Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

31 déc. 2008

337. Que la lumière soit avec vous !



Tonnerre de Dieu, vous êtes vernis de chez le vernisseur: God must have shone a light on you ! Mais je vais vous rendre tout ça plus clair : Et d’un, le Dieu de ma Louve m’a autorisé à me payer le DVD à mon retour de mer :
Shine a Light, il s'appelle. Caméra tournante sur les Stones, titre tiré d’
Exile on Main Street (1972).
Rajeunissement total: Je me revois, non, je me ressens ado, frange rasant les sourcils, en gros ou quasi modo, je me revois à l’age de pierre. Ma grande sœur tripait sur le torse à Daltrey, moi sur les
rides riffs à Keith Richard.
Sauf qu’au lieu d’une Strat’, j’avais qu’un pipo mais on y reviendra…
Ce film est d’enfer,
les minettes devant la scène arrêtent pas de se tortiller le fondement, en osmose avec Mickie et ses 64 balais.
C’est filmé sous tous les angles imaginables. Caméras toujours en mouvement, vitesse adaptée au tempo du moment. Les ombres sur la gueule à Jagger, les rides cernant les yeux de Keith, les gros plans sur les frettes des Strat’ ou des Gibson et les doigts magiques qui glissent dessus, tout ça férocement découpé pour vous en mettre plein la vue.


Et les oreilles aussi, faut pas oublier le but du truc, car ce génie de Scorcese s’est arrangé pour mettre en exerbe le son de l’instrument ou du vocaliste mis en mire par ses lentilles. Epoustouflant. Surtout quand on voit le nombre de participants sur les planches.C’est sûr que mater le DVD n’équivaudra jamais à un concert de Manu Chao à la maison du peuple de la ville citée plus bas, mais le son est si bon - je vous conseille le casque - .
En plus, vous noterez tous ces petits trucs qui vous passent par-dessus la tête au Zénith ou au Palais des Sports de Clermont-Ferrand, les mouvements, les expressions, les petits signaux discrets entre musicos quand ils souhaitent redoubler un riff: vous êtes sur scène!
 
À un moment, j’ai sauté en l’air et me suis retrouvé tout con tout seul en équilibre instable dans mon salon sans personne pour m’imiter. "Hey Did’, qu’est ce tu fous au Labrador?" , "Et toi, ma Louve, pourquoi tu pionces ???"
(….parait qu'à
la Poste, c’est plus le Petit Travail Tranquille, mais bref).

Bon, c’est vrai que Marylou préfère les chants grégoriens et les bourdonnements tibétains, mais quand même !!!
Anna, la petite, avec sa BC Rich et sa mini Strat’ se cramponne à feu Kurt Cobain et son Nirvana. (d’ailleurs elle cherche un chanteur, un batteur et un bassiste si vous en connaissez dans le coin...) 
Quant à Mr K, il ne frissonne que sur le Rap et le R’n’B. Quand il est pas entrain de se trémousser sous un panneau de basket. Mais, et c’est là que vient le truc qui succède au « et d’un » de la première ligne, ils se sont tous - dans leur immense amour pour ma pomme et le Rock'n'Roll - cotisés pour me payer une Strat’ et son Marshall à lampe ! D’occase la Strat’, entendons nous bien, mais un son tel que je me prends aujourd’hui pour Keith. 
Depuis noël, vous n’entendrez plus chez moi que des répettes de Brown Sugar ou de Wild Horses. (Pas que je me dope mais j’ai toujours aimé le rodéo). D’où mon métier qui secoue bien le cul.

Sinon, ben rien sinon hier soir, la redif’ du Zapping 2008, quatre heures pour nous enseigner que ce monde n’est plus qu’une jungle peuplée de tigres et de moutons de Panurge, que cette planète n’en a plus pour longtemps, que je fais, tout comme vous, moi-même partie de ces moutons de merde consommateurs de fientes. 
Mais une bonne nouvelle toutefois pour terminer l'année, Mr K m’a dit qu’il fera jamais d'agneaux à une brebis, même la plus aguichante, sachant ce qui les attend sur cette Planète.
Sage décision...
Bonne année, et surtout,...bonne bourrée!

Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir la playlist video



18 déc. 2008

336. Tout au bout du sillon


Tout au bout du sillon

Tant de peine endurée à te croire si fort
Et d'énergies brûlées que ton ombre délaisse,
Images estompées au détour d'un vieux môle,
Jeunesse évaporée aux chaleurs des envies…

Lîle était abordable,
Ses rêves infinis
Lorsque tu concevais ce que d'autres trop mous
Pour l’accomplir disaient inconcevable.
Rien qu'un dernier shantee, garçon de l’air,
Sur violes du souvenir !
Oui, toi! L'enfant terrible,
Large, ouvert aux grands vents enragés,
À toutes ces furies qu'on ne saurait combattre
Sans l’aide de la vie…

Fuis-tu donc son sillage ?
Fais tu cap sur le port ?
Sens-tu l’heure venue
De sombrer corps et bien
Aux confins de l’oubli
Comme bête de somme
L’odeur de sa litière
Sous l'aile d'un grand froid
En abordant le bout
De son dernier sillon ?