Souvenez-vous du temps jadis lorsque les mots « chanteuse » et « bombe sexuelle » n’étaient pas synonymes !
Ben ce n’est plus le cas. Tandis que notre monde se consume immodérément dans les flammes glorificatrices de la beauté physique, nous semblons nous enliser irrémédiablement dans les vasières abyssales de la médiocrité.
Ceci n’est pas un jugement sur Shakira ou autres Madonas et je n’oserais pas comparer leurs talents de cantatrices à ceux de ma tendre louve feulant ses cris d’amour pantelants durant nos étreintes multi-hebdomadaires entre chacune de mes odyssées aquatiques. Mais il semblerait que celles dotées de lolos généreux – et exposés – et vêtues de jeans rasipubiens avec si possible le string affriolant pointant son nez au dessus de la ceinture soient celles qui obtiennent le plus de reconnaissance de l’industrie.
Le genre de barapipeuses qui, quand elles en ont fini avec vous, vous laissent l’impression d’avoir dégusté du miel de myrtille plutôt que d’avoir avalé de force de l’huile de foie de morue.
Voilà, c’était juste pour dire que j’aime bien les feulements rauques, hagards et éperdus de ma louve sous et même parfois au dessus de la couette, dans les champs de maïs, le bon vieux Talgo de Grenoble à Barcelone et même, plus d’une femme mariée grande marée s’en souviendra avec émotion en recouvrant l’estran, sur la Grande Côte jonchée de varech de la presqu’île de Rhuys qu'est par chez moi.