut pas exactement le cas. 
Au lieu de ça, il y avait un autre livre, au-dessus duquel se trouvait une note : « Je peux vous rendre Le Prince Noir quand vous le voudrez. Mais pour l'instant, empruntez-celui-ci et rendez-le-moi pour en prendre un nouveau quand vous l'aurez fini. Nous n'en avons pas beaucoup, mais nous en avons quelques-uns. Et c'est beaucoup. »

Sous le mot se trouvait un exemplaire de 'Des Souris et des Hommes' en édition bilingue français-anglais. Taché, corné, scotché. Et avec une fin qui lui rappellerait le parfum de sa mère et la ferait pleurer.

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12 nov. 2024

973. NaZionistes à Amsterdam


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NAZIONISTES À AMSTERDAM

Des hooligans israéliens ont envahi Amsterdam en scandant « Fuck You Palestine »
« Il n’y a plus d’écoles à Gaza parce qu’il n’y a plus de gosses là-bas »

Il y a 15 000 Juifs qui vivent à Amsterdam. Ils semblaient bien se porter jusqu'à ce que des hooligans israéliens débarquent... Il s'avère que lorsque vous passez un an à chanter votre hymne national « Que votre village brûle », quelqu'un va vous casser les dents car, contrairement à la CPI et à la CIJ, les rues ont un processus judiciaire plus expéditif...

Des hooligans sionistes ont pris d'assaut les rues d'Amsterdam la semaine dernière, arrachant des drapeaux palestiniens et intimidant les passants. La scène ressemble aux incidents qui se produisent régulièrement en Cisjordanie, où des colons fanatiques brutalisent les éleveurs de moutons et les cultivateurs d'oliviers qui vivent sur ces terres. Selon un rapport préliminaire du Middle East Eye :
"Des hooligans israéliens ont provoqué des affrontements avec des jeunes néerlandais à Amsterdam jeudi après avoir scandé des slogans racistes anti-arabes, déchiré des drapeaux palestiniens et ignoré une minute de silence pour les victimes des inondations en Espagne .
Des supporters en déplacement du Maccabi Tel Aviv ont semé le trouble mercredi 5 et jeudi 6 Novembre dans différents quartiers de la capitale néerlandaise avant leur match de Ligue Europa contre le club Ajax d'Amsterdam.
Des hooligans ont été vus et filmés en train de retirer au moins deux drapeaux palestiniens de ce qui semblait être la façade des maisons de résidents locaux une nuit avant le match, selon le quotidien AD.
Un chauffeur de taxi arabe a également été attaqué par des manifestants qui semblaient être avec les supporters israéliens, bien que la police ait déclaré qu'elle avait pas pu identifier la nationalité des assaillants car aucune arrestation n'a été effectuée.
Un groupe de supporters israéliens réunis sur la place du Dam mercredi ont été filmés en train de provoquer des affrontements avec les habitants, criant « Fuck you » à certains d'entre eux et « Fuck you Palestine »". Middle East Eye

La propagation de la bravade raciste et de la brutalité dans les rues d’une capitale européenne devrait inquiéter ceux qui pensaient que l’idéologie sioniste toxique pouvait être contenue au Moyen-Orient. On voit maintenant la faille de cette théorie. Le fanatisme n’a pas de frontières ni de limites géographiques. Ces jeunes sont enhardis par leur propre sentiment de supériorité profondément enraciné, un phénomène que les élites de Washington ont alimenté pendant des décennies en pensant qu’il servait leurs intérêts géopolitiques généraux. On ne peut que se demander si cette dernière explosion de violence raciste déclenchera une introspection désespérément nécessaire menant à une réinitialisation de la politique actuelle. On peut toujours espérer. Voici d’autres extraits du MEE :
" Jeudi, avant le match, des supporters se rendant au stade de la Johan Cruyff Arena ont été vus en train de crier : « Que l'armée israélienne baise les Arabes ». Ils ont également refusé de participer à une minute de silence avant le coup d'envoi en mémoire des 200 personnes au moins qui ont péri dans les inondations de Valence.
La police n’a procédé à aucune arrestation connue de supporters israéliens impliqués dans des actes de provocation avant le match.
Au milieu des provocations contre les Arabes de la ville, des affrontements ont éclaté entre les hooligans israéliens et certains jeunes avant et après le match et tard dans la nuit.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des affrontements entre des personnes et l’intervention de la police. D’autres vidéos montrent des personnes attaquant et pourchassant certains supporters israéliens…
Un porte-parole de la police a déclaré que cinq personnes ont été hospitalisées et 62 arrêtées" .

On peut supposer sans risque que ce récent affrontement n'aurait pas eu lieu si la communauté internationale avait fait un effort pour faire respecter ses propres résolutions (242) exigeant que les colons sionistes se retirent du territoire palestinien (reconnu internationalement) créant ainsi l'opportunité d'une solution à deux États. Mais au lieu d'utiliser les outils à sa disposition (sanctions économiques et forces de maintien de la paix), le Conseil de sécurité de l'ONU s'est laissé aller à l'influence coercitive de Washington qui agit en réalité dans l'intérêt des éléments les plus fanatiques d'Israël. Washington a saboté tous les efforts visant à résoudre la crise israélo-palestinienne, jetant les bases d'un malaise social généralisé, du hooliganisme et même d'un génocide. Les résultats des machinations dérangées et des incessantes complaisances de l'Amérique sont évidents. La violence éclate partout. Voici d'autres informations de MEE :
" Les ultras israéliens d'extrême droite sont connus pour leur violence verbale et physique envers les Palestiniens. En mars, des supporters du Maccabi Tel Aviv ont sauvagement battu un homme qui portait un drapeau palestinien à Athènes avant le match de leur équipe contre l'équipe grecque de l'Olympiakos."

« Les plus hauts dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, ont ouvertement courtisé les supporters de football d’extrême droite en Israël et ont reçu en retour leur soutien violent. Le racisme et la violence bien documentés dont font preuve les supporters du Maccabi Tel Aviv à Amsterdam reflètent la brutalité du gouvernement israélien à Gaza et au Liban », a déclaré McGeehan à MEE .

« Pour débarrasser le football européen des chants génocidaires que nous avons vus de la part des supporters du Maccabi Tel Aviv, l’UEFA devrait rappeler à la Fédération israélienne de football ses obligations en vertu de l’article 7(7) de ses statuts pour éradiquer les comportements racistes et imposer des sanctions appropriées si l’IFA ne prend pas de mesures. » MEE

Le rat est donc sorti de son trou. Netanyahou et ses alliés encouragent en réalité ce comportement odieux et prétendent que quiconque s’y oppose est un antisémite. Geert Wilders, le chef antimusulman du plus grand parti du gouvernement néerlandais, qui semble partager la vision du monde de Netanyahou, a qualifié les émeutes de « pogrom » tout en qualifiant les victimes arabes de « racailles multiculturelles ». Comme nous l’avons dit, ses opinions sont étroitement alignées sur celles du Premier ministre israélien.

L'analyste politique israélien Ori Goldberg a résumé les événements de cette semaine à Amsterdam dans une interview diffusée vendredi sur Al Jazeera . Voici la retranscription de ses commentaires pour que les lecteurs puissent réfléchir plus facilement à ce qu'il avait à dire :
"Ce qu’il faut retenir ici, c’est que ce n’est pas le Premier ministre qui fait avancer un récit. C’est le récit israélien en ce moment. Les Palestiniens – simplement par leur « existence » – sont une menace existentielle pour Israël, pour tout ce qui est israélien, et aussi pour le « bon combat » en général. Les Israéliens sont choqués que les Néerlandais ne réalisent pas qu’Israël mène leur guerre pour eux. Les Israéliens combattent la menace existentielle qui menace de s’emparer de l’Europe. Et le fait que les supporters israéliens saccagent et se révoltent au milieu d’Amsterdam, chantent des chansons racistes, grimpent sur les murs des maisons privées pour arracher les drapeaux palestiniens ; ils font juste ce qu’il faut faire. (Sarcasme) C’est une partie importante de la condition israélienne en ce moment ; un rejet complet de l’idée que les actions ont des conséquences. ….Dans ce cas, les politiques de Netanyahou et de son gouvernement reflètent le consensus israélien. … Il ne s’agit pas d’un endoctrinement par le pouvoir gouvernemental ; c’est ce que pense réellement la société israélienne. Nous sommes menacés simplement parce que nous nous trouvons dans le même espace que les Palestiniens. Nous sommes des victimes éternelles. Ce que nous faisons, nous le faisons parce que nous le devons, nous le faisons en légitime défense ou dans le cadre d'un « combat juste ». Si quelqu'un ne comprend pas cela, c'est son problème. Nous ne sommes pas soumis aux mêmes lois et règles que tout le monde et, peut-être plus que tout autre chose, cela démontre à quel point le sentiment d'une « impunité légitime » est profondément ancré dans la psyché israélienne. Les Israéliens ne devraient pas subir les conséquences de leurs actes. Nous « faisons ce que nous faisons » parce que nous n'avons pas d'autre choix. Ori Goldberg, commentaires sur le saccage sioniste à Amsterdam", Al Jazeera

Enfin, voici un petit résumé de ce qui s'est passé à Amsterdam par quelqu'un qui était là et qui semble être un témoin crédible :
"L’incident avec les supporters du Maccabi Tel Aviv à Amsterdam devient encore plus insensé, car hier soir, ils ont été pris pour cible en raison de leur comportement horrible. Et au lieu de se demander pourquoi l’UEFA (l’Union des associations européennes de football) laisse un pays qui commet actuellement un génocide et un nettoyage ethnique contre les Palestiniens, et dont la ligue de football est remplie d’équipes racistes qui se targuent de ne pas employer d’Arabes, s’en prendre à cela. Eh bien, au lieu de s’occuper de cela, bien sûr, les sionistes et les médias occidentaux prétendent que cela ressemble en quelque sorte à l’extermination du peuple juif en Europe dans les années 1930 et 1940. Et, je suis désolé, mais c’est ridicule, et cela diminue l’héritage de ces horreurs, car ces personnes n’ont pas été ciblées en raison de leur judéité. Ils ont été pris pour cible parce que les supporters du Maccabi Tel Aviv sont des hooligans violents qui ont déchaîné les rues d’Amsterdam, attaquant des gens, arrachant des drapeaux, scandant qu’il n’y avait plus d’enfants ni d’écoles à Gaza, disant qu’il fallait laisser les forces d’occupation israéliennes gagner pour qu’elles puissent « niquer les Arabes » et autres horreurs. Ces gens doivent être bannis du football international."

"La faute en incombe entièrement à l’UEFA. Il ne s’agit pas d’une explosion antisémite contre les Juifs qui aurait surgi de nulle part. Cela vient du racisme qui imprègne la société israélienne et de la façon dont il se répand à chaque fois que des Israéliens voyagent dans d’autres pays. Et, comme je le dis, l’UEFA est à blâmer, car ce n’est pas le premier incident impliquant des supporters du Maccabi Tel Aviv… En mars, ils ont battu un Palestinien jusqu’à ce qu’il perde connaissance à Athènes avant leur match… Et pourtant, au lieu de s’occuper d’eux, l’UEFA laisse ce groupe de personnes qui célèbrent le génocide et attaquent violemment ceux qui s’y opposent continuer à se promener en Europe et à faire encore plus de célébrations en espérant que les gens ne réagiront pas. C’est une farce et un ridicule, et la façon dont cela est présenté est tout simplement dégoûtant." @Teammichael777

Comme toujours, la version des événements donnée par les médias est biaisée en faveur des auteurs des faits. On ne peut pas se fier à la couverture médiatique traditionnelle. Mais ça, vous le saviez déjà.

AMSTERDAM ÉTAIT-ELLE UNE OPÉRATION DU MOSSAD ?

Il s'agissait d'une attaque sous fausse bannière du Mossad, de toute évidence extrêmement bien coordonnée, qui a été mise en scène avec la permission des autorités néerlandaises, soutenue par des médias néerlandais corrompus, et également soutenue immédiatement par les dirigeants des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'UE. Tout le monde a immédiatement chanté les mêmes mensonges, « pauvres victimes juives » !
– pacifistennederland (@pacifistenneder) 9 novembre 2024

L'attaque contre des supporters du Maccabi à Amsterdam était-elle une opération du Mossad ?

Ce n’est pas une question à laquelle il est facile de répondre, mais certains indices suggèrent qu’il y a plus ici qu’il n’y paraît.
Commençons par l'observation de Max Blumenthal selon laquelle les fans du Maccabi ne semblaient pas se défouler de manière aléatoire comme le font les jeunes hommes dans la foule, mais semblaient être sous une structure de commandement peu organisée. Voici ce que Blumenthal a posté sur X :
Les images sont remarquables non seulement parce qu'elles montrent les voyous du Maccabi en train de provoquer la violence, mais aussi parce qu'on les voit clairement coordonner leurs actions comme une unité militaire, sous l'escorte d'agents du Mossad. À un moment donné, un voyou israélien menace le jeune journaliste et lui ordonne de ne pas filmer leur déchaînement. Pendant ce temps, la police locale disparaît pendant de longues périodes." @MaxBlumenthal

Ce phénomène a été remarqué par un certain nombre d'observateurs et peut être observé dans la vidéo de 17 minutes tournée par le jeune Hollandais ( Bender ), devenu célèbre du jour au lendemain pour son journalisme intrépide et implacable. Il a suivi la foule israélienne dans les rues d'Amsterdam pendant des heures, enregistrant leurs activités erratiques et violentes jusqu'à la fin, lorsqu'ils ont été encerclés par la police néerlandaise et emmenés dans une maison de correction. Un visionnage attentif de cette vidéo montre la foule du Maccabi s'arrêtant de temps en temps et dirigée par les chefs du groupe. S'agissait-il d'agents du Mossad ?

On peut pas le dire avec certitude, mais ça semble certainement suspect ; et d'autres ont tiré la même conclusion, comme Adam qui a posté ceci :
Il a été confirmé que le Mossad était présent la nuit en question. Il a également été confirmé que les provocations étaient sans fin. Nous savons maintenant pourquoi. Pour accroître à la fois l'islamophobie et le statut de victimes juives." @AdameMedia

Ou Peter :
Il s'agissait d'une opération planifiée par Israël pour entraîner l'Europe dans sa folle guerre.
Une ville où Juifs et Arabes peuvent continuer à vivre était l'occasion idéale." @PeterPetermac1

Ou Mirror :
" Cela semble planifié. Ils veulent que leurs sionistes ressemblent à des victimes. Ils veulent effrayer les Juifs de Palestine, pour qu'ils restent en Palestine. L'antisémitisme est un art sioniste" @mirroraqsa

Ou ASE:
" Les médias israéliens ont rapporté que le Mossad rejoignait les hooligans israéliens à Amsterdam. L'objectif était connu, provoquer, attaquer les habitants et les citoyens ordinaires, en particulier ceux qui soutiennent l'humanité palestinienne, comme les chauffeurs de taxi." @ASE

Ou Alberto :
" La police néerlandaise semble très soucieuse de PROTÉGER les voyous israéliens. Je n'ai aucun doute que cela a été planifié et coordonné entre Netanyahu et Wilders comme excuse pour expulser les musulmans des Pays-Bas."  @AlbertoD2022

Ou Rich :
Il semble que ce soit une opération de relations publiques israélienne depuis le début – pour semer le trouble auprès des habitants locaux, puis piéger les Juifs qui se trouvaient à proximité afin qu’ils puissent ensuite être blessés et présentés comme des victimes de l’islamo-fascisme. En attendant, Israël a une autre raison de s’en prendre durement aux Arabes." @richseng

Ou Diane :
" C'est une manœuvre classique que j'ai souvent observée lors du conflit en Bosnie, où un groupe provoque délibérément puis accuse l'autre camp. Cela dit, je tiens à être claire : je condamne toute violence." @DianePaul593823

Bien sûr, tout ceci n'est que spéculation, mais ce qui est sûr, c'est que des agents du Mossad ont accompagné les supporters du Maccabi aux Pays-Bas. On le sait parce que cela a été publié en gros titre dans le Jerusalem Post . Découvrez-le :


Le Mossad était donc présent. La question est de savoir s'il a participé activement à ce qui s'apparente à une opération psychologique massive utilisant les footballeurs pour faire avancer ses sombres projets ?

On peut pas répondre à cette question, mais on peut dire qu'il est très inhabituel qu'un gouvernement déploie ses agents de renseignement à un match de football dans une capitale étrangère. Qui d'autre fait cela ?
Personne, ce qui soulève la question de savoir s’ils ont été enrôlés pour participer à une opération secrète de « coups bas » qui nécessitait leur supervision professionnelle. Qu’est-ce que cela pourrait impliquer ?

Supposons que Netanyahou veuille améliorer l’image publique d’Israël – qui a été traînée dans la boue en raison de son génocide à Gaza – il pourrait approuver un plan visant à provoquer des troubles sociaux à Amsterdam afin de pouvoir utiliser ses vastes connexions médiatiques pour décrier les (inévitables) représailles musulmanes comme une soudaine poussée d’antisémitisme. 
Il pourrait même être en mesure de persuader ses laquais des médias de minimiser le comportement méprisable de son équipe de football raciste et de se concentrer plutôt sur la réaction des chauffeurs de taxi musulmans (qui étaient les cibles de l’hostilité du Maccabi)

Lisez cet article de NBC News :
"Des gangs itinérants en scooter ont attaqué et battu des supporters de football israéliens à Amsterdam, la capitale néerlandaise, dans la nuit de jeudi à vendredi, dans une explosion de violence qualifiée par les autorités de « violence antisémite.".

Des images circulant sur les réseaux sociaux ont montré des supporters de l'équipe de football Maccabi Tel Aviv pourchassés et agressés jeudi soir, avec une vidéo géolocalisée par NBC News près de la gare centrale d'Amsterdam montrant des combats dans les rues entre les Israéliens et leurs assaillants.

« Des jeunes en scooter ont traversé la ville à la recherche de supporters du Maccabi Tel Aviv », a déclaré la maire d’Amsterdam, Femke Halsema. « Il s’agissait d’un délit de fuite. Les supporters de football ont été battus et effrayés, après quoi les émeutiers sont rapidement repartis, fuyant les forces de police qui se déplaçaient en masse hier… »

Les violences ont eu lieu dans une ville qui abritait autrefois la jeune Anne Frank et sa famille alors qu'ils se cachaient des occupants nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Hier, il y a eu une explosion d’antisémitisme comme nous espérions ne plus en voir à Amsterdam », a déclaré Halsema. « Je condamne avec la plus grande fermeté la violence qui a eu lieu. Parmi nos résidents juifs d’Amsterdam, il y a de la peur, de la consternation, de la colère, de l’incrédulité. »…

Des « émeutiers » ont « activement recherché des supporters israéliens pour les attaquer et les agresser », a déclaré le bureau de Halsema dans un communiqué. Des supporters de football israéliens attaqués à Amsterdam, NBC News

Oh mon Dieu ! Est-ce qu'ils sont vraiment en train de ressasser le souvenir d'Anne Frank pour défendre la violence des hooligans racistes ?!?

Oui, c'est exactement ce qu'ils font...

Le journaliste qui a écrit ces bêtises a-t-il au moins vérifié sur Internet ce qui s'est réellement passé ? Se rend-il compte que même le rapport officiel de la police d'Amsterdam contredit sa version absurdement inexacte des faits ?

Cet article est tellement éloigné de la réalité et pourtant si semblable à de nombreux autres articles à l'emporte-pièce qui paraissent aujourd'hui dans les médias grand public, qu'il faut un effort coordonné pour déformer la vérité et convaincre le public que les auteurs sont en réalité les victimes. Est-ce pour cette raison que le Mossad a accompagné le Maccabi à Amsterdam, pour créer un incident qui pourrait servir à consolider l'image écornée d'Israël comme victime éternelle ? Voici comment l'analyste politique Kevork Almassian a résumé la situation :
Observez attentivement : tous les supporters d’Israël répètent exactement les mêmes mots depuis les affrontements dans les rues d’Amsterdam. Coïncidence ? Pas vraiment. Ils suivent un scénario – une campagne médiatique coordonnée, tout simplement. Et maintenant, demandez-vous : que faisaient les agents du Mossad et les soldats israéliens parmi les hooligans du football ? Étaient-ils là pour déclencher la violence ? Ne prétendons pas que les agents des services secrets étrangers n’étaient qu’en visite de passage. @KevorkAlmassian

Cela vous semble-t-il convaincant ? Pour moi, oui. Ceci est tiré d'un article de The Cradle :
Les principaux médias néerlandais, relayés par les médias israéliens et occidentaux, ont rapidement transformé les événements en « pogrom » visant les Juifs, effaçant le contexte des provocations des hooligans qui avaient déclenché les affrontements. Les reportages ont sensationnalisé les violences, les décrivant comme des attaques antisémites préméditées . Dans un revirement presque farcesque, certains ont affirmé que des vols d’évacuation d’urgence avaient été organisés pour sauver les prétendues victimes, évoquant des images de la Russie du XIXe siècle avec ses massacres et ses villages incendiés.
Le récit exagéré a déplacé l'attention des provocations des hooligans vers une représentation soigneusement construite de la victimisation. Ensemble, leurs voix ont transformé une nuit de chaos en un crescendo soigneusement élaboré de victimisation, occultant les provocations qui avaient déclenché la réaction.
À la fin du 8 novembre, l'histoire ne portait plus sur l'agression des hooligans, mais avait été réécrite pour servir les intérêts politiques et médiatiques, détournant l'attention de la vérité vers un spectacle d'indignation morale. Le « pogrom » fabriqué : l'armement du chaos à Amsterdam, " The Cradle

« Des attaques antisémites préméditées » ? « Un pogrom visant les Juifs » ? Dans la ville libérale d’Amsterdam, vous vous foutez de nos gueules ?

Alors, que se passe-t-il réellement ici, et pourquoi tant de commentateurs pensent-ils que cette opération étrange (du Mossad ?) à Amsterdam a quelque chose à voir avec le renforcement de l’idée de victimisation juive ?

Ils ont ce sentiment parce que tous les médias traditionnels et tous les puissants politiciens occidentaux ont délibérément déformé ce qui s'est réellement passé afin de présenter les tyrans israéliens comme des victimes impuissantes. Voilà pourquoi ce connard de Retailleau veut à tout prix que le Match France-Israël se tienne comme prévu au Stade de France...

Il est donc naturel que beaucoup de gens en concluent qu’Israël accorde une grande valeur à sa désignation de « victime éternelle », ce qui est logique, après tout, une victime est « une personne soumise à l’oppression, aux difficultés ou aux mauvais traitements » (Merriam-Webster). 
C’est pas elle qui opprime ou qui inflige des difficultés ou de l’oppression. Et une victime peut agir en toute impunité, car elle est la cible des abus et non l’auteur des sévices. Ainsi, une victime peut commettre les crimes les plus odieux imaginables – même le génocide – tout en prétendant être complètement irréprochable parce que, en tant que victime, elle n’agit que pour se défendre.

Vous voyez ? Le statut de victime est l’alibi parfait pour un comportement de Nazis.

Est-il étonnant qu’Israël ait choisi de renforcer cette désignation « plaquée or » en provoquant un incident qui ressusciterait le fantôme de l’antisémitisme européen ?