Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

19 avr. 2007

248.Rêverie










Avertissement. Venez pas me conter que je vous avais pas prévenus(es). Bouffer du chocolat peut vraiment induire des rêves insensés.
Qe signifie un rêve où vous vous retrouvez englués chez vous par un représentant de commerce vendant des rubans scotch ?
Question toute rhétorique, je l’admets. Les rêves ne veulent rien dire. Ils sont insensés, des scénars débilitants créés par vos neurones afin de tenter de donner un sens à vos activités quotidiennes.
Mais je suis quasiment sûr d’être certain qu’un ou qu’une d'entre vous interprêtera ma rencontre nocturne avec le représentant d’adhésif à l’aide d’une théorie toute freudienne m’expliquant que je suis peut-être pas en très bons termes avec le quincailler de la rue Bichon. Ce qui est peut-être exact, d’ailleurs, vu que ce connard va pas voter pour mon copain José.
Ou alors que je veux réellement me barricader et m’isoler chez moi pour échapper aux ex-gars de l’intérieur de chez le pin’s qui patrouillent quotidiennement mes plates bandes sur un rythme outrepassant le quotidien. (Oauis, j’avoue que là, votre interprêtation ne serait pas dénuée de sens).
J’ai jamais été capable de saisir le concept de l’interprêtation des rêves. Sans doute que les rêves de chacuns sont uniques, par conséquent ne peuvent être connectés en aucune manière aux rêves des copains du voisinage ?
Et ce cauchemar récurrent que je me paie souvent, celui où que la Jennifer Beaunichon, ma Louve Cristalle B36, l’Évangélina Barbie et la Fanny ardente me capturent et me retiennent en ôtage dans une chambre de la Hilton pour faire de moi leur esclave sexuel particulier ?
Ouais, je pense que je suis capable de me passer du psycho comme de votre aide pour interprêter çui-là à ma manière…

18 avr. 2007

247.Des courbes et des triangles


Les gens qui me connaissent bien - ou qui le croient - voient mes défauts plus que toute autre chose. La plupart du temps d’ailleurs, c’est tout à fait intentionnel.

J’ai tendance à jouer les snobinards, ce qui me rend fortement dogmatique. Je suis sec et bravache - en plus d’être tape à l’œil -, ce qui me rend froidement direct. Je suis inconsidérément impulsif, ce qui implique qu’on me traite facilement d’égoïste.
Je sais aussi rester très vague dans mes propos, ce qui m’évite de ne pas vous décevoir. J’ai du mal à me détacher du passé, ce qui complique le fait que je devrais cesser d’être rancunier. Je suis dominateur, ce qui me permet d’envoyer balader tous ceux qui ne boivent pas de ma soupe.

Ces quelques qualités, parmi tant d’autres, sont celles que je préfère dévoiler les premières. Je porte ma médiocrité - ainsi que ma méchanceté - sur la poitrine, comme une médaille honorifique avec laquelle vous devez compter. Je sais que je suis, comme beaucoup d’autres, une marchandise avariée.

Cassé brisé en quelques sortes, mais encore capable de mener une vie fonctionnelle.

Depuis quelques mois pourtant, mon auto-dénigrement a commencé à se délaver. J’ai cessé de m’arracher les croûtes, et désormais la cicatrisation peut débuter.
Quand je parle de mes défauts, c'est pas pour rechercher la confirmation de mes qualités. Généralement, quand on le fait, ceux qui vous aiment ne perdent pas de temps à vous protéger et à vous remonter le moral. Ils vous soulignent vos bons côtés. Ils vous flattent de compliments. Ils vous aiment.

Mais en ce qui me concerne, quand je dis du mal de moi, la plupart du temps c’est parce que c’est la vérité. Je ne ments pas sur les pires traits de ma personne. Tout ce que je demande quand je le fais, c’est que mon interlocuteur admette que c’est vrai. À partir de là, on peut avancer ensemble munis de cette certitude. De ce savoir.

Ce post pourra vous paraître étrangement aléatoire. Je me suis laissé dire hier soir que personne ne pouvait savoir la façon de fonctionner de mon cerveau. Que le processus de la pensée n’a aucun sens quand on s’en trouve à l’extérieur. J’ai répondu à ce spéléo psychologue que c’était intentionnel. Que je ne pouvais autoriser quiconque à me déchiffrer. Mais, dans mes vagabondages, il existe un sentier chaotique que l’on peut reconnaître avec le temps.

Ce qui m’a amené à ce post m’est arrivé il y a quelques instants.
Je venais de raccrocher le téléphone dans lequel je conversais avec une personne que j’admire et que je respecte. Je me tenais dans l’encadrement de la porte de ma cuisine, une tasse de café et une clope à la main, ma louve tentant d’échapper à ma ligne de vision. Soudain je me dis, qu’est ce qu’elle voit quand elle me regarde ? Voit elle la déchéance, ou seulement le bon côté ? A t’elle une vue équilibrée ? Est elle objective ou emplie de préjugés ?
En fait, je m’en fous. C’est juste ce qui me traversa l’esprit à ce moment là.
C’est peut-être la raison pour laquelle je l’aime et la respecte tant. Elle me permet de tout questionner…
Et réellement, s’il existe une personne qui peut voir la lumière au travers de toute cette merde, il importe peu que vous soyez bons ou mauvais. Même si ce qu’elle voit n’est pas de toute blancheur, le simple fait que cette personne existe rend sa texture à tout le reste.

16 avr. 2007

246. Contredisantes contradictions


J’ai droit à toutes les contradictions. Keats nomma ça la « capacité négative » dans une épître célèbre. Un autre a appelé ça « l’hétérogénéité essentielle de l’être » et, c’est sûr, appelez ça la « hache » de l’existence si ça vous chante. H, dîtes H pour voir… Beckett disait que c’était « Rien ». J’ai droit à toutes les haches: Moi, tous les hasch me font rêver...

Il se peut que le temps soit irréel. C’est un peu mon sentiment. Non, en fait, j’en suis convaincu. Le temps n’est qu’une partie de quelque chose de passager. Mais nous sommes incrustés dans ce passage, dans cette évanescence. 
Par conséquent, nous voyageons avec le temps. Il y a quelques temps, je causais avec des mecs, des coureurs de jupons de mer comme moi, et je me rendis compte de ceci, chacun d’entre nous sommes trop conscients de ce que tout est entrain de disparaître, secondes après secondes, nous sommes conscients du plus évident. Ça urge, ça presse. 
Mais si l’urgence est la nature même du temps, il y a pas le feu au lac, ce n’est que le temps. Nous ne sommes pas conscients, nous sommes le temps.


Alors, je vais pas disparaître. Je vais juste accepter que ma disparition comme mon apparition sont, en essence, identiques.
Il y a un objet céleste, un voyageur énergique, qui me fonce directement dessus. Et ça me rend euphorique, c’est le bonheur, y a un missile que l’univers a conçu juste pour ma gueule, il a mis la ouache et il me fonce dessus à fond les gamelles. 
Ce qui est triste, ou ce qui me rend mélancolique, c’est que, lorsque ce missile cosmique atterrira dans mes plates bandes, je serai déjà plus de ce monde…

Et pour finir dans un climat - ou un temps - plus propice, je voudrais dire à l'intention de monsieur Sarko que l’homme n’est pas une marchandise. L’homme n’est pas une marchandise. Ô non, il n’en est pas une. 
Car si je l’écoute bien, lui qui veux représenter le gratin, la fleur de sel, le nec plus ultra, et pourquoi pas, la symbiose de ce pays, l’homme est beaucoup moins qu’une marchandise. 
Les marchandises, elles, ont désormais le droit de passer toutes les frontières, mais ce ne sera plus le cas des hommes si l'on adopte son discours. Ou peut-être que si, mais tous les hommes n’auront pas la liberté d’une marchandise quelconque. À part lui peut-être, ce vilain Roquet qui sait si bien se vendre à un tas de demeurés.

14 avr. 2007

245. Public Relations Unlimited


Bonjour, amis lecteurs et bloggonautes, me voici une nouvelle fois devant vos yeux émerveillés à vous coucher quelques lignes pour vous divertir – ou vous faire chier, à vous de voir – un tout petit peu.
Aujourd’hui, j’aurais souhaité vous parler des relations mais quand j’ai commencé à pianoter sur mon clavier, je ne savais plus par où commencer et les bouts de mes doigts fertiles n’arrêtaient pas de patiner sur les touches (Ma louve avait une migraine mais je vous jure pourtant que je me suis lavé les mains après les avoir rincées au savon de Marseille suite à ma caresse matinale nocturne de ce matin).


Je ne savais donc pas par où commencer, ni à fortiori sur quoi continuer ni même sur quoi centrer mes propos. Aussi demanderai-je à ceux d’entre vous qui ont rarement l’amabilité de laisser ici parfois des commentaires de vous bouger le cul fissa pour me donner votre opinion personnelle sur le thème.
Et il est clair qu’il existe un nombre incalculables de relations, telles celle qui existe entre un maître et son clébard, entre un Sarko et un Pénis, ou celle entre un glandu et une clitoridienne, ou encore entre deux clitoridiennes et / ou deux glandus, entre membres d’une même famille ou d’une même secte, entre une paire de voisins qui se haïssent tant qu’ils ont pris l’habitude de chier sur leurs pas de porte respectifs, ou bien qui s’aiment d’amour tendre et se rencontrent en secret la nuit dans la cage à ordure de leur HLM, ou entre deux inconnus qui se rencontrent dans un train et qu’y en a toujours un des deux pour raconter sa vie, ou entre un vendeur et un client qui baratinent toujours le même baratin, ou entre un capitaine et son matelot, etsétera et tutti couanti.


Aussi à vos claviers pour vos opinions sur le thème et me contiez une sorte de relation – qui peut être non seulement humaine, j’ai l’esprit large, mais aussi algébrique si ça vous fait bander les neurones, ou pourquoi pas, zoophile si c’est ce qui excite vos testicules ou vos mamelons.
Bisous.

12 avr. 2007

244.Hey Niko, et ça, c'est génétique?


Pâques est passée. Sans trop de problèmes apparemment. Sauf que j'comprends toujours pas comment les lapins que Marylou avait planqués dans le jardin ont pu pondre des œufs en chocolat. Emballés dans du papier aluminium en plus. Du Doré, le papier, en plus de d'ça, excusez du peu.
Bien, mais comme tout ça fait aujourd'hui partie d'un lointain passé , je crois que je vais pas traîner plus longtemps à m'éterniser là-dessus.

Mais oubliez pas d'me faire penser à penser à demander des explications à ma louve quand même.

Non, là où je voulais en venir en fait, c'est que je rentre juste de chez l'hôpital de la marine. Non, non. Ne vous inquiétez pas. Vous n’avez absolument pas à vous en faire, j’ai pas de virus je vous rassure. C’était juste pour une piqûre de routine pour les voyages que j’entreprends lors de mes aventureuses expéditions maritimes. Voyez vous, il est des pays où vous ne pouvez vous rendre sans une pléthore de vaccins pour vous/les protéger de maladies, infections et autres soucis de ce genre relatifs à l’alimentation.
Ce qui me rappelle qu’il faudrait que je m’achète de la crème solaire…
Alors, après m’être fait injecter environ 10cc dans le bras droit sans verser la moindre larme, qu’est ce que j’obtiens quand je demande ma sucette et mon ballon de baudruche à l'infirmière ? Un regard soucieux et une sérieuse recommandation pour consulter un psychiatre, voilà ce que j’ai eu. Et un rendez-vous pour une autre injection dans six mois.


Mon bras me fait mal.

… Je veux une chuppa, merde.

5 avr. 2007

243.Papotage sans complexes.


Je voudrais pas me mettre à causer au nom de tous les français comme certains voudraient nous le faire croire mais je suis quand même capable de dévoiler ce qui se cache - selon moi - derrière le terme de « Droite décomplexée »
Parce que dîtes vous bien que pendant longtemps, elle le fut - complexée, je veux dire. C’est d'ailleurs pourquoi les possédants et les nantis de tous poils se faisaient membres d’associations ou se rencontraient dans des galas afin, entre autres, de réunir des fonds pour venir en aide aux plus démunis - mais surtout pour se donner bonne conscience.

Mais tout cela, c’est aujourd’hui du passé. Désormais, ils se débrident, se lâchent et dévoilent au grand jour leurs vrais visages, leurs véritables égoïsmes. Le führer de l’UMP a su trouver les mots pour décomplexer ses troupes. Une société blanche et judéo-chrétienne, où le plus fort l’emportera sur le plus faible, comme dans la jungle, permettant aux plus « animaux » d’entre eux de donner libre cours à leurs instincts les plus primaires.
La droite décomplexée couche, dans le noir - pour l’instant-, avec le FN, dont on sait qu’il n’accédera jamais au sommet. Seuls les cons ont la naïveté de croire que l’électorat du Pen pouvait porter le racisme au delà des frontières du pouvoir. Cette fois, un Pin's, avec les idées du Pen, a toutes les chances d’accéder à la présidence. Il ne vise pas l’électorat de Jean Marie, il l’a déjà.
Sarkozy n’est pas républicain – signifiant qui relève de la chose publique - puisque, en chantre du libéralisme à tout-va, il veut tout privatiser. Sarkozy est communautariste, point barre. Il flatte les différences, les particularités, les parvenus et les Sionistes, en conchiant l’intérêt général - les chômeurs, les pauvres, les musulmans, les kiskooliens et les races écrues ou mal blanchies.

Son rêve ? Une juxtaposition des communautés au détriment de l’égalité républicaine (la fraternité… faut même pas y penser).
Sarkozy aime la thune, le blé, le pognon et ceux qui en sont pleins. Ses amis sont riches, très riches. Dur avec les faibles, accommodant avec les nantis, Sarkozy fréquente le gratin: Martin Bouygues, Arnaud Lagardère, Bernard Arnaud, Serge Dassault, Georges Bush et son bras droit Dick Cheney, etc. Ces gens là, mon bon monsieur, sont si importants que personne, dans les médias de masse (télé, journaux et radios) n’ose en dire du mal. Personne n'ose dire que ce sont des fumiers, des salopards de marchands d’armes, des réacs et des psychotiques.

La Droite décomplexée affirme, à travers les mots de la Présidente de son syndicat (le Médef ) - dont le frère à Sarko n'est que le vice président, excusez du peu - que "L'amour et la santé étant précaires, pourquoi le travail ne le serait-il pas ?".
La populace de droite, (« la France qui pue), n’a aucun intérêt à soutenir le libéralisme, qui ne vise qu’à la faire demeurer, le plus longtemps possible, dans les positions sociales qu’elle occupe déjà. Les seuls qui aient intérêt à défendre le néolibéralisme, c’est les possédants, les très riches, les grands patrons, les parvenus. Eux oui, puisqu’il est dans leur intérêt que personne ne touche à leurs positions dominantes, à leur domination.

Mais regardez-les, ces ouvriers qui votent UMP, ces clodos qui redemandent de la souffrance physique, ces jeunes qui vomissent la jeunesse et œuvrent de tout leur cœur pathétique à leur propre écrasement, qui adhèrent plutôt dix fois qu’une à la gérontocratie qui leur chie à la gueule. Ils ont l’air malin, mais ils glapissent, ils hurlent, ils revendiquent, comme des chiennes de garde en chaleur « Oui je suis de droite, ça te dérange ? ».

Être de droite à vingt ans ou en n’étant pas millionnaire, c’est comme être Juif et voter Hitler. C’est comme être un Pitbull et revendiquer la castration ou le génocide de sa propre race. Et juste avant de recevoir l’injection mortelle, entre les deux couilles pendantes, aboyer rageusement « Oui à mon euthanasie, c’est mon droit ». Cependant, au moment de l’agonie, juste avant la suffocation pulmonaire, le Pitbull (le jeune de droite) prend, pendant une fraction de seconde, un regard où se lit une détresse totale et l’ultime bouffée d’angoisse face à la Grande Faucheuse. Il vient de comprendre qu’il a soutenu de toutes ses forces et jusqu’à la démence sa propre torture. Il meurt donc comme un con.

Il y avait déjà une verticalité Nord/Sud, la différence de niveau de vie entre un monde occidental - vivant sur le dos du reste du monde - et le reste de ce monde. Maintenant, la droite décomplexée veut affermir ce principe au sein même de ses frontières. Aiguiser la pyramide des classes, affuter sa domination. Plus de richesses pour les plus riches. Ce qu'il adviendra des autres n'est pas leur problème. Une France de battants et une autre de losers. Et mondialisationellement parlant, un microcosme de battants et un méga-monde de losers.

Chez les gens qui ne sont pas renseignés – et pour qui tout va bien – le capitalisme est indépassable. Les décomplexés de droite croient véritablement que « jungle » et « chaos » sont des valeurs nouvelles. Les nouveaux émules à Sarko ignorent, dans leur touchante connerie, que le monde, avant d’être régulé, était déjà ce magma infâme auquel ils aspirent.
Oui, les néo-libéraux sont tous des gros et des sales cons. Je n’éprouve pour eux ni mansuétude ni tolérance, ni indulgence ni compréhension, je ne leur donne aucune autre excuse que la connerie monumentale et l’inculture infecte dans laquelle ils croupissent, l’inanité de leur expérience du monde et leur ignorance obscène des fonctionnements de l’économie, la grossièreté de leurs raisonnements et la vulgarité immonde de leurs préjugés - souvent engraissés par des parents parvenus, il est vrai.

Leurs bourrelets compensent les amputations diverses qu’ils ont subies : privés d’amour, privés de culture, privés d’orgasmes.
Et merde…j’arrête là, car ça va me prendre 66 plombes pour tracer le portrait de cette bande de connards décomplexés.

Alors, en attendant, je vais attendre tranquillement les CRS en fumant un tarpé. Prenez soin de ma famille si jamais vous n'aviez plus de mes nouvelles...

2 avr. 2007

242.Le Sarkoolisme, ça se soigne, mais ça demande une prise de conscience personnelle.



Le taux de sarkoolémie grimpe chez les ex-soixante huitards. Les médecins devraient leurs conseiller de changer de régime politique. Moi, je leurs conseillerais plutôt d’arrêter de regarder le J.T. de TF1 ou encore d'arrêter de fumer de la sarkozienne.
« S’il vous plait, les mecs, ne voulez vous donc pas vivre assez vieux pour aller dans cette maison de retraite dont vous rêvez tant ? Pensez à vos enfants, siouplait ! »
N’importe comment, ils m’écoutent jamais. Peuvent pas s’en passer. Ils s’éclatent les neurones sur ces flux d’épouvante qui sortent de l’écran juste avant la pause publicitaire. « Les huîtres d’Arcachon seront-elles comestibles lundi prochaîn ? Les terroristes iraniens vont-ils utiliser l’armes nucléaire ? Des gens pensent que oui – vous saurez tout après la pub ! »

Ensemble, tout devient possible clâme Sarkomerde dont le propre frère a dû renoncé au trône du Medef pour tenter de ré-humaniser le nom des Sarkozy en vue des prochaînes élections.
C’est en les écoutant que je sais de quoi on parle dans ces émissions sans même jamais les regarder. <<< Ouah, le menteur!!! . Ecoutez leurs réactions sur toute discussion politique. 
Et apparemment, chez TF1, chez Sarkozy, comme chez toutes ces têtes pensantes conservatrices et comme chez une majorité de bobos, on est obsédé par la moralisation des images époustouflantes de voitures incendiées et de jeunes masqués ou casqués dans les rues ou dans le métro une fois la nuit tombée. « Ce ne sont que des racailles n’ayant aucun respect pour l’ordre républicain. La France, ça se mérite », lol. 
En secouant un doigt impétueux en direction de la dépravation de leurs conditions. On parle là des 10 pour cent du gratin auxquels on rajoutera les 20 pour cent du haut de la société qui ne veulent rien comprendre parce qu’ils font partie des bénéficiaires d’un soit-disant libre échange. 
Fausse conscience de bobos qui se refusent à voir parce qu’ils sont placés à un endroit privilégié de la structure économique – pour combien de temps ? La vérité, c’est qu’on comprend beaucoup plus vite les choses quand on en souffre.
La condition des laissés pour compte, celle d’être pauvres, ignorés et sans travail est dépeinte comme un trait de caractère. Si vous êtes pauvres et sans travail – c’est qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez vous. 
Peu importe que plusieurs millions de français vivent sous le seuil de la pauvreté et/ou dans le hall de l’ANPE. Il faut rejeter la pauvreté, faire culpabiliser les pauvres sur leur situation. 
Comme si le fait d’être pauvre et sans travail ne suffisait pas…

Dîtes le que c’est vrai, cousins de la cité. Avouez que si vous êtes pauvres et sans emploi, c’est parce que vous manquez de caractère moral. Parce que vous êtes trop fainéants pour suivre des études et trouver des boulots qui paient bien. Et que c’est une question de responsabilité personnelle que de vous tirer de ce mauvais pas. Que si vous ne le faites pas, c’est que vous n’êtes que des pauvres taches.

En raisonnant comme ça, devinez qui veut faire croire qu’il est mille fois plus intelligent que ces millions de pauvres et de chômeurs ?
C’est le représentant et le porte parole de cette bande d’enculés. 
Hem, je voulais dire c’est Nicolas Sarkozy.